Jeudi 22 septembre 4 22 /09 /Sep 06:05

04-199x300 dans Le Lagon du Vice. Aventure extra-conjugale pour une superbe femme prise au piége d'une passion intertite... LE LAGON DU VICE : Christine est une femme comblée, profitant de sa lune de miel dans l’un des plus beaux lagons de la Polynésie Française. Mais les vacances paradisiaques vont prendre une tournure aussi inattendue que sensuelle lorsqu’un ami de son mari, le beau et mystérieux Benoit, milliardaire cynique et libertin, va user de tout son charme pour la corrompre…

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Helen refit surface et, de l’eau jusqu’à la taille, réajusta son masque. Son mari émergea derrière elle, déplaçant d’un geste vif son tuba.

- As-tu vu cette murène, ma chérie ?

Elle hocha la tête, souriant derrière son masque et levant le pouce en guise de joie. Elle s’enfonça dans l’eau, les bras collés au corps et évoluant gracieusement grâce à un souple battement de ses palmes. Jean-Louis, son mari, tenta de la suivre, perdant vite du terrain.

Il sortit la tête de l’eau, la cherchant des yeux. Devant lui s’étendait une longue plage de sable fin qui, sous la réverbération du soleil, semblait parsemée de pépites d’or éblouissantes. Aveuglé, il cligna des yeux avant de se retourner. Son regard se porta ensuite sur le catamaran. D’une longueur de vingt mètres, il brillait à la surface de l’eau émeraude, flottant tranquillement à proximité de la passe.

Le skipper dont ils avaient loué les services avait jeté l’ancre il y’ a deux heures, passant sans encombre dans l’étroit chenal naturel qui traversait la barrière de corail. Aussitôt, Helen s’était vite équipée pour explorer les fonds marins du lagon, et c’est de mauvaise grâce qu’il l’avait suivie. Il répugnait tout effort physique, mais pour une fois il ne regrettait pas son choix.

C’était une magnifique journée, l’eau était agréable, d’une limpidité incroyable, et il ne pouvait qu’apprécier tous ces éléments favorables qui rendaient chaque minute unique et magique. Il nagea paresseusement, perdu dans ses pensées, quand un mouvement furtif sur sa droite attira son attention. Avec soulagement, il aperçut sa femme qui se dirigeait vers les récifs. Il prit la même direction, mettant toute son énergie pour la rattraper. Sous lui, la végétation alternait algues et récifs de coraux. Enfin, les jambes magnifiques de sa femme apparurent dans son champ de vision. Il ne l’aurait jamais rejointe si elle n’était pas restée immobile.

Elle l’aperçut et désigna avec excitation une immense raie manta qui effleurait le fond de l’eau, se déplaçant avec lenteur. A son tour, Jean-Louis ne bougea plus. Il se laissa flotter, observant le plus longtemps possible la raie qui s’éloignait tranquillement. Helen était ravie, ses yeux étaient plissés d’une joie enfantine. Elle adressa un clin d’œil complice à son mari, puis se dirigea vers le catamaran. Jean- Louis, malgré ses efforts pour la talonner, se laissa encore distancer. Les muscles de ses cuisses le tiraillaient, il n’en pouvait plus. Il fut heureux de nager enfin le long du bateau. Benoit les accueillit avec chaleur.

- Mes amis, après l’effort le réconfort. Votre gendre va rentrer davantage dans vos bonnes grâces lorsque vous verrez ce qu’il vous a préparé à manger. L’odeur à elle-seule est un vrai supplice, je ne cesse de saliver depuis votre départ. »

- Il faut bien lui reconnaître quelques mérites, dit Jean-Louis. Pour ce qui est de la cuisine, je lui fais entièrement confiance.

- Tu peux lui faire également confiance sur tout le reste, déclara gaiement une superbe jeune femme qui, adossée au bar, grignotait des pistaches avec gourmandise.

Christine, vingt trois ans, affriolante dans un maillot une pièce qui mettait en valeur une silhouette souple et gracile, aurait pu en tenue légère être photographiée pour un magazine de charme et assurée de son succès. Même constat pour sa mère, Helen, qui n’avait rien à lui envier. Toutes deux étaient de très jolies femmes, leur filiation ne faisait aucun doute, avec trop de ressemblance dans les traits du visage et une silhouette identique. Lorsque la mère et la fille se promenaient bras dessus bras dessous sur la plage, elles attiraient les regards à la fois amusés et admiratifs de tous les hommes qu’elles croisaient. Helen retrouva sa fille et l’embrassa tendrement.

- Jamais nous n’oserions mettre en doute les qualités de Patrice. C’est un jeune homme plein de ressources.

- Tout à fait d’accord avec vous, approuva une voix enjouée.

Patrice était entré silencieusement dans le salon et les observait avec un sourire timide. C’était un beau garçon aux cheveux coupés très courts, au visage doux et aimable. Grand et mince, il avait un regard direct et sincère qui inspirait d’emblée sympathie. Chef-cuisinier dans un restaurant huppé de la Riviera, il se sentait malgré tout mal à l’aise en compagnie de Jean-Louis Bernier et de sa femme, tous deux propriétaires d’une chaîne de Casino sur la Côte d’Azur, et heureux possesseurs d’une des plus belles collections d’anciennes voitures de luxe qui leur permettaient de rafler tous les prix.

Patrice, issu d’une famille ouvrière, demeurait facilement impressionné devant une telle débauche de signes extérieurs, et tous les efforts de Christine pour l’intégrer dans sa famille ne pouvaient rien y changer. Même Helen l’avait accueilli à bras ouvert, maternelle et chaleureuse, car pour elle seul comptait le bonheur de sa fille, et peu importe les origines de son futur beau-fils.

Mais Jean-Louis se montrait toujours froid et réticent, ne cessant de le piquer pour lui montrer qu’il ne serait jamais à sa place parmi eux. C’était un despote autoritaire et borné, intransigeant, incarnant fermement les valeurs et la morale d’une noblesse qui tient à ses prérogatives. C’est de son air éternellement bougon qu’il s’adressa à Patrice :

- Ces femmes ne cessent de vous prodiguer mille louanges, mon garçon ! Je ne sais pas si vous en êtes vraiment digne !

Patrice, pris au dépourvu, se mit à rougir.

- J’essaierai de ne jamais les décevoir.

- Si on veut réussir dans la vie il ne faut pas se contenter d’essayer, mon garçon !

- Oh, papa, arrête de le taquiner ! le défendit Christine avec une moue boudeuse.

Elle enlaça son mari avec un air protecteur, jetant à son père un regard plein de défi. Agacé, il haussa les épaules avec résignation, se tournant vers le docteur Winns.

- Vous voyez, c’est ça la nouvelle génération. Ce sont les femmes qui portent le pantalon ! »

Son visage se rembrunit. Souvent, il se heurtait à sa fille, une vraie révoltée, refusant l’autorité et s’enflammant pour ses rêves de jeune écervelée qui veut changer le monde, rester libre et indépendante. Il se demandait si son intérêt pour ce jeune homme faible et stupidement idéaliste n’était pas exclusivement guidé par un sentiment de rébellion, juste pour le contrarier.

Si tel était le cas, c’était réussi.

De son côté, Christine en voulait aux deux hommes de l’énerver autant. A son père de se montrer toujours aussi condescendant, prenant plaisir à rabaisser son gendre. Et elle en voulait autant à son mari de se montrer si malléable, baissant l’échine et ravalant toute dignité à se laisser ainsi marcher sur les pieds. Même leur mariage, la semaine dernière, avait été à cause de cela un vrai désastre. Un bras de fer perdu d’avance, où son père avait pris d’emblée les rênes sur tous les préparatifs, de A à Z, avec cette autorité naturelle qui le caractérisait tant. Le pouvoir de l’argent… Et Patrice et ses parents n’avaient fait que subir, pauvres petits pions impuissants dans une spirale qui les avait broyés. Et, comble de l’horreur, c’est Jean-Louis qui avait décidé aussi de la destination de leur voyage de noces, sur son catamaran, en leur compagnie et celle d’un ami de la famille, Benoit Attal, PDG d’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques de France.

Là, les limites étaient dépassées. Christine, dès leur retour en France, était décidée à remettre les pendules à l’heure et échapper à l’emprise de son père. Puisque son mari était incapable de faire preuve de fermeté, c’était à elle de prendre cette décision.

Son père, de son regard perçant, ne cessait de l’observer. Comme cherchant à lire dans ses pensées, pour mieux la contrôler. Il se laissa distraire lorsque sa femme installa l’apéritif. Les trois hommes s’installèrent dans des fauteuils profonds disposés autour d’une table basse en crstal. Le salon était luxueusement meublé, décor high tech avec un sentiment d’espace et de confort qui ne laissait en rien supposer l’intérieur d’un bateau.

De grandes dimensions arrondies, aux couleurs chaleureuses et une forte présence de verre ciselé qui transpire le luxe Sa femme les servit en silence, puis descendit pour se changer. Jean-Louis la suivit un instant du regard, puis reporta son attention sur Benoit.

- Merci encore, cher ami, de nous avoir servi de guide aujourd’hui. Jamais nous n’aurions pu trouver cette île sans votre aide.

- Le plaisir fût pour moi.

- Alors trinquons à cette belle journée.

Ils levèrent leur verre. Patrice but une gorgée avant de se lever.

- Excusez-moi, je vous abandonne un instant.

Il se dirigea vers la cuisine. Jean-Louis le regarda s’éloigner avec un air de mépris.

- Gentil, ce garçon, mais il n’a rien d’un battant, j’espère que ma fille s’en rendra vite compte…

C’est un murmure, pour éviter que Christine n’entende. Elle venait d’entrer et jeta un regard hautain à Benoit. Celui-là, elle ne pouvait pas le sentir. Grand, musclé, mal rasé, il avait plus l’air d’un mauvais garçon qu’un millionnaire. Des yeux sombres et perçants, pleins d’ironie et d’assurance, une bouche sensuelle et moqueuse. Il se la jouait voyou et baroudeur, à pratiquer sports extrêmes avec une aisance déconcertante, tout cela pour impressionner les filles qui bavaient devant lui. Célibataire, il sautait sur tout ce qui bougeait, avec la rapidité d’un requin.

Elle le toisa de haut en bas avant de s’asseoir. Patrice réapparut en même temps.

- Alors, de quoi parliez-vous ? s’enquit-il gaiement.

- Jean-Louis ne cessait d’énumérer toutes vos qualités. Vous l’avez dompté, cher Patrice.

Ce dernier sourit jusqu’aux oreilles.

- J ‘en suis heureux.

Christine lança à Benoit un regard assassin. Elle n’était pas dupe, connaissant parfaitement son père pour savoir qu’il était bien incapable de complimenter Patrice. Bernier se tourna vers son gendre, tout jovial.

- Alors, quand est-ce que vous me ferez l’honneur d’être grand-père ? Pour ma femme, ce sera un vrai bonheur.

Encore un mensonge ignoble. Helen, de noblesse américaine, était une femme coquette et superficielle qui usait de tous les stratèges pour se rajeunir. Alors l’envie d’être grand-mère était certainement son plus grand cauchemar.

Et Patrice, tout naïf qu’il était, se laissait abuser.

Surpris, il se mit à balbutier :

- Je ne sais pas… On y pense, on y pense…

- Pensez-vite, j’aimerai être grand-père avant ma retraite, et Dieu sait qu’elle approche à grand pas !

Il rit de ses propres paroles, emporté par sa bonne humeur excessive.

Rigolant

Jamais un repas ne lui parut aussi long. Benoit bouillait d’impatience, perdu dans ses fantasmes. Son regard brûlant de fièvre caressait Christine. Elle était si fraîche et si délicieuse, mais tellement inaccessible. Et c’est cela qui l’émoustillait. Christine était tellement différente des autres filles qui se pâmaient devant lui, si faciles, si fades… Mais, bientôt, il la posséderait, lui ferait ravaler ses airs hautains et coincés, la ferait hurler de plaisir comme une chienne en chaleur. Elle obéirait à toutes ses exigences, céderait à tous ses caprices.

Elle deviendrait son esclave, son jouet.

Il frissonna, ferma les yeux de plaisir. Impatient, il dévora son dessert, et poussa un soupir de soulagement lorsque Verdier avala sa dernière bouchée. Enfin, il sortit du salon pour récupérer ses affaires de plongée. Le strict minimum. De quoi nager jusqu’à la plage de sable fin, se mettre à l’ombre d’un palmier et piquer une sieste bien méritée. Avec sa femme. Helen, après avoir desservi la table, disparut à son tour, sautant dans l’eau avec un grand bruit d’éclaboussure. Son corps fendait l’eau d’émeraude dans un crawl parfait.

- Je vais faire le tour de l’ile en bouteille, dit Patrice à sa femme. Tu viens ?

- Après manger ? Ce n’est pas trop prudent.

- Je ne descendrai pas trop. De toute façon, le lagon n’est pas trop profond.

- Après, peut-être… Là, j’ai plutôt envie de me reposer dans notre cabine.

- Bon, j’y vais tout seul.

- Sois prudent.

Ils échangèrent un bref baiser.

Benoit, assis sur un large fauteuil en cuir, faisait semblant d’être plongé dans son journal. Celui-ci, ouvert à hauteur de son visage, dissimula le sourire satisfait de Benoit. En silence, il jubilait. C’était la première fois qu’il allait se retrouver seul sur le bateau avec Christine. Sa seule et unique occasion de la séduire. Il en frissonna de plaisir.

 

Christine, assise sur le lit, ouvrit le tiroir de la table basse pour en sortir un livre. Elle s’était totalement dévêtue avant de mettre un maillot de bain. Elle ouvrit le placard, hésitant sur l’un des nombreux maillots qu’elle possédait, lorsque la porte de sa cabine s’ouvrit en grand, laissant apparaître Benoit qui, d’un geste impérieux, la referma derrière lui, s’y appuyant en croisant les bras.

- Alors, Christine, en forme pour une petite sieste crapuleuse ?

Sa voix était étrangement rauque, et elle remarqua le voile de ses yeux troubles. D’instinct, elle croisa ses mains sur son sexe, prenant un air choqué.

04-199x300 dans Le Lagon du Vice.

- Ne vous gênez surtout pas ? Dehors, ou je me met à hurler ! A SUIVRE...

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Par nicogarner - Publié dans : Allie Haze - Communauté : Sexe Passion
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