Mercredi 11 octobre 3 11 /10 /Oct 13:43

Pudique, je n'ai pas cessé de détourner la tête lorsque, dans la chambre, elle a commencé à se dévêtir.

Jamais je ne me suis sentie aussi gauche et nerveuse, me déshabillant maladroitement, gardant mes sous-vêtements alors que j'avais en ma possession une nuisette dans mon sac, mais cela aurait signifier se déshabiller totalement avant d'enfiler ma tenue de nuit, et je m'en sentais incapable. Alors, comme une voleuse, je me suis glissée hâtivement dans le lit.

Aussitôt rejointe par Christine qui m'a vite démontrer des sentiments pas si innocents que ça.

Câline, ses caresses et effleurements en disaient long sur ses désirs, progressant avec lenteur alors que rien dans mes expressions ne l'encourageaient à continuer. Interdite, tremblante, je la laissai malgré tout faire... Sans répondre à ses baisers lorsqu'elle tenta une approche plus directe.

 Mais, patiente et déterminée, elle ne se laissa pas décourager. A force de douceur, de sensualité, elle prit son temps pour briser peu à peu mes défenses, détectant chez moi des zones érogènes qu'elle mit à profit pour accentuer mon trouble.

Alors accrochée au drap comme si ma vie en dépendait, elle enleva d'un coup tout ce qui recouvrait mon corps, m'arrachant un petit cri de souris effrayée, frissonnante et vulnérable comme je ne l'avais jamais été.

Puis, alors que je restai tétanisée par la peur, un mélange de frayeur et d'excitation qui me donnait le vertige, elle profita de mon désarroi pour me déshabiller.

Elle fit taire mes faibles protestations d'un baiser affamé. Un baiser si ardent et expert que je me sentis fondre comme neige au soleil, répondant malgré moi aux sollicitations de ses lèvres pulpeuses, sa langue vorace, comme aspirée par un gouffre sans fond où je me laissai irrésistiblement tomber

Et, lorsqu'elle prit possession de mes seins, les picorant tendrement avec un art divin, elle acheva d'affoler mes sens exacerbés, m'arrachant des miaulements de surprise et de plaisir, la chair hérissée d'une exquise sensation presque douloureuse dans sa puissance et intensité. Effrayante même...

Un désir si effrayant, allant contre toutes mes valeurs, mon éducation, que je pris réellement peur lorsque Christine m'enleva mon slip. L'ultime protection contre une défaite imminente. Le point de non-retour si elle prenait possession de mon sexe pour m'emporter vers des plaisirs inouïs qui me laisseraient dévastés, anéantis, faisant certainement de moi une lesbienne déchaînée.

Mon corps le désirait ardemment, mais pas mon esprit. Et je sortis de ma torpeur lorsque ses baisers enfiévrés se rapprochèrent sournoisement de l'aine, frôlant insidieusement mon pubis.

Ma peur prit le dessus sur la passion et, d'un déhanchement ferme, je réussis à la repousser, me levant et m'habillant à la hâte.

Anéantie. Déroutée. Maudissant mon copain qui m'avait poussé dans les bras d'une femme. Maudissant ma propre chair qui me trahissait.

En fureur, sans un mot, je pris mon sac et m’enfuis comme une voleuse, claquant la porte derrière moi.

Je n'avais aucun moyen de transport pour rentrer mais cela m'était égal. J'étais trop bouleversée pour réfléchir. Alors je fus contrainte de faire du stop.

Mais pas pour longtemps puisque Lydie vint me rejoindre en voiture, me suppliant de revenir, de réfléchir, avec suffisamment de persuasion et de bon sens pour me ramener sur le chemin de la raison. Un peu à contre - cœur, je vins la retrouver sur le siège passager et rentrai avec elle.

Sur le chemin du retour, elle réussit à gagner ma confiance, me rassurant, me flattant, me disant que tout allait bien se passer. Apaisée, je me mis à la croire.

Mais quelle idiote étais-je !

Elle venait à peine de tisser sa toile et je venais m'y jeter tête baissée ! Car Lydie était bien plus redoutable et manipulatrice, directive et dominatrice, m'obligeant à prendre conscience de ma vraie nature, réveillant des pulsions incendiaires et insatiables dont j'ignorais jusqu'ici l'existence. Et, en même temps, à me révéler à l'amour, goûtant à l'extase et au bonheur dans les bras des deux femmes, mais dont une seule gagna mon cœur.

A SUIVRE ICI.

 

 

 

 

 

Par Nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : les jeunes exhibes
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Mercredi 11 octobre 3 11 /10 /Oct 13:43

Un week-end sensuel et magique...

L'équilibre d'un couple de lesbiennes mâtures va être bouleversé par l'arrivée d'une splendide jeune femme hétéro, poussée par son compagnon à vivre une aventure lesbienne pour se décoincer.  L’intense attraction sexuelle naissante entre les trois femmes va les obliger à réévaluer leurs fantasmes, leurs désirs, leur avenir. Ou Cupidon va intervenir pour enflammer les cœurs et déclencher un amour passionnel entre deux des héroïnes.

A 28 ans, j'ai un copain, un enfant, un métier de fonctionnaire au Trésor Public,  une vie bien rangée.

Tout pour être heureuse.

Mais je m'ennuie terriblement malgré cela.

Vous savez ce que c'est, le train train quotidien, un boulot ennuyeux, une petite villa en lotissement, les barbecues du Week-end avec les mêmes amis, tout est cadré et réglé comme une horloge bien huilée. Mais, je l'avoue, c'est une peu de ma faute aussi... Je suis la femme la plus prudente et la plus routinière du monde. Planifiant ma vie et ma carrière avec une rigueur toute mathématique. Au même titre que ma vie sexuelle qui est un modèle d'ennui. Sans surprise et sans saveur.

Je rêve de romantisme, d'un homme qui me cajolerait et me contemplerait longuement de ses yeux et ses mains.

Mais mon homme, le seul que j'ai connu, n'est pas un modèle de douceur et de patience. Les préliminaires, c'est  pas trop son truc.

 

 

 

 

 

Pourtant, j'adore cela, c'est ce que je préfère pour tout dire...

Mais avec lui cela ne dure pas trop longtemps.

Il  veut des pratiques sexuelles irrespectueuses, dégradantes pour une femme. La sodomie, c'est son délire. Mais pas le mien.

Quand l'excitation monte, il ne me montre aucun respect. Il ne pense qu'à son plaisir sans se soucier de mes attentes...

Je souffre de cette situation, mais hors de question de me lancer dans des disputes incessantes. Je fuis les conflits. Soumise, un peu lâche... Et me disant qu'il y 'a d'autres sujets plus graves dans la vie. Le sexe, c'est vraiment pas important. Évidemment, j' y prends un peu de plaisir, je ne peux pas dire le contraire, surtout dans les positions classiques qui me semblent naturelles. 

Mais ce n'est vraiment pas dans mes priorités. Surtout qu'il me manque un truc, la magie, le grand frisson. Un déclic pour me transformer en femme volcanique. Comme si un frein m'empêchait de me lâcher totalement. Alors je subis. Docile. Sans aucune imagination ou fantaisie. Me contentant d'un ou deux orgasmes, toujours dans la retenue

Ce qui évidemment l’excède prodigieusement.

Il trouve que j'ai un corps extrêmement désirable, fait pour l'amour, le sexe, la luxure, les excès ! Un corps qui appelle les caresses et la tentation.

Me prenant en photo à l'improviste, alors que je déteste cela.

Voilà la seule photo nue qu'il a réussi à prendre de moi, avec mon accord, où j'ai bien daignée poser avec le sourire.

A mon image. Sobre et pudique. Toujours dans la retenue...

On ne se refait pas.

Alors, certains soirs, pour pimenter notre vie sexuelle dit-il, on regarde avant de faire l'amour des films X qu'il choisit, des films hétéros. Aussi nuls les uns que les autres. Sans scénario, toujours les mêmes... Qui, à son grand désespoir, ne me font aucun effet. A mourir d'ennui...

Jusqu'au jour où le miracle est venu. Brusquement, de façon inattendue, comme une bombe à retardement. Pour varier son choix de film, il a tenté un film lesbien. Là encore, pas de scénario, mais peu importe... Ce qui m'a frappée et bouleversée, c'est l'intensité des scènes entre filles. Belles, oniriques, splendides.

Avec énormément de douceur et de sensualité. Et, enfin, des préliminaires qui n'en finissaient pas...

Quelle claque ! Quel choc ! Les tempes bourdonnantes, le souffle court, j'ai senti une excitation incontrôlable s'emparer de moi, comme si un petit démon enfoui au plus profond de moi n'attendait que cette occasion là pour se manifester, s'éveiller, surgissant dans toute sa violence et ses excès.

Ma libido, alors aussi sereine qu'un long fleuve tranquille, devenait brutalement une rivière tumultueuse et impétueuse.

Mon homme s'en est vite rendu compte et le saligaud en a profité !

Je n'étais pas en état de lui refuser une fellation - ce que je fais rarement, trouvant cela dégradant - mais je n'étais pas en état de réfléchir, prise d'une hystérie sexuelle comme je n'en avais jamais connue !

On a fait l'amour comme des bêtes ! Et je ne me reconnaissais plus, comme possédée par un démon lubrique.

Un jeu qui a duré six mois, à mâter des films lesbiens une ou deux fois par semaine, car à chaque fois il voyait la différence, comme un fouet salvateur qui attisait de façon surprenante - pour ne pas dire inquiétante - mes désirs. Moi, après nos ébats torrides, je trouvais cela dérangeant, malsain - obligée de voir des filles entre elles pour me sentir terriblement émoustillée et me dévergonder enfin dans les bras de mon chéri ! - mais cela lui plaisait drôlement.

Alors, résolue à tout accepter pour être heureuse avec lui, à endurer le pire pour une femme amoureuse qui veut plaire et faire plaisir, nous avons triché avec ces petites variantes érotiques, un exutoire pour atteindre une vraie plénitude sexuelle.

Cela aurait pu durer des années, je m'en serai contentée, mais la ligne rouge a été franchie quand il a osé me suggérer de coucher réellement avec une autre femme ! Un souhait qui a été repoussé violemment. Je ne me mets rarement en colère, mais il y' a des limites !!! Quel salaud ! comment ose t-il ? Moi avec une autre femme ? Alors que je n'ai jamais rien fait d'interdit ou d'audacieux dans ma vie, toujours si sage, si raisonnable...

Pour argumenter mon refus catégorique, je tentais de lui faire peur, soulignant le danger que comportait une telle expérience. Et si j'aimais vraiment cela ? Si je devenais lesbienne et je le quittais pour une autre femme ? N'était-il pas plus prudent de ne jamais concrétiser ses fantasmes ? Autant d'arguments qui tombaient à l'eau.

Et, hélas, une résolution et fermeté qui, devant l'air dépité et malheureux de mon homme, n'ont pas tenus longtemps. Maintenant, je sais qu'il m'a manipulé, mais je suis si naïve. Il ne m'adressait plus la parole, ne me touchait plus, rentrait tard le soir en traînant avec des copines qui, elles, comme il aimait l'entendre sournoisement, étaient certainement des tigresses au lit ! Alors j'ai eu la peur de ma vie en imaginant le pire, qu'il aille voir ailleurs ce qu'il n'avait pas à la maison !

Et, idiote que je suis, j'ai accepté.

En posant toutefois mes conditions. Que cela se passe en douceur, un acte réfléchi et longuement planifié. Et surtout pas avec une inconnue, par peur de tomber sur une cinglée ou une perverse ! De la douceur, du romantisme, voilà ce qu'il me fallait pour que j'accepte peut être à franchir le pas... Et oui, on ne se refait pas ! Toujours la peur du risque, de l'inconnu. Je lui ai alors suggéré une collègue de boulot, Christine, en qui j'ai confiance car cela fait trois ans que je la connais, une fille bien dans sa tête et son corps malgré son homosexualité qu'elle assume avec insolence. Aussi insouciante et fantasque que je suis coincée et conventionnelle. De vingt ans mon aînée, mais cela ne me dérangeait pas, car je lui trouvais un charme fou, cette assurance qui me manque, ce grain de folie, et un sex-appeal déroutant, la cinquantaine plantureuse et resplendissante.

Seul bémol, elle est en couple. Avec Lydie, que j'ai aperçu une seule fois sur une photo que Christine a malencontreusement fait tomber de son sac en cherchant de la monnaie devant le distributeur de boisson.

Moins belle, plus froide, plus sévère, dans une tenue malgré tout sexy et provocante qui dénotait le contraire. Mais il m'était alors difficile de porter le moindre jugement sur une simple photo.

En tout cas, ce fut la peur au ventre, avec un trac comme j'en avais jamais connu, que je réussis à balbutier quelques phrases pour lui expliquer mon problème - enfin, notre problème, à mon homme et moi - qui rongeait notre couple depuis quelques mois. A ma grande surprise, elle se montra compréhensive et avenante, presque maternelle, et moralisatrice aussi, m'expliquant que je ne devais le faire que si j'en avais réellement envie, et non par obligation pour céder aux caprices de mon chéri. A cette question, je ne su que répondre. En avais-je réellement envie ? N'était-ce qu'un simple fantasme ? Ou ma vraie nature qui s'éveillait mais se refusait de l'admettre ? C'était trop confus pour en tirer la moindre conclusion et, devant mon hésitation et, surtout, ma grande nervosité, elle me proposa d'attendre, d'échanger nos adresses email, de flirter un peu par internet, une séduction virtuelle qui me donnerait envie ou pas d'aller plus loin.

Et Lydie alors ? A cette interrogation, elle éclata de rire, m'avouant avec humour que ma proposition tombait à pic, au moment même où toutes les deux envisageaient une aventure chacune de leur côté, dans la confiance et le dialogue, pour rompre la monotonie de leur couple, après dix huit ans de vie commune, et pimenter leur vie sexuelle. Autant dire qu'elle était aussi exubérante qu'excitée, prenant mon offre comme un signe du destin qui abondait dans le bon sens.

C'est ainsi qu'il se passa encore deux semaines où j'échangeai régulièrement des messages par email avec mon "amante" virtuelle, d'abord des propos polis et prudents, puis nous nous enflammions enfin dans des discussions plus osées et coquines, nous engageant sur un terrain de plus en plus dangereux. Là, elle me vantait les bienfaits d'une aventure homosexuelle, une expérience unique, où certaines femmes se libéraient et s'épanouissaient dans un échange sensuel des plus enrichissants.

Autant dire que cela me troublait profondément.

Et, quand elle se proposa de m'envoyer en pièce jointe des photos érotiques, soft d'après elle, pour tester mon engagement et m'entraîner peu à peu sur la pente de la tentation, je n'ai pas eu le courage de refuser. Alors voilà ce que je reçus.

Troublée, en échange, je me vis obligée de lui envoyer une seule photo de moi, que je choisis longuement, avec prudence, ne voulant pas l'encourager à s'imaginer trop de choses tout de même...

Puis, à sa déception d'en voir si peu, je cédai à sa demande, fortement émoustillée de me sentir si belle et désirable à travers le regard d'une autre femme, une sensation nouvelle qui m'encouragea à lui envoyer deux photos prises il y' a trois ans, lors des vacances à Palma de Majorque, ou je me promenais seins nus.

C'était là totalement audacieux et irraisonnable de ma part, un flirt lesbien qui déclenchait des décharges électriques beaucoup trop agréables. Je dois avouer que tout cela aiguisa mes appétits sexuels, enflammant mon imagination, où je me perdais dans des pensées érotiques d'une forte intensité. Moi, petite créature fragile et innocente, abandonnée et offerte dans les bras de la volcanique et experte Christine. Initiée et pervertie aux tourments lesbiens. Tremblante et pâmée. Puis, peu à peu, aussi gourmande et espiègle que ma partenaire... Des fantasmes qui hantèrent mes nuits, dont mon chéri profitait certaines fois... Et, incroyable, je fis pour la première fois une chose inattendue chez moi, ce que jusqu'ici je ne me serai jamais permise : me masturber.


En pensant à Christine bien sûr...

Devant l'impatience de mon homme à me voir passer à l'acte, j'en parlai à Christine qui me proposa alors de passer un week-end dans leur maison de campagne, prés de Nantes, où nous pourrions faire plus ample connaissance et laisser le destin décider pour nous, sans provoquer la situation ou brûler les étapes. Si je me sentais prête, la magie opérerait toute seule, naturellement...

Effroyablement nerveuse, j'acceptai donc avec appréhension l'invitation. Persuadée, au fond de moi, que tout cela n'était qu'un fantasme, et que jamais je n'oserai m'aventurer dans ce genre de relations.

C'est Christine qui m'a conduite jusqu'à sa maison secondaire où, à ma grande surprise, se trouvait Lydie. Accueillante, chaleureuse, celle-ci s'est montrée curieuse et pleine d'attention à mon égard.

Et les voir toutes les deux si amoureuses, si complices, me faisait un drôle d'effet. C'est la première fois que je voyais deux femmes afficher ainsi si naturellement leurs sentiments, et ce n'était pas déplaisant à voir.


Le repas s'est bien déroulé, dans la bonne humeur, avec cette atmosphère chargée d'électricité, un érotisme latent et sournois, où je sentais leur regard sur moi, embué de désir et d'attente, une sensualité presque étouffante à la fin de la soirée. Et lorsque Christine s'est proposée de dormir avec moi, en bonne copine, où je resterai seule maîtresse de ce qui devait arriver, je n'ai pas eu le courage de refuser.

UNE TENTATION DANGEREUSE ICI;

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Par Nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : petites culottes pour grosses chattes
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Mercredi 11 octobre 3 11 /10 /Oct 13:42


  LUXURE ET LIBERTINAGE : Un club libertin de rêve sous le soleil du Roussillon... Un couple fidéle et conventionnel qui, pris d'une soudaine audace, s'invite sans savoir où ils mettent les pieds... Aux confins du désir et de l'extase, ils vont pénétrer dans l'univers secret et déluré du libertinage le plus tumultueux.

 

Pour tenter de rompre la routine qui s'installe dans leur couple, Franck et Muriel décident de passer une nuit magique dans un somptueux manoir. Sans réservation, pris d’une audace inhabituelle, ils tentent l’aventure en se faisant passer pour un autre couple. Mais, ce qu’ils ignorent, c’est que le manoir est destiné à une soirée privée pour libertins.

Désorientée, découvrant un univers qui l’effraie et la fascine en même temps, Muriel va devenir une proie indécise pour tous ceux ou celles qui rêvent de la posséder. Elle va peu à peu se soumettre à l'imagination sans limite d'hommes et de femmes en quête de plaisirs interdits...
Aussi belle que farouche, elle va  affronter les tentatives de séduction de Coralie, une sulfureuse libertine au charme irrésistible, qui va vite dévoiler l’imposture et user de tous ses atouts pour la convertir aux délices de Lesbos… Troublée, confuse, Muriel se pique au jeu de la séduction, de l’interdit… N’a t-elle pas surprise Franck dans les bras d’une superbe femme. Aussi, par dépit, horriblement déçue d'avoir été trahie, elle décide de s’abandonner à Coralie. Mais l’animalité exacerbée de la libertine va la surprendre et la réveiller, s’achevant dans un déluge d’érotisme baroque et extrême, révélant les frustrations d’une femme qui peut enfin se libérer.

Une débauche de volupté effrénée qui va finir par réveiller les ardeurs de Franck et Muriel et, au lieu de les séparer, sera sans doute l'occasion de raviver la passion.

   

 

La villa est si grande que Muriel en perd son sens de l’orientation. Elle s’affole, un peu décontenancée par tout ce qu’elle y voit. Partout où elle va, ce n'est que débauche et luxure. La soirée a vite dégénéré en joyeuse pagaille orgiaque et échangisme débridé. Une femme de cinquante ans, serrée dans un pantalon et un boléro de satin jaune électrique, vient de faire tomber le slip de son jeune amant – de vingt ans son cadet - lui saisissant le sexe et le secouant avec une vigueur incroyable, comme cherchant à l’étirer davantage alors que ses proportions sont plus que considérables. Muriel en a mal pour lui. Plus loin, un superbe noir oscille sur place, les yeux révulsés, avec un mépris total du rythme, tandis que sa compagne, adossée au mur, le contemple avidement, emprisonnant de ses doigts le tissu de son pantalon, et serrant avec une insistance sans nuance la bosse qui s'y dessine. Juste à côté d'eux, un jeune couple se caresse mutuellement, à un stade plus avancé. C’est la femme qui a pris les initiatives en emprisonnant dans sa main l’énorme pénis de son compagnon, se penchant pour le prendre dans sa bouche avec un appétit vorace. Muriel les dépasse vivement, prenant garde de se montrer la plus discrète. Etrangement, il règne dans toute cette débauche un respect total, où toute sollicitation est bannie, évitant ainsi les malaises et les conflits. Aucune proposition indécente ne lui a été imposée. Juste des regards insistants, dans l’attente de son approbation. Tous ces regards chargés de désir flattent son ego, elle se sent malgré elle la femme la plus belle et la plus désirable. Décidément, jamais elle n’aurait pensé un jour finir dans ce genre d’endroits, suite à étrange concours de circonstance aussi improbable qu’inattendu. Comment avait-elle pu se laisser embrigader là-dedans, entraînant son  mari aussi dans une soirée échangiste ? Tout cela pour l’épater, sortir de l’ordinaire, briser cette routine qui engluait leur couple dans une triste vérité. Après tout, qu’était la routine alors qu’ils avaient tout pour être heureux ? D'origine modeste, son mari Franck avait finalement réussi dans les affaires. Il menait une carrière brillante et elle l’avait toujours soutenu jusqu’au bout… Son agence immobilière était florissante alors même que Muriel connaissait un succès d’estime avec sa pièce de théâtre. Franck était motivé par un désir de se voir reconnu et de se hisser dans l’échelon social.  Muriel par l'amour de son métier. Sa passion, tout simplement… C’est pour fêter leur succès réciproque qu’ils avaient réussis à se libérer ensemble et se consacrer une soirée exceptionnelle, repas aux chandelles dans un grand restaurant gastronomique à l’ambiance feutrée et romantique. C’était il y’a quelques heures à peine… Muriel se souvenait très bien de la mine boudeuse de son mari lorsqu’elle était revenue des toilettes avec un bristol qu’une femme, par colère, lui avait remis dans un geste impulsif, juste avant de sortir.

-          Mon copain est trop nul, un vrai dégonflé ! Alors si vous voulez vous éclater à notre place, ne vous gênez pas ! avait-elle balancé avant de claquer la porte.

Ainsi, avec l’invitation en main, Muriel avait rejoint sa table, un petit air effronté sur le visage. Ce genre de situation ne lui arrivait pas souvent et elle se sentait toute excitée comme à son premier rendez-vous galant.

-          Tiens, j’ai déjà une soirée prévue pour très bientôt, avait-elle dit en lui donnant l’invitation dans une mimique théâtrale.

Les sourcils de son mari s’étaient arqués dans une expression aussi interrogative que négative. Il n’aimait pas les imprévus.

-          Je ne crois pas que cela soit une bonne idée, avait-il évidemment répondu en lui refilant prestement le bristol comme si celui-ci lui brûlait les doigts.

Muriel avait ri de bonne humeur.

-          Allez, cela peut être marrant. Et cette invitation est pleine de mystère… Samedi soir à 22 heures, soirée Gourmandise à l’Alibi d’O !

-          Cela fait très club échangiste ! C’est plutôt inquiétant…

-          Ou simplement grande gastronomie ! La gourmandise d’une excellente cuisine par exemple…

-          Qu’est-ce que tu peux être naïve ! Je te le dis, moi… C’est un truc échangiste ou, pire, une secte étrange et inconnue comme il en existe tant !

-          Et alors ? Justement, un peu de folie ne nous fera pas de mal…

-          Et tu ne vois là rien de bizarre ? Et s’il y’avait du danger ? Surtout que, sur le carton d’invitation, il est précisé que c’est une soirée VIP et il est inscrit le nom des invités : Mr et Mm Delpuech. Or, petit problème, nous ne sommes pas ce couple-là !

-          Oh non, arrête d’être rabat-joie !

-          Evidemment, tu ne vois le mal nulle part ! Avec toi, tout le monde il est beau il est gentil ! Et cette femme, elle était comment ?

-          Belle, assez sexy… Rien d’une tueuse en série !

-          Très drôle !

-          Une femme d’une beauté ordinaire mais qui sait se mettre en valeur pour attirer les regards, avec bon goût. Elle était très en colère, traitant son compagnon de «  gros con  »  qui ne comprenait rien et qui allait la perdre s’il continuait à se la jouer vieux-jeu et râleur… Tiens, d’ailleurs, cela me rappelle quelqu’un ?

-          Encore très drôle !

-          Elle était si énervée qu’elle m’a donné son invitation sans réfléchir. En fait, pour dire la vérité, elle allait d’abord le jeter puis, au dernier moment, elle m’a vue, puis me l’a remis avant de sortir des WC en claquant la porte.

-          Comme ça ? Sans rien dire ?

-          Si, elle a dit un truc bizarre… Du genre : «  Tenez, vous ne le regretterez pas ! » C’est tout…

-          Voilà qui est bien mystérieux…

-          Et terriblement excitant !

-          On pourrait avant rentrer à la maison et jeter un coup d’œil sur internet. De nos jours, il vaut mieux être prudent…

-          Et où est l’imprévu et la spontanéité espèce de trouillard ! Non, soyons fous, si on y va c’est sans savoir où on met les pieds, de l’aventure et du danger bon sang !

Elle avait ri de bon cœur, un rire frais et communicatif qui l’a fait sourire malgré lui. Rien ne pourrait calmer l’excitation de sa femme. Muriel était enthousiaste de nature. Elle faisait partie de ces êtres rares qui se réjouissaient d’un rien, à la fois espiègle et rieuse, gardant son âme d’enfant naïve et spontanée. Comme il hésitait, elle l’observait avec insistance, un petit air coquin sur les lèvres. Finissant sa bouchée, une délicieuse truite au poivre vert, il avait demandé :

-          Qu’est-ce qu’il y’ a  encore ?

-           Tu te rends-compte ? Un Mas ? J’ai toujours rêvée de faire l’amour dans un grand et somptueux Mas ! Un fantasme que je pourrai enfin réaliser avec toi, le seul homme de ma vie !

Il en avala son poisson de travers. Puis, se reprenant, l’air faussement sérieux :

-          C’est quelle date déjà ? Oh, c’est cette nuit, quel hasard ! Je crois que nous n’avons rien de prévu après le repas, n’est-ce pas ?

Malgré lui, il s’esclaffa avec elle. Il ne pouvait pas lui résister. Sa joie de vivre rayonnait d’un éclat qui emportait tout. Son optimisme était une force, une tempête, un raz de marée. Et que dire de sa beauté encore plus lumineuse. Un mètre soixante cinq admirablement proportionné, bouche rieuse délicatement dessinée, yeux verts et cheveux d’or en cascade, Muriel avait un visage de poupée qui auréolait d’innocence. Avec un corps à provoquer l’arrêt cardiaque : une taille de guêpe, des jambes fuselées, des seins menus mais insolents, des fesses hautes et dures comme du granit… Dans n’importe quel vêtement, moulant ou pas, elle était inconsciente que chaque courbe gracieuse  était une réelle incitation à la débauche.

 

Et, étrangement, cette nuit, dans cette ambiance chaude et électrique où tous les plaisirs semblaient possibles dans ce mas l’Alibi d’O qui était bien un club libertin, elle prenait réellement conscience de son pouvoir de séduction, de l’attrait et la fascination que sa beauté déclenchait tout autour d’elle. Tous ceux ou celles qui la dévoraient du regard rendaient hommage à sa beauté, un désir lancinant, brûlant de fièvre, qui la rendait fiévreuse, à nerf de peau… Et, encore plus étrange, aucun geste déplacé, aucune avance lourde ou vulgaire, mais du respect, une attente, comme si c’était elle qui pouvait décider du moment et du partenaire. Un sentiment de puissance qui la grisait un peu…

 

Elle slalome entre tous les couples enlacés qui, debout, assis ou allongés, s’adonnent avec délices aux plaisirs de la chair. Elle passe devant une porte ouverte d'où sortent des bruits suspects. Si des bruits peuvent exprimer la débauche et la luxure, ce sont bien cela. Muriel n'en a aucun doute malgré sa naïveté, surtout depuis quelques minutes où elle n’en a jamais vu autant de toute sa vie. Poussée par la curiosité, elle tourne la tête et aperçoit une brève seconde un dos splendide, d’une cambrure exceptionnelle, puis des fesses magnifiques, rondes et d’une blancheur éclatante, tout de suite cachées par une silhouette masculine qui se penche dessus, les palpant fermement avant d'y appuyer son bas-ventre d'un coup de reins, puis se déhanchant avec rage en poussant des grognements de plaisir. La femme pousse des cris saccadés en tortillant et reculant son splendide postérieur pour mieux se faire pénétrer. L’obscurité ne fait que suggérer la scène, ne la rendant que plus érotique. Malgré elle, Muriel s'est arrêtée, observant la scène. Ce spectacle la fascine. Ses yeux s’habituent à la pénombre et, brusquement, elle vacille sur place, comme frappée d’un coup de poignard en plein cœur. L’homme vient de tourner un peu la tête et elle vient de le reconnaître. C’est Franck, son mari. Un homme doux, gentil, réservé, un peu taciturne, mais un merveilleux mari plein d’amour et d’attention pour elle. Et il est là, entièrement nu, muscles tendus dans l’effort, le visage ruisselant de sueur, les traits figés par l’extase, le regard embué d’un désir primitif, en train de faire l’amour à une autre femme !

Ses premiers sentiments sont la colère, l’incompréhension, toute cette confusion à la fois qui lui fait mal et lui donne envie de pleurer. Elle retient ses larmes, se mord les lèvres jusqu’au sang. Son cœur, alors serré dans un étau à lui broyer la poitrine, se remet à battre à un rythme accéléré. Maintenant, il y’ a la tristesse et la culpabilité. Puis, enfin, la fatalité. Après tout, à quoi pouvait-elle s’attendre en se rendant dans une soirée privée entre couples échangistes ? Tout cela n’était-il pas de sa faute puisque c’est elle qui avait poussé son mari à l’accompagner ? Pour briser la routine ! Et voilà, elle était servie ! Ils venaient de se confronter à un monde qu’ils ignoraient et n’auraient jamais dû connaître, bouleversant  de façon irrémédiable leur petite vie bien rangée. Et, au lieu de fuir ventre à terre, se dépêchant de se détourner de toute forme de tentation, elle avait pris cela à la légère, elle avait joué avec le feu… Il semblait logique qu’elle en fasse les frais, même si tout dérapait avec une rapidité qui dépassait l’entendement. Au début, ils avaient joué les voyeurs, à la fois moqueurs et troublés par tous ce qu’ils voyaient… Quelques illusions, quelques défis, et son mari qui, pour la provoquer, ne faisait rien pour repousser les avances d’une splendide femme qui ne cessait de le draguer. Ce qui n’avait rien d’extraordinaire alors que son mari, un grand gaillard à la silhouette athlétique, à la peau sombre par ses origines congolaises, possédait un charme viril et exotique qui plaisait toujours aux femmes…

 

 A son tout sollicitée par un homme assez séduisant, ils s’étaient ensuite perdus de vue, et elle était partie à sa recherche, peu inquiète en vérité, et tellement distraite par tout ce qui se passait autour d’elle…

 

La culpabilité ne cesse de la torturer, mais un autre sentiment indéfinissable s’y mêle, qui ressemble à une poussée d’adrénaline, à une excitation malsaine alors qu’elle ne cesse d’observer son mari avec cette autre femme. Pour des raisons obscures, elle se sent submergée par une violente bouffée de chaleur quand son mari plonge la tête sur la nuque de sa compagne, la léchant goulûment comme un animal affamé le ferait. Tenant solidement les hanches de sa partenaire, il accélère son va-et-vient, mêlant ses râles aux gémissements éperdus de celle qui se fait si délicieusement prendre par derrière.

Un mouvement souple du corps et elle lui échappe pour se retourner sur le dos, levant sa jambe pour la poser indécemment sur l'épaule de Franck, l'invitant de gestes lents du bassin à la pénétrer autrement.

      

Muriel détourne vite les yeux, horriblement mal à l’aise de se sentir si excitée, mais une envie irrépressible la pousse à regarder de nouveau, et elle n'arrive plus à détacher son regard. La scène lui paraît violemment érotique, elle tremble nerveusement quand l’inconnue pousse un cri libérateur, gémissant ensuite sans discontinuer alors que l’orgasme la prend pour ne plus la lâcher. Muriel vibre à l’unisson, comme possédée à son tour. C’est comme si cette femme la prenait avec la même intensité. La rapidité avec laquelle cette femme enfouit après sa tête entre les cuisses de son mari est effrayante, comme si une faim tenace lui donnait envie de goûter à la source même du plaisir masculin, ce sexe encore dur et frémissant qui venait de la pénétrer.

 

Jamais elle ne s’était permis de lui faire une fellation après la pénétration. D’ailleurs, elle ne se permettait pas grand chose… Au lit, elle était passionnée, fougueuse, démonstrative, démarrant assez vite dans une extase à la fois brève et intense, mais elle devait reconnaître que l’imagination et la perversité n’étaient pas son fort… Or, justement, cette inconnue lui donnait tout ce qui lui faisait défaut, et une jalousie insidieuse commence à monter en elle. Brusquement, elle sent une présence tous prés, derrière elle, un souffle sur sa nuque, un regard intense qui ne la lâche plus. Une personne lui susurre d’une voix douce :

-          Ton mari semble vraiment apprécier les faveurs de Margaux… C’est une gourmande, elle sait y faire, et tu as raison de partager son expérience… Rien de t’empêche ensuite de lui refaire la même chose, toute leçon est bonne à prendre…

Confuse, Muriel regarde ailleurs. Elle se sent coupable d’être partagée entre les remords et une excitation sans nom. Elle en a assez vu. Le temps des explications viendra plus tard. Elle veut avancer mais, avec aplomb, celle qui vient de lui parler lui barre le passage.

-   Jolie inconnue, il ne tient qu’à toi de partager le même bonheur avec moi. … Je peux te donner du plaisir comme aucun homme ne t’en a donné, de mille façons différentes. Jamais tu ne le regretteras.

 Le désir de cette femme est si fort que cela en est contagieux, comme une fièvre qui la gagne à son tour. Grande, une beauté altière et sophistiquée, un visage carré au menton volontaire, c’est une femme qui inspire force et confiance. Sa voix est grave, caverneuse. Un amour passionné vibre dans cette voix, comme une délicieuse promesse qui lui donne la chair de poule. Désorientée, Muriel  articule  faiblement :

-    Jamais je n’aurais dû venir ici. Ce n’est pas un endroit pour moi. Je regrette…

-   Je sais… Cela fait un moment que je t’observe, et je vois bien que tu n’es pas habituée à fréquenter notre monde. Alors, agréablement surprise ?

Troublée, Muriel prend du temps pour observer cette femme. Vraiment, elle ne manque pas d’audace, même si son physique joue en sa faveur… Sans un mot, elle se détourne de l’inconnue et s’éloigne. Elle croise un couple qui, à moitié nu, se déplace en vacillant, îvre de désir. Puis, aussitôt après, un homme corpulent, tenant à peine sur ses jambes, perd l’équilibre et la percute de plein fouet, l’envoyant promener sans ménagement sur un fauteuil. Aussitôt, l’inconnue qui semblait la suivre se précipite à son secours, après avoir envoyé une insulte bien sentie à l’homme maladroit.

-     Oh, ça va ? Pas trop mal ?

Muriel grimace, se tenant l’épaule.

- J’ai mal à l’épaule gauche, c’est assez douloureux. Ici.

-    Fais voir.

Elle se positionne derrière elle, lui massant légèrement la zone endolorie d’un geste expert. Muriel ne peut s’empêcher de pousser un petit soupir de bien-être.

-          Hmm, ça fait du bien… Vous êtes très douée !

-          Et tu n’as pas tout vu !

L’inconnue lui prend la main d’un geste autoritaire, l’entraînant vers l’extérieur. Elles émergent dans la nuit moite, auréolée des néons et ampoules qui éclairent le patio festif. En découvrant plusieurs personnes qui discutent ou flirtent un peu partout,  elle résiste un peu, inquiète. La femme éclate de rire.

-    N’aie pas peur, je ne vais pas te violer. Juste discuter avec toi… Comment une jolie fille comme toi, non libertine, a atterri ici ? Cela m’intrigue et j’aimerai bien connaitre ton histoire… Au fait, je me prénomme Coralie.

-          Muriel.

-          Enchantée, Muriel. Allez, viens, l’air frais va te faire du bien...

 

Coralie exhale un gros soupir, fronce son joli petit front d’un air pensif, puis finit par secouer énergiquement la tête en déclarant d’un air convaincu :

-    Non, je maintiens ce que j’ai dit. Beaucoup de couples viennent à l’échangisme pour chercher de nouvelles sources d’excitation et fuir ainsi la routine. Il n’y a pas de pire ennemie que la monotonie. Avec le temps on finit par se persuader que l’amour de l’autre nous est acquis de façon définitive, et c’est ainsi que l’on ne fait plus d’efforts pour plaire, on ne fait plus attention, on néglige son apparence et on en oublie l’importance de la séduction. Boulot-dodo, le stress, les enfants qui accaparent toute l’énergie, les problèmes quotidiens de la vie, tout cela fait que les couples délaissent sans le vouloir leur intimité. Alors, moins de désirs sexuels, moins d’amour, et voilà pourquoi autant de couples divorcent. Or le libertinage est la solution idéale pour ne pas tomber dans le piège de la monotonie. Du coup, les couples pimentent leur vie sexuelle, transgressent ensemble des interdits, et surtout font beaucoup plus d’efforts pour se plaire mutuellement et pour plaire aussi à leurs futurs partenaires.

- Tu exagères. Des couples qui s’éclatent ensemble au lit peuvent très bien en venir au libertinage pour d’autres raisons. Simplement pour assouvir une libido au-dessus de la moyenne, aller toujours plus loin dans la réalisation de leurs désirs.

Muriel finit son verre d’un trait, assez vite pour que l’on ne remarque pas sa main qui tremble.

Elle en a appris beaucoup sur certaines pratiques de tous ces couples libertins qui, autour d’elles, semblent amoureux et complices, soudés par un lien indéfectible. Mais il lui en faut beaucoup plus pour être convaincue du bien-fondé de cette sexualité non-conformiste… Après avoir vue son mari s’éclater comme un fou avec une libertine, il est vrai aussi qu’elle manque d’objectivité, encore sous l’effet de la colère.

La polémique entre l’homme et Coralie dure depuis une bonne demi-heure, où chacun reste farouchement campé sur ses positions, et ne fait pas avancer le débat d’un pouce. Coralie a trouvé un interlocuteur aussi tenace et obtus, un bourgeois branché, pseudo- intellectuel aux idées bien arrêtées. D’emblée, Muriel ne l’a pas aimé, et les minutes qui ont suivi n’ont fait que confirmer cette première impression. Elle laisse son regard se fixer sur le chèvrefeuille qui grimpe sur la pergola, suit distraitement les branches qui se croisent et s’entrecroisent au-dessus de leur tête. Elle se laisse griser par ce parfum délicieux, prenant sans le savoir une expression heureuse. Tout est bon pour se changer les idées, ne plus penser à son mari et  à ce qu’il est en train de faire avec sa jolie libertine. Alors elle se concentre sur tout ce qui l’entoure.

Les invités, pour la plupart, sont charmants, originaux, font preuves d’esprit, sans le moindre complexe. Deux femmes, jeunes et superbes, rayonnent d’une beauté provoquante, un peu vulgaire, et apparemment côtoient souvent Coralie dans le contexte libertin. C’est ainsi qu’elle avait appris peu avant le métier de l’une d’entre elles – Palombra, une volcanique brune italo-américaine - fière d’être call-girl et strip-teaseuse, et cela l’avait choquée un peu, mais à discuter avec des gens qui sortaient de l’ordinaire elle s’était sentie elle aussi un peu marginale, vivante, et surtout audacieuse.

Cette sensation est exaltante, comme une joyeuse ivresse, ce qui met sa sensibilité à fleur de peau. Tout cela est confus, cette attirance qu’elle veut refouler, ce genre de conflit intérieur qu’elle n’a jamais eu à affronter parce que son existence avait été jusqu’ici un modèle de conformité et de droiture. Désorientée, elle sent la panique remonter à la surface, avec ces images crues et troublantes de son mari et cette belle inconnue.

Coralie sent son malaise et tente de la détendre, se penchant vers elle sur un ton de confidence :

-          Ne sois pas si nerveuse, tu ne coures aucun risque… Dans le milieu échangiste, c’est toujours la femme qui est seule maîtresse à bord. Tout est permis mais rien n’est obligé. C’est à elle seule à décider, elle est un peu comme une reine qui a plein pouvoir, qui contrôle tout. Tu ne risques donc absolument rien. Sauf si tu en décides autrement…

Cette dernière réflexion assez lourde de sous-entendu n’est pas pour la rassurer. Encore une fois, elle maudit son insouciance. Elle se demande vraiment ce qui lui a pris de se rendre dans un endroit pareil. Libertinage et mondanité qui sont à mille lieux de son univers.

Coralie tente de la distraire.

-    Alors, qui a décidé de venir à notre petite fête ?

-    Personne. Le hasard, c’est tout. Un malheureux concours de circonstance dont je me serai bien passé…

-    Oui, continue, l’encourage Coralie, amusée de son air désabusé.

-    Rien. Me voilà juste cocue et impuissante, ce qui n’est pas pour me ravir.

-    Il fallait auparavant établir des règles ?

-    Quelles règles ?

-     Qui fait quoi avec qui, ensemble ou séparément, petits câlins ou relations complètes, avec ou sans pénétration…. Tout ce genre de petits détails qui peuvent être établis pour que chacun fasse ce qui lui plaît, dans la sérénité et le respect.

Elle ne cesse de l’observer d’un regard fixe et insistant. Rachel s’en trouve paralysée, le cœur battant soudainement plus vite. Bon sang, comment une telle femme pouvait exercer une telle fascination ? Et comment un si beau visage pouvait dégager d’un coup une telle perversité ? Ses grands yeux en amande sont en parfaite harmonie avec le doux ovale de son visage, ses traits sont sensuels, pimentés par une bouche chaude et généreuse. Ses cheveux noirs comme du jais rebondissent sur ses épaules, luisants, comme animés d'une vie propre, avec la même vitalité qui semble émaner de tous les atomes de son corps. Rachel a du mal à garder la tête froide et elle n’aime pas se sentir décontenancer. Elle en bafouille :

-      Je… non, c’est en tout bien tout honneur que je me retrouve ici, je ne savais pas, je viens de te le dire… Et je suis une femme sérieuse !

Sa réponse lui paraît stupide. Elle se retient pour ne pas se mordre les lèvres. Quelle idiote !

-     Je n’en doute pas, je te taquinais, c’est tout…  Et que penses-tu de tout ça ?

-     C’est… c’est étonnant.

-    Et rien ne te tente ? Ici, toutes les combinaisons sont possibles. Avec un homme. Deux hommes. Une femme ou plusieurs…

-     J’ai mon mari, cela me suffit.

-     Tu as raison. Un mari qui lui ne se gêne pas pour s’amuser de son côté ! Alors profites et fais-en autant.  Mais ne le fais pas avec un autre homme, tu n’y gagnerais rien au change… Au lit, ce sont tous les mêmes, aucune imagination… Mais, par contre, si tu recherches du renouveau et du grand frisson, essaies avec une femme… Là, tu seras très agréablement surprise.

-     Désolée, les femmes ne m’attirent pas.

-     Je n’ai donc aucune chance ? Dommage…

Muriel tente de dissimuler son malaise. L’atmosphère lourde et oppressante, chargée d’électricité et imprégnée d’un érotisme raffiné, la submerge encore d’une trop agréable façon. Elle se retrouve encore en pleine confusion, ressemblant à une petite fille perdue en plein sex-shop alors que des couples commencent à flirter sérieusement tout autour. Il faut dire que sa vie sexuelle est tout ce qu’il y’ a de plus traditionnelle, ne connaissant les baisers et les caresses que d’un seul homme depuis l’âge de seize ans. Mais, malgré cette expérience unique et exclusive, Muriel s’est toujours persuadée que l’on peut vivre pleinement une sexualité épanouie avec l’amour de sa vie, et que cela était certainement mieux qu’accumuler de nombreuses expériences ratées… Une façon comme une autre de se rassurer sans jamais aller chercher ailleurs, et sans oser imaginer qu’il pouvait y’ avoir beaucoup mieux ailleurs. L’ignorance est la meilleure protection, et elle se retrouve brutalement confronter à des gens qui prennent un plaisir fou à céder à toutes les tentations sans le moindre tabou, dans la diversité la plus inimaginable. De plus, la présence de Coralie lui donne l’impression d’être sur des charbons ardents, jouant avec le feu avec la plus irrésistible des tentatrices. Coralie dégage une telle aura de sensualité dans ses gestes, ses postures, qu’elle semble rayonner d’une force sulfureuse, ce qui la rend encore plus envoûtante. Et elle d’une beauté à couper le souffle dans sa robe moulante en soie qui, largement décolletée, laisse ses seins découverts. La ceinture qui l'enserre met admirablement en valeur sa taille souple et évasée.

 

Encore plus troublée, la gorge sèche, Muriel n’arrive plus à parler, de peur d’articuler un croassement autant inaudible que ridicule. Avec la souplesse d’un serpent, Coralie se lève et lui tend la main.

-     Viens.

Sa voix douce est comme une caresse.

Muriel se crispe sur sa chaise.

-     Pour quoi faire ?

-      Rien. Juste regarder. Tu me dis que les femmes ne t’attirent pas, mais je suis certaine que tu n’as jamais vu deux femmes ensemble. Alors comment peux-tu être si catégorique ? Viens juger par toi-même. Allez, n’aie pas peur… Tu ne risques rien, je te le promets.

C’est dans un état second qu’elle se laisse attraper par la main et se laisse guider à l’intérieur de la bâtisse.

Elle croise plein de monde sans les voir, comme aveugle, comme si c’était quelqu’un d’autre qui se laissait entraîner. Un univers de corps nus et de chairs entremêlées scintillent dans la pénombre, un foisonnement de couples et de positions variées qui lui donnent le vertige. C’est à peine si elle réalise que Coralie s’adresse au passage à une superbe blonde qui croise à cet instant leur chemin.

-    Fabienne, viens…

Docile, la jeune femme les suit. Toutes trois pénètrent dans une vaste chambre. Les bougies et la lumière tamisée de la pièce laissent de la pénombre vacillante dans les angles, éclairant surtout le grand lit à baldaquin d’un rouge vif posé en plein milieu de la chambre. Un œil circulaire dans la pièce la fait stopper net. Deux femmes à moitié nues flirtent outrageusement, se dévorant de la bouche comme des affamées. Muriel ne réussit qu'à émettre un son inarticulé, paralysée par la stupéfaction. Il est vrai que se retrouver seule avec des lesbiennes décadentes qui vous dévorent du regard a de quoi surprendre.

 

L’une des deux femmes, une brune magnifique, interrompt l’étreinte et pousse une exclamation ravie. C’est Palombra, une splendide créature exotique, mate de peau et aux formes voluptueuses. Sa compagne, une rousse flamboyante, arbore une moue satisfaite, enveloppant d'un long regard brûlant la silhouette élancée de la nouvelle venue. Il est évident que toutes les deux la trouvent à leur goût. Il serait difficile de réagir autrement. Muriel est splendide avec ses longs cheveux d’or qui roulent en crinière soyeuse sur ses épaules. Elle est vêtue avec élégance et sobriété, tout en noire, d'une longue robe en résille, avec un décolleté brodé et pailleté qui enserre sa petite poitrine. Les fines bretelles croisées dans son dos dévoilent ses épaules délicates, rehaussant la grâce de sa gorge et son cou graciles. Paniquée, elle veut faire demi-tour, mais Coralie la lâche en douceur au milieu de la chambre.

Muriel se fige dans un silence suffocant. Fabienne referme derrière elles la porte à clefs. Elle a dans les yeux une expression de joie sexuelle si effrayante que Muriel en a le souffle coupé. Elle se sent prise au piège, avec la sensation que la pièce se rétrécit brusquement, l’étouffant d’une appréhension irraisonnée, dans une chaleur moite et suffocante. Elle reste plantée là, tremblante et interdite, tandis que Coralie vient de s’installer sur le rebord du lit, une jambe pliée et l'autre se balançant doucement dans le vide, arborant une expression suave et contemplative. Elle s'étire comme une chatte amoureuse, cessant d’observer Muriel pour reporter son attention sur Fabienne. Muriel, d’instinct, se réfugie dans un coin d’ombre. La respiration sifflante, elle se contente d’observer les deux femmes qui se contemplent langoureusement.

-    Fabienne, montre à cette hétéro coincée ce que deux femmes peuvent faire ensemble…

Fabienne, avec une souplesse toute féline, s'approche de Coralie d'un pas lent et calculé. Comme conquise d'avance, cette dernière la regarde approcher avec impatience, déjà frémissante… Fabienne s’assoit à côté d’elle, l’enlace étroitement, son visage s'approche du sien, puis elle sort d'entre ses lèvres épaisses une langue frétillante qui agace les lèvres closes de sa compagne. Celle-ci entrouvre aussitôt sa bouche, répondant au baiser avec fougue. D'un geste doux, sans cesser de l’embrasser, Coralie s'empare de ses seins opulents et en caresse habilement les pointes dardées, par-dessus sa robe. Fabienne émet un long soupir extasié. Elle se colle davantage contre elle, lui caressant aussi les seins et en concentrant ses attouchements sur les mamelons. Un instant, elles cessent de s’échauffer pour tourner ensemble la tête vers Muriel :

-    Viens avec nous…

C’est une voix onctueuse, pleine de promesse. Elles l’invitent d’un geste à venir les rejoindre.

Muriel vacille, les jambes tremblantes. Jamais un spectacle ne lui a paru aussi beau, aussi esthétique, d’un érotisme intense. Mais de juste regarder à passer à l’acte, il y’ a un fossé qu’elle ne veut pas franchir. C’est éperdue qu’elle secoue négativement la tête. Les deux femmes haussent les épaules avec incompréhension, et l’ignorent en commençant à se dévêtir. Elles le font lentement, chacun de leur geste étant fait pour attiser le désir.

Puis elles arrêtent leur geste, juste en soutien-gorge, splendides dans leur impudeur et leur fierté, comme jouant avec leur désir qu’elles veulent entretenir le plus longtemps possible. Elles toisent leur future proie avec défi, en attendant la suite… Muriel ne bouge toujours pas. Alors les deux femmes se jettent l’une sur l’autre avec une faim brûlante, s’enlaçant et s’embrassant comme si leur vie en dépendait. Fabienne est celle qui s’échauffe le plus sérieusement, démarrant au quart de tour, alors que Coralie semble mieux maîtriser la situation.

L'urgence de passer à l'étape supérieure se brise net lorsque celle-ci, avec un petit sourire sadique, l’abandonne soudainement. Fabienne, frustrée, résiste à la tentation de se jeter sur cette femme joueuse qui la nargue impitoyablement. Son état est communicatif. Muriel est aussi brûlante de fièvre, si faible que la tête lui tourne et, pour échapper à un début de vertige, elle se laisse choir mollement sur un large fauteuil, contemplant la scène dans un état presque hypnotique. D’un geste dédaigneux, Coralie ordonne à Fabienne de s’éloigner, allant retrouver la brune et la rousse qui, nerveuses, se lassaient difficilement de ce simple rôle de voyeuse. D'un pas lent, Coralie s'approche maintenant de Rachel. Avec douceur, elle lui prend les mains et les porte jusqu'à ses seins. Muriel pousse un petit cri étranglé, puis son visage s'empourpre encore plus violemment.

-     Mais elle rougit ! Halète Fabienne de l’autre côté de la chambre.

Muriel veut retirer ses mains, mais l'autre la force à les garder sur sa poitrine. A travers le tissu du soutien-gorge, elle sent quand même les pointes se durcir au creux de ses mains, la piquant d’une délicieuse brûlure. Le désir la submerge à son tour, comme une vague immense. Figée sur place, elle porte un regard écarquillé sur cette lourde poitrine qu’elle touche malgré elle, puis détourne pudiquement les yeux tandis que le sang ne cesse de lui monter au visage.

-          Mais elle a l'air d’aimer ça !” s'écrie la sculpturale Palombra, de l’autre côté de la pièce.

Coralie ne répond pas. Elle saisit les deux mains de Muriel et l’oblige à se lever. La plus petite résistance lui aurait interdit d’insister, mais Muriel, telle une poupée de chiffon toute molle, sans volonté, se dresse sur ses jambes tremblantes et se laisse guider jusqu’au lit. Coralie appuie sur ses épaules pour la faire asseoir. C’est tremblante de tout son corps que Muriel se retrouve assise sur le rebord du lit, si confuse et éperdue qu’elle jette un regard apeuré autour d’elle avant de baisser timidement la tête.

Elle ne voit pas Coralie qui s’écarte, se tournant en même temps vers Palombra pour l’inviter d’un geste à approcher. Celle-ci ne se fait pas prier. Coralie prend plus de recul, cédant la place à la volcanique italo-américaine qui s’assoit doucement à côté de Muriel, se collant étroitement à elle. La chaleur de son corps et ses formes affriolantes provoquent instantanément une réaction nouvelle qu’elle ne peut maîtriser. Ni répulsion ou indifférence, mais une étrange bouffée de chaleur qui prend possession de tout son corps et lui noue l’estomac et le bas-ventre d’une excitation sans nom. Un dernier sursaut de conscience la fait réagir.

-     Attendez… Il ne faut pas…

Palombra tend la main et lui frôle l’avant-bras dans un geste d’apaisement. Muriel sursaute, relève lentement la tête.

-    Je suis mariée et fidèle et…

Palombra n’a qu’à tendre le cou pour la faire taire.

Ses lèvres humides et chaudes ont une infinie douceur, et Muriel gémit de surprise devant les délicieuses sollicitations de la langue qui s’est déjà habilement faufilée entre ses dents.

 

 

Elle y répond malgré elle et découvre aussitôt qu’elle embrasse divinement bien, avec un art consommé à rendre n’importe quelle femme folle de désir. C’est dans cet état qu’elle se retrouve rapidement, lui mordant presque sauvagement la bouche alors qu’elle ne cesse de la provoquer en l’embrassant voluptueusement, ondulant en même temps des hanches contre elle. N’ayant jamais échangé un baiser aussi long et aussi fougueux, elle doit s’écarter un instant pour reprendre son souffle. Le désir qu’elle lit dans ses beaux yeux en amande lui donne le vertige. Elle voit s’entrouvrir ses belles lèvres sensuelles et respire en même temps son parfum capiteux. Elle comprend alors qu’elle est une femme perdue. Jamais elle n’aurait imaginé qu’une autre femme ne lui ferait autant d’effet, et ce n’est pas sa robe qu’elle ouvre lentement, dévoilant son corps à moitié nu, qui lui fera reprendre ses esprits. Même à peine éclairée, sa peau est brune, parfaite, pleine de volupté, si rayonnante de fièvre qu’elle en semble vivante. Si animée de sensualité qu’elle a le don incroyable de l’émouvoir, la saisissant d’une fièvre incontrôlable. Affolée, elle ne peut s’empêcher de laisser glisser son regard sur les seins épais qui se gonflent au rythme d’une respiration saccadée. Le soutien-gorge dissimule à peine les petites pointes brunes qui se dressent aux bouts de seins fermes et orgueilleux Son regard descend le long du corps élancé, des hanches souples aux langues jambes sublimes. Comment le corps d’une femme pouvait être aussi beau et troublant ? Palombra sourit devant son air émerveillé, ce qui le fait rougir davantage. Elle ne fait même pas attention à Coralie qui, à deux pas d’elles, se déshabille à son tour. Aveugle, elle revient se blottir entre les bras de Palombra, cherchant aussitôt sa bouche. Affamées, leurs lèvres se retrouvent avec une telle fougue qu’elle se rend à peine compte qu’elle est en train de la déshabiller.

Des frissons la secouent alors qu’elle se retrouve juste vêtue de ses dessous, et elle arrête la main qui commençait à faire glisser son string le long de ses jambes. Elle se retrouve à moitié nue, frémissante d’extase alors que cette même main féminine, extrêmement experte, glisse sur sa peau, sur son ventre, lui faisant l’effet d’une décharge électrique.

Des frissons qui ne cessent de monter en puissance alors que Coralie vient de les rejoindre, se collant derrière son dos, glissant sa bouche et sa langue sur sa nuque.

Haletante, Rachel se tourne vers elle. La chaleur et le parfum enivrant de ce nouveau corps finissent de l’affoler. Son regard chavire alors qu’elle affronte la beauté envoûtante de cette femme qui se colle à elle, se fondant dans sa chair. Elle a gardé son soutien-gorge qui entrave toujours ses lourds mamelons. Elle a des seins réellement superbes, hauts placés, d’un galbe et d’une rondeur parfaite, gonflés de désir. Rachel les dévore du regard, résistant à l’envie de les prendre dans sa main. Toutes trois, ainsi vêtues de leur seule lingerie de luxe, sont d’une beauté incomparable, un érotisme raffiné et encore plus esthétique que si elles étaient totalement nues. Une situation qui ne dure pas éternellement… Après avoir plongé leurs langues simultanément dans la bouche de leur nouvelle compagne de jeu, finissant de l’affoler de baisers enfiévrés, elles finissent de la déshabiller et, devant les gestes pudiques de leur partenaire un peu affolée, la prennent en pitié, respectant ses désirs de rester vêtue.

 

-          Attends, ne bouge pas… lui susurre Coralie d’une voix fiévreuse.

Elle se dirige vers Fabienne et lui ôte son déshabillé pour le prêter à Muriel. Celle-ci,      stupéfaite, se retrouve vêtue d’une légère nuisette en soie, encore plus sexy et excitante.

 

-          Tu le gardes ou tu le retires, c’est toi qui décide, lui dit-elle avant de l’allonger sur le lit.

A  SUIVRE...

Ou Muriel perd toute retenue et se perd dans un trio lesbien aussi pervers que décadent, livrée à ses pulsions les plus animales... ( Par code allopass, à moins de 2 euro, sans carte de crédit)

http://divineinnocente.onlc.fr/35-Luxure-et-Libertinage-2.html

 

        

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Par nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : Les femmes poilues
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Mercredi 11 octobre 3 11 /10 /Oct 13:28

49-300x166Quand une femme mariée un peu trop sage se jette dans les bras d’une lesbienne déchaînée. Pour lui tendre un piége. Pour servir d’appât. Un plan presque parfait… Sauf qu’elle n’avait pas prévue d’y prendre goût, trahie par son propre corps et des nouvelles pulsions animales    

Avant, lorsque Nadia joue son rôle à la perfection, entre réticence et hésitation :

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Aprés, lorsque des désirs nouveaux et incontrôlables vont l’emporter dans des étreintes interdites :

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  David se renverse en arrière et éclate de rire : 

- Non, c’est pas vrai ! Tu lui as dit que tu étais frigide ?

 

Il rit tellement que la chaise sur laquelle il est assis grince dangereusement.

 

Nadia lui sourit avec malice en répondant :

 

- Oui, et c’est venu comme ça, de but en blanc ! Ecoute, il fallait bien que je trouve quelque chose pour calmer ses ardeurs !

 

- Oui, mais quand même ! C’est là un sacré mensonge, tu devrais avoir honte !

 

- En tout cas, cela a fonctionné. Elle était prête sinon à me sauter dessus comme une lionne affamée.

 

Tout en parlant, elle pose sur la table de la cuisine deux tasses de café, un chocolat chaud, et un panier avec croissants et pains grillés.

 

David hoche la tête avec incompréhension. Il se lève pour terminer de nouer sa cravate dans le reflet du micro-ondes. Lui tournant le dos, il ne cesse pas pour autant de parler :

 

- Ecoute, on en a suffisamment discuté, mais je trouve que tu joues là un jeu dangereux. Et lui dire ensuite que tu es sans doute une lesbienne qui s’ignore ! Là, tu y vas fort ! Si ce n’est pas de la provocation !

 

- Il fallait bien que je réveille son intérêt après cette douche froide ! Je ne dois surtout pas la décourager. Et, quand elle fera son faux pas, je dois en avoir la preuve. La filmer à son insu lorsqu’elle me fera des avances beaucoup trop flagrantes pour ne pas être contestées par qui que ce soit. Surtout par mon père.

 

David se retourne et lui jette un regard glacial.

 

- Tout cela ne te ressemble pas… Cela va à l’encontre de tes principes. Tu es une femme honnête, droite, une incurable romantique, rien à voir avec ce rôle d’allumeuse que tu t’efforces de jouer.

 

- Le destin en a décidé autrement, je n’ai pas le choix.

 

- Tu es une vraie tête de mule alors je ne chercherai plus à te dissuader… Mais ta méthode n’est sans doute pas le meilleur moyen pour la piéger. Je pense qu’il y’ a d’autres solutions…

 

Elle l’observe avec tendresse. Elle le trouve encore plus craquant lorsqu’il prend cet air contrarié. Fraîchement rasé et élégant dans un costume gris anthracite admirablement coupé, David est un bel homme, brun aux yeux marrons clairs, svelte et athlétique. Son fiancé, le père de son enfant. Et, même s’il a sans doute raison, Nadia est décidée à ne pas faire marche arrière. La machine est en route. Jamais elle n’a été si déterminée. Et prête à tout pour parvenir à ses fins, usant de mensonges et de manipulation dans la plus grande immoralité, ce qui allait à l’encontre de son éducation, comme venait si bien le dire David… Peu importe. C’était pour la bonne cause. Sauver son père d’un mariage désastreux et de la ruine. Ce dernier, veuf depuis huit ans, était tombé amoureux de Lucrèce Gallis, rencontré à un vernissage. Jusqu’ici, rien d’anormal… Sauf que son père était le plus éminent et richissime chirurgien esthétique de Paris, et surtout l’homme le plus convoité par toutes sortes de femmes vénales et croqueuses de dot. Un coup de foudre brutal et des projets d’avenir aussi soudain avaient vite éveillés les soupçons de Nadia, toujours aussi prompte à protéger son père et ses intérêts. Ainsi, sans connaître Lucrèce, elle avait fouillé son passé. Deux mariages et deux morts accidentelles des maris. Etrange coïncidences où la veuve éplorée avait à chaque fois hérité de grosses fortunes. De quoi se poser des questions mais pas suffisamment pour remettre en doute la moralité de Lucrèce. Surtout que les morts étaient à chaque fois naturelles, et classées sans suite par la police. Mais, pour Nadia, l’imagination s’était enflammée… Et s’il s’agissait de meurtres déguisés en accidents ? Et si Lucrèce était une mante religieuse qui se débarrassait sournoisement de ses maris milliardaires pour toucher le pactole ? Aussi, en fouinant un peu plus, Nadia avait eu vent du suicide raté d’une de ses meilleures amies, effacée ensuite de son cercle d’amis comme si son acte était suffisamment honteux pour mettre un terme définitif à une amitié vieille de douze ans. Intriguée, Nadia avait suivie la piste de cette mystérieuse amie, pour finalement la rencontrer. Et en rester abasourdie. L’amie en question avait tenté de mettre fin à ses jours par amour. Par amour pour Lucrèce, avec qui elle vivait une passion secrète et tumultueuse depuis six ans, à l’insu de tous. Ainsi, Lucrèce était lesbienne, ou bisexuelle, peu importe… Et une tueuse aussi vénale qu’implacable. Tous ses mariages étaient mensonges et duperies. Pour s’acquérir une partie de leur fortune. Et, de son vivant, Nadia empêcherait cette femme de nuire à son père, l’homme qu’elle chérissait le plus au monde. Devant le refus de l’amie à témoigner ou à comploter contre son ancienne amante, Nadia avait été seule pour faire entendre raison à son père. Un combat perdu d’avance… On ne peut lutter contre les affres d’un amour aveugle. Son père était envoûté, éperdument amoureux de Lucrèce, enchaîné corps et âme. Mais Nadia n’était pas du genre à baisser les bras. Elle sauverait son père contre son gré. Aussi l’idée de piéger Lucrèce était venue naturellement, servir appât, réveiller chez Lucrèce de vieux démons en la séduisant. Et, lorsqu’elle celle-ci ferait le faux pas, tout filmer. Lucrèce n’aurait plus alors le choix. Larguer les amarres en abandonnant ses projets de mariage si elle ne voulait pas que la vidéo la compromettant finisse entre les mains de l’homme sur lequel elle tissait sa toile. Un plan simple et efficace. Cela ne prouverait en rien les meurtres de ses anciens maris, mais dévoilerait au moins au grand jour sa malhonnêteté et tous ses mensonges. Suffisamment pour l’éloigner de son père. Et, qui sait, en la poussant dans ses derniers retranchements en usant de charme pour la rendre folle d’amour, elle réussirait peut-être à la pousser aux confidences, toujours avec la vidéo à l’appui. Un jeu très dangereux, elle en est consciente. S’enfoncer elle aussi dans le mensonge pour prendre cette femme à son propre piège. Franchir certaines barrières dont elle ignore tout.

 

- Ne t’inquiète pas, je resterai prudente. Je l’allume un peu, c’est tout, pour la pousser à la faute…

 

- Qui joue avec le feu… Enfin, j’espère qu’elle est moche, ce qui limite les risques.

 

- Les risques ?

 

- De t’y brûler !

 

- Aucun risque. Belle ou moche comme tu dis, c’est une femme et je n’ai jamais été attirée par les femmes.

 

- Et celle-ci, elle est comment ?

 

- Assez belle, je dois le reconnaître. Grande, sexy, très distinguée. Brune aux formes plantureuses. La classe de la tête aux pieds. Très coquette et narcissique aussi…

 

- Formidable ! Et cela ne t’inquiète pas ? Enfin, cela dévoile une autre facette de ta personnalité.

 

- Ah ? Laquelle ?

 

Le regard de David pétille de malice.

 

- Ce côté sombre de ta personnalité. Sulfureuse et manipulatrice…

 

Il préfère ironiser. Malgré tous ses efforts pour la dissuader de mettre son plan à exécution, et au nombre d’incessantes disputes, il a compris qu’elle ne changerait pas d’avis. C’était chez elle une vraie obsession, son combat, au point d’avoir pris un congé sans solde de deux mois – elle était secrétaire médicale – et s’être inventée une fausse identité, un faux curriculum vitae, pour se faire embaucher dans l’Agence Immobilière de cette Lucrèce Gallis. Cette détermination forcait le respect. Il avait alors compris que la douceur tranquille de Nadia était avant tout l’expression de sa force.

 

Alors, maintenant, autant prendre toute cette affaire à la légère…

 

- Luc, le petit déjeuner est servi ! Dépêches-toi, tu vas être en retard à l’école.

 

C’est Nadia qui vient de crier depuis le seuil de la cuisine.

 

De petits pas dévalent les marches en trombe avant le claquement d’une porte. Inquiète, elle se tourne vers son fiancé.

 

- Il a toujours ses maux d’estomac. Je vais reprendre un rendez-vous, ce n’est pas normal… Son traitement est inefficace.

 

Le téléphone qui sonne à ce moment l’oblige à sortir de la cuisine. David engloutit son café, se lève et remet le bol de chocolat chaud de leur fils dans le micro-onde. Trente secondes, pas plus… A cet instant, Nadia jaillit dans la cuisine, lui intimant d’un geste nerveux à éteindre le micro-onde qui fait trop de bruit. Intrigué, il s’exécute. Il comprend que quelque chose ne va pas. Sa fiancée semble agitée, le portable collé à l’oreille d’une main crispée.

 

- Oui, bien sûr, Madame… Je m’arrangerai pour me libérer… Aucun souci, je serai prête.

 

Puis elle reste sans voix avant de balbutier :

 

- Trois jours ? C’est… c’est long… Oui, bien sûr, je comprends…

 

Elle laisse planer un long silence avant de lâcher dans un soupir :

 

- D’accord. Vous pouvez compter sur moi.

 

Elle éteint son portable puis observe longuement son fiancé qui lui rend son regard, tout aussi perplexe.

 

- Le piège se referme, ça y’ est ! Elle a besoin de mes services pour un déplacement à Chartres, un gros contrat qu’elle veut être la seule à négocier, et qui nécessite apparemment deux à trois jours de présence sur place.

 

Il est aussi inquiet qu’elle est nerveuse et excitée… Oui, c’était cela, la situation semblait l’amuser, une dose de danger aussi excitante qu’inquiétante.

 

- Et bien, ta petite comédie a fait son effet, commente t-il avec dépit. Elle n’a pas tardé à trouver un prétexte bidon pour t’éloigner et se retrouver seule avec toi.

 

- Ne t’inquiète pas, je gère. Dans cette histoire, c’est moi qui tire les ficelles et qui mène la danse.

 

David ne dit rien. Sa fiancée est littéralement inconsciente, ayant la fâcheuse tendance à pécher par excès de confiance. Et il n’est vraiment pas certain qu’elle contrôle aussi bien la situation…

A  SUIVRE ICI... Ou Nadia, évidemment, ne va plus rien contrôler...12-300x166 

 

Par nicogarner - Publié dans : La Veuve Noire. - Communauté : Les femmes poilues
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Mercredi 11 octobre 3 11 /10 /Oct 13:28

83Quand une femme mariée un peu trop sage se jette dans les bras d’une lesbienne déchaînée. Pour lui tendre un piége. Pour servir d’appât. Un plan presque parfait… Sauf qu’elle n’avait pas prévue d’y prendre goût, trahie par son propre corps et des nouvelles pulsions animales…

Jeune femme heureuse et épanouie, Nadia trouve bien étrange la rapidité avec laquelle son père est tombé sous le charme de la volcanique Lucrèce, à la personnalité sulfureuse. Inquiète, elle enquête discrètement et ne tarde pas à découvrir que Lucrèce est une femme vénale et dangereuse, déjà mariée plusieurs fois et veuve fortunée, ses deux maris précédents étant tous décédés dans des circonstances inexpliquées. Lorsqu’elle apprend de surcroit une liaison secrète entre Lucrèce et une autre femme, Nadia trouve enfin le moyen de démasquer la criminelle : servir d’appât et se laisser séduire pour la confondre. Un piège qui va se retourner contre elle, l’emprisonnant dans une toile d’araignée beaucoup trop voluptueuse pour s’y défaire…

 

Dans les environs de Chartres, deux semaines plus tard.

Un hôtel de charme, véritable moulin qui élève sa façade ocre au dessus de la rivière de l’Huisne, au cœur d’un parc ombragé.

Romantique, tranquille, c’est un écrin de verdure idéal pour les amoureux.

Un charme qui laisse Nadia indifférente.

La chambre est aussi conviviale et reposante, spacieuse, mêlant pierres et poutres en bois dans des tons chaleureux.

C’est celle de Nadia. Lucrèce a la même, juste en face, mais vient de trouver un faux prétexte pour la rejoindre.

Elle veut l’aider à trouver une tenue appropriée pour un dîner dans un restaurant gastronomique, en plein centre ville.

Rachel n’est pas dupe. Nadia est sur des charbons ardents, impatiente de la conquérir, et tout va se jouer dans les minutes qui viennent.

Elle a fait ce qu’il fallait pour la mettre dans un tel état.

Auparavant, dans la chambre de Lucrèce, elles ont fait quelques essayages. En toute innocence, comme deux amies qui s’échangent leur secret de toilette et leurs atouts de séduction. Sauf que les regards gourmands de Lucrèce n’avaient rien d’innocents. Ses yeux embués de désir en disaient longs sur ses véritables envies. Et Nadia avait feint de l’ignorer, jouant la carte de l’insouciance, tantôt effrontée ou pudique, espiègle ou ingénue, le feu et la glace… Pour un cocktail explosif qui l’étonnait elle-même. Tout cela était si étranger à sa vraie nature. Depuis qu’elle avait laissé derrière elle sa petite vie trop tranquille, seule dans sa quête de vérité et de justice pour confondre cette femme, l’étrange sensation de tourner le dos à son fiancé se faisait plus pressante, comme si une part d’elle-même, essentielle, prenait une tournure définitive. Comme un point de non-retour qu’elle est incapable d’expliquer. Est-ce parce qu’elle se prend au jeu de cette mission solitaire ? Ou est-ce le fait de se sentir désirable et audacieuse, dévoilant des ombres de sa personnalité dans cette troublante partie de séduction ? Elle ne le sait pas. Comme elle préfère ignorer la beauté vénéneuse de sa patronne qui, en tenue sexy ou en sous-vêtement, est d’une redoutable beauté. Comme le disait si bien David, les choses seraient plus faciles si Lucrèce était « moche ». Ce qui est loin d’être le cas…

Alors, lorsque Lucrèce s’est montrée de plus en plus entreprenante, la poussant à aller plus loin dans leurs poses suggestives en sous-vêtements, elle avait compris qu’il était temps de battre en retraite, regagnant au plus vite sa chambre. Là où elle a installé le camescope, caché sous une pile de vêtements, objectif braqué sur le lit, dans un placard légèrement entrouvert.

Tout est en place. Elle enclenche vite l’enregistrement du camescope avant que Lucrèce ne jaillisse dans sa chambre. Car celle-ci, dans un état de surexcitation incontrôlable, ne va pas tarder à apparaître.

Anxieuse, elle laisse un soupir résigné. Voilà, c’est fait. Elle ferme les yeux, serre les poings. Sa gorge se noue en même temps qu’elle sent les larmes jaillir et elle lutte de toute sa volonté d’un « non » étouffé et rageur.

Il est trop tard pour reculer, elle doit aller jusqu’au bout.

Elle sursaute imperceptiblement lorsque la porte s’ouvre derrière elle, laissant pénétrer les effluves capiteux d’un parfum féminin, celui de Lucrèce.

Au bruit du verrou qui déclenche la fermeture de la porte, elle sent sa gorge se serrer. Le clic à peine audible, si anodin, sonne comme un glas.

« C’est le moment » soupire t-elle intérieurement. « Seule et enfermée dans cette chambre avec une femme aussi dangereuse que manipulatrice. »

Elle ne se retourne pas, cherchant à contrôler ses émotions. Garder la tête froide coûte que coûte.

Elle sent la présence de Lucrèce derrière elle mais l’ignore. Elle reste toujours impassible lorsqu’elle se colle contre son dos, s’appuyant un peu plus sur elle en posant sa main sur son ventre de la façon la plus naturelle.

- Nadia, j’ai tellement envie de toi… lui susurre Lucrèce au creux de l’oreille.

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Là, Nadia ne peut plus feindre l’ignorance. Il est temps de l’affronter, marquer la surprise. A contre cœur, elle se retourne.

- Que dites-vous, Madame Gallis ?.. Je ne comprends pas.

- Appelle-moi Lucrèce, je te l’ai déjà dit… Nous sommes des amies maintenant.

Elle s’approche encore, légère, et un parfum capiteux enveloppe Nadia. Elles se font face et Lucrèce en profite pour se serrer davantage contre sa secrétaire qui a le dos plaqué contre le mur. Elle s’amuse à la provoquer en lui emprisonnant une cuisse entre les siennes. Nadia écarquille les yeux de stupeur, incapable de se reculer. Lucrèce tremble comme une jument en rut, collée à elle, entourée par le tournoiement de sa chevelure.

Pourtant, il lui faut s’approcher du lit, là où tout se filme. Heureusement que le camescope enregistre aussi le son dans très bonne qualité stéréo. Elle doit la faire parler le plus longtemps possible…

- Mais, Madame… Vous aimez les hommes, vous allez vous marier !

- Les hommes ne m’intéressent pas, ce sont tous des gros porcs totalement nuls au lit ! minaude Lucrèce en lui adressant un clin d’œil. Mais les femmes, elles, au lit sont divines, les meilleures amantes que j’ai connues…

D’une secousse de la tête, elle chasse ses cheveux de jais de ses épaules et la fixe de ses yeux de braise. Nadia, fascinée, imagine alors une vampire cherchant à l’hypnotiser, pour mieux lui soutirer toute son énergie. Elle tente d’échapper à son emprise.

- Mais pourquoi vous marier alors ?

Difficile d’engager la conversation alors que l’autre ne cesse de chercher à vous embrasser.

231-300x166 Tortillant la tête au risque d’attraper un torticolis, Nadia y parvient. Mais elle ne peut empêcher les baisers et les coups de langue sur sa joue, son cou, son menton, le tout prodigué avec une telle sensualité qu’il lui est de plus en plus difficile de rester concentrée.

A  SUIVRE ICI...

 

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Par nicogarner - Publié dans : La Veuve Noire. - Communauté : petites culottes pour grosses chattes
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