Histoires Erotiques.

Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 19:26

le fossé est grand entre le fantasme et l'acte. D'ailleurs, lorsqu'elle femme n'a connu que des hommes, comment se retrouve-t-elle face à un corps de femme ? Comment naît le désir ? Autant de questions que ne se posait certainement pas Jade, enlisée à presque 40 ans dans une routine sexuelle qui ne l'inquiétait aucunement. Mais voilà, un soir d'orage, de fièvre érotique, d'audace, elle répond un peu trop vite au défi de son mari Yannis, et accepte stupidement de se prêter au jeu, séduire une lesbienne, sans aller plus loin. Malgré sa méfiance, elle se laisse donc prendre au jeu, sous le charme d'une femme un peu plus jeune, Anne, séduisante et charismatique, qui va l'entraîner dans un jeu de séduction beaucoup plus dangereux qu'elle ne le pensait, où elle va perdre le contrôle. Comme pour son mari, également présent dans la discothèque homo, aussi vite dépassé par les événements...

Jade va se retrouver confrontée à ses propres démons, une sexualité refoulée, où vont  émerger les ténèbres, des forces obscures, sa vraie nature. Une autre femme. Ardente, passionnée, indécente, sauvage. Elle a ouvert la boite de Pandore, sans prendre conscience du danger car cet univers lui était complètement inconnu. Trop tard. Elle va se retrouver comme prisonnière de ce rapt fou et démentiel, un continent de plaisir inconnu et intense, qui va bouleverser à jamais sa vie sentimentale et sexuelle. Excès, fureur, démesure, pulsion sauvage, ravage, ce sont ces quelques mots qui vont résumer cette expérience bouleversante, où elle a succombé corps et âme.  Pour son bonheur ? Pour son malheur ? A vous de décider en vous laissant emporter par son histoire...


Anne se retourne, allonge le bras et éprouve aussitôt un angoissant sentiment de frustration. Elle ouvre difficilement les yeux, encore plongée dans un demi-sommeil. Elle se redresse malgré tout avec brusquerie en réalisant que Carole, debout prés du lit, se rhabille, lui tournant le dos. Anne s'affole.

-     Tu t'en vas déjà ? Quelle heure est-il ?

-     Midi passé. Je dois rentrer.

Anne reste assise, les jambes sous le drap. Elle remet de l'ordre dans ses idées. Elle a dragué Carole cette nuit, à l'anniversaire de Matthias, alors que la Fête arrivait à sa fin. Elle l'a séduite assez facilement. Carole noyait son chagrin dans l'alcool, en quête d'une épaule amie, et décidée à passer du bon temps pour oublier sa fureur et sa petite amie avec qui elle venait de rompre. Anne a été là au bon moment, et elle aussi avait une déception amoureuse à oublier. Elles se sont consolées mutuellement. Déchaînées, fougueuses, elles ont fait l'amour comme on se bat, avec rage. Après chaque étreinte, leur colère intérieure et leur envie de se défouler rallumaient sans arrêt leur désir. Carole, plus âgée, d'apparence plus masculine et sportive, s'est comportée comme une tigresse affamée, en proie aux exigences d'une libido presque désespérée. Dominatrice, elle a mené au départ le jeu dans des ardeurs impérieuses, autoritaires. Mordant, griffant, léchant, sa sauvagerie égalait sa perversité. Elle semblait ne pas vouloir délaisser le moindre centimètre carré de ce jeune corps délicatement féminin, gonflé de tendres secrets, doux et grisant, dont les trésors la comblaient. Anne, emportée par cette frénésie érotique, a répondu docilement aux sollicitations qui l'embrasaient. Et, peu à peu, les rôles se sont inversés. Anne, au premier abord timide et fragile, a toujours trompé son monde. En amour elle est incomparable, tendre, câline, d'une imagination raffinée. Elle a attendu le moment propice pour affirmer son expérience, et l'a soumise à ses jeux érotiques, la guidant et l'initiant dans des voluptés infinies.

Carole s'est alors abandonnée, étourdie, anéantie, à bout de forces… Puis, aussitôt son excitation envolée, des regrets amers l'ont envahie, une lassitude doucereuse, qui est presque du dégoût… Cette jolie brune, aux allures masculines et aux courbes si féminines, lui a trop donné, et s'est acharnée avec trop d'attention, comme si elle voulait se l'attacher pour toujours. Cette avalanche de tendresse est vite devenue étouffante. Carole n'est pas mûre pour une relation sérieuse. Distante, elle se dépêche de se vêtir. Anne à compris. Les mots sont inutiles. Elle hésite à la retenir, puis s'étend sans un mot sur le coté, lui tournant le dos. Le drap qui la recouvre s'agite au rythme de ses sanglots, ses épaules nues tressautent convulsivement. Elle ne se retourne même pas lorsque, sans un mot, Carole quitte la chambre. Anne n'en est pas à sa première déception, mais elle n'arrive toujours pas à s'endurcir. Pourtant elle devrait. Sa naissance a déjà été source de malheurs. Elle est à l'origine une catastrophe, et ne sait que causer déceptions sur déceptions. Pour son père, qui ne lui a jamais pardonné d'avoir provoqué la mort de la femme qu'il aimait le plus au monde. Coralie est morte en mettant au monde leur fille, Anne. Il a aussitôt rejeté cette enfant, dans l'incapacité de l'aimer, et de lui pardonner. Il l'a confié très rapidement à un pensionnat, se limitant à de brèves visites, une ou deux fois par an. Ce rejet, ce silence lourd de reproches, a enfoncé Anne dans un effroyable sentiment de culpabilité. Sa mère était morte par sa faute. Son père était malheureux et brisé par sa faute. Et sa découverte très tôt de son homosexualité ne fit qu'aggraver son mal de vivre, son désarroi. Éduquée dans une institution religieuse, elle-même croyante et pratiquante, elle ne pouvait pas concevoir de se sentir attirée par des pulsions contre-nature, et essaya d'évacuer tous ces fantasmes dans les prières et la solitude. Elle était tentée par le diable, les démons de la chair, les pires péchés, elle était condamnée à vivre d'affreux tourments si elle ne parvenait pas à refouler toutes ces maudites pensées ! Et durant des années elle se révolta de toutes ses forces contre ces passions sataniques qui bouillonnaient dans ses veines et la possédaient d'horribles émois. La mort de sa mère n'était-elle pas une punition, parce qu'elle était née lesbienne ? Anne, en grandissant, devint homophobe, et en rejetant sa propre nature n'osait même plus se regarder dans la glace. Elle se détestait. Et c'est sa rencontre avec l'un de ses professeurs, au lycée, qui changea sa vie. Elle s'appelait Mireille, de vingt ans son aînée, et devint sa mère spirituelle, sa confidente, sa meilleure amie, tout cela à la fois. Puis enfin sa maîtresse, son amour. Cette passion lui permit de franchir le pas et de mieux s'accepter telle qu'elle était. Leur rupture la replongea dans des abîmes de profonde détresse, où le cœur brisé elle se perdit dans des aventures sans lendemain, sans amour, sans espoir, comme des pansements pour l'aider à cicatriser et oublier. Et réalisant aussi que le célibat n'était pas fait pour elle, synonyme d'angoisse existentielle où elle se sentait brutalement moche, inutile, et si vulnérable… Sa vie fut jalonnée d'instants trépidants, heureux, et brusquement des pires angoisses, au gré de ses amours ou de ses vides affectifs… Et, en ce moment elle se sent plus seule que jamais. Le cœur brisé en mille morceaux par son dernier amour, une femme mariée, sa plus belle rencontre, celle qui lui a fait redécouvrir la passion et l'extase. Bien plus que Mireille. Bien plus que Christelle, le deuxième amour de sa vie... Non, là, cela avait été plus fort, plus intense, plus magique. Sa première hétéro, elle qui avait toujours fuie les hétéros. Trop indécises, trop compliquées... Mais là les circonstances avaient été tellement insolites, absurdes, un simple jeu qui s'était accéléré et avait pris une direction déroutante et imprévisible. Où cette femme mariée avait fini par succomber à ses avances, avec toutefois certaines réserves. D'abord déroutée, un mélange de fascination, d'excitation et de peur aussi… Il lui a fallu plusieurs heures pour briser cette crainte, la mettre en confiance, et enfin arriver à ses fins, et ce qui s'était ensuivi avait été une sarabande de passion effrénée, de sexe intense, où la femme mariée s'était révélée la plus incroyable et surprenante amante. Pour finalement se détourner d'elle pour des raisons stupides de morale et de bienséance. Endoctrinée par une société bien -pensante qui l’empêche d'ouvrir les yeux et accepter sa vraie nature. Alors oui, elle se sent terriblement seule, pourchassée par la malchance, celle qui lui refuse le bonheur et une relation stable.

- Oh, Jade, je t'aime tellement ! Reviens-moi, reviens-moi s'il te plait !

Des suppliques qui, comme d'habitude, vont se perdre dans le néant. Une vie de déceptions et d'injustice...

Le même jour, au soir, trente kilomètres plus à l'ouest, le soleil couchant embrase les eaux du canal du Midi, noyant de ses rayons mordorés une péniche qui suit pesamment le cours à quelques kilomètres de Béziers. Deux autres péniches, à cent mètres d'intervalle, se croisent, tout doucement, semblables à des jouets sur un miroir immobile.

Assis à l'ombre des platanes, Yannis se laisse gagner par la sérénité des lieux. Oubliant presque son chagrin et sa souffrance. Il sent la main de Jade sur son épaule, qui la serre doucement. Ce simple contact est comme un choc électrique. A sa grande honte, une larme s'échappe et coure, brûlante, sur sa joue. Il cligne des yeux rapidement, incapable de parler, soulagé qu'elle se tient derrière lui et qu'elle ne peut la voir. Son autre main se pose sur son autre épaule, et Yannis sent la chaleur de son souffle sur sa nuque. Une charge érotique le parcourt comme un éclair, il tremble, sentant un fourmillement envahir tout son corps.

- Je suis désolée, murmure t-elle tout doucement.

Il déglutit, sent soudain une boule dans sa gorge.

Et pose enfin la question qui lui brûle les lèvres.

- Tu vas me quitter pour vivre avec elle ?

- Oui, je pense... Elle ne le sait pas encore mais je sais qu'elle n'attend que cela. Et maintenant j'en ai envie, très envie...

La voix se brise sous l'effet de l'émotion. Elle resserre son étreinte pour tenter de le réconforter. Avec tendresse et affection. Mais plus d'amour. Un amour qu'il a perdu à jamais depuis qu'elle est tombée follement amoureuse d'une autre femme. Toutefois, il lui reste un faible espoir qu'il exprime faiblement.

- Mais ne penses-tu pas que c'est juste un égarement passager ? Si c'est le cas je t'attendrai le temps qu'il faudra... Ne précipite rien. Prends le temps de réfléchir...

- Non, Yannis, je l'aime. J'ai besoin d'elle et elle a besoin de moi. J'ai lutté un moment contre cette attirance mais c'est un combat perdu d'avance et je dois me rendre à l'évidence. Je l'ai dans la peau. J'ai cette femme dans la peau et je l'assume. C'est en moi. Ma vraie nature. Je l'ignorais mais je suis faite pour ces amours-là... Avec elle.

Elle se glisse à côté de lui tandis qu'il acquiesce péniblement, sans la regarder.

- C'est de ma faute. C'est moi qui t'ai poussé dans ses bras.

A ce souvenir, il sent ses yeux le brûler, il cligne des yeux, surpris de se découvrir aussi malheureux et vulnérable. Lui d'habitude si fort, exubérant, bon vivant, grande gueule, prenant la vie avec dérision où tout est sujet à moquerie ou cynisme, sa façon à lui de se détacher et se protéger. Mais, là, toutes ses murailles viennent de se fissurer et tout son monde vient de s'écrouler. Elle place son bras autour de ses épaules en se rapprochant davantage. Ses cheveux lui balaient le visage, il en respire le parfum, shampoing frais mêlé à son odeur propre, chaude et enivrante. Une odeur dont il ne pourra jamais plus se griser.

- Promets-moi une chose, dit-il.

- Quoi donc ?

- Sois prudente. J'ai l'impression que tout va trop vite, tu t'emballes, tu t'enflammes, alors que tu la connais à peine. C'est peut-être juste un plan cul - différent et donc excitant - et elle t'a fait tourner la tête avec des trucs de filles qui t'ont chamboulés et...

Elle tourne brusquement la tête et le regarde dans les yeux sans ciller.

- Arrête, tu te fais du mal pour rien. Cela n'a rien à voir avec le sexe. On en a déjà parlé. C'est une question de peau, d'osmose, d'alchimie, je te l'ai déjà dit. Personne ne peut lutter contre cela. Même pas toi...

Ses yeux embués de larme brillent d'une flamme résolue. Vaincu, il baisse la tête, ses épaules semblent s'affaisser. Il prends sur lui pour ne pas insister davantage, par peur de la froisser, que le ton monte. Ils sont passés par tous les excès, des larmes à la colère, et tant d'émotions l'ont vidé et éreinté. Las, il ne dit plus rien, perdu dans ses pensées. Soulagée qu'il en reste là, elle relève la tête, écarte les mèches dorées devant son visage.

Que de douleur et de souffrance ! Elle reconnait à peine son mari, d'habitude si hilare, fanfaron et survolté. Là, plus de joie ni d'énergie... Un homme anéanti. Éteint...

Elle tente de repousser les sombres pensées qui l'assaillent, cette vie parfaite qu'elle est en train de détruire par amour pour une autre femme. Réduisant à néant tout un passé et toute une histoire en commun.

Ensemble, au cœur d'Agde, prés de Béziers, ils ont trouvé la vie dont ils rêvaient : une grande et vieille maison de village à retaper dans un petit village , un bar à acheter qui a toujours été le rêve de Yannis, et une mutation pour elle à quelques kilomètres de là. Une vie simple et rurale, sans les tracas de la ville, la pollution, ou les longs trajets en voiture depuis la banlieue. Tous les deux se sont connus à Paris. Son BTS d'assistante de direction en poche, elle s'est vue obliger de quitter son Aude natale pour la capitale, à la recherche d'un emploi. Puis elle est entrée à la Poste par hasard, d'abord un boulot d'été comme guichetière au bureau, puis ensuite comme factrice. Elle y a trouvé un métier qui lui plait, ainsi que son conjoint, Yannis, facteur titulaire d'une tournée mixte en voiture, confirmant la Poste d'être "la plus grande agence matrimoniale de la fonction publique". Assez vite, il ne lui ai plus venu l'idée d'échanger sa place contre un travail sédentaire de bureau, rivée derrière un ordinateur, avec un patron en permanence sur le dos pour exiger des résultats impossibles à atteindre. Alors elle a passé le concours, l'a réussi du premier coup, et a vite demandé sa mutation. Avec la certitude que son conjoint la suivrait jusqu'au bout du monde...enfin jusqu'au bout de son terroir d'origine. Quitte à sillonner des rues bruyantes et agitées en plein centre de Paris, elle préférait autant distribuer le courrier dans des petites routes de campagne dans la région qui l'avait vue grandir. En attendant que son rêve bucolique se réalise, elle s'est mariée, attendue, pris son mal en patience, faisant de son mieux pour préserver ce que l'anonymat de la capitale s'ingénie à faire disparaitre : le dialogue, la solidarité, le lien social, le sens du service. Des vertus qu'elle peut maintenant appliquer avec gaieté et une joie communicative. Jade, ici, se sent heureuse et épanouie. Comme une abeille, vive et blonde, voletant de boite aux lettres en boite aux lettres, projetant un rayon de soleil sur le village qu'elle dessert avec bonne humeur. Fille du vent, la Tramontane, elle joue avec, l'apprivoise, en fait son alliée, s'agrippe à la sacoche, se mets en danseuse, filant en prenant les rafales, dévalant les pentes, virant souplement, dans de vieilles ruelles, et ensuite aux franges campagnardes du village, parcourant près de vingt kilomètres sur son vélo à assistance électrique. Elle adore cette vie de liberté, ouverte aux autres, ouverte aux saisons. Alors elle rit. Elle rit sans cesse, jamais avare d'une plaisanterie ou d'une gentillesse, aimant partager sa joie de vivre à ses clients. La gaité personnifiée. Conservant son innocence et son âme d'enfant qui la rendent si sympathique et populaire. Puis, quand elle ne travaille pas, passe son temps libre à construire et rénover, restaurant leur maison, sans s’inquiéter du temps qui passe. Jade a appris à avancer sans s'effrayer ou se presser. Petit à petit l'oiseau fait son nid. Et tous leurs projets se sont concrétisés tout doucement. Comme pour Yannis qui a démissionné de la Poste et a acheté le bar de ses rêves. Avec son accent  inimitable, mélange de sonorités marseillaises et gouailleuses, il manie un verbe haut et coloré, s'intégrant facilement et régalant ses clients de blagues tonitruantes et salaces.

Oui, ils ont obtenus tout ce qu'ils désiraient, lentement mais sûrement, un long fleuve tranquille... Le couple modèle... Jusqu'à cet été de canicule, six mois plus tôt.

Six mois plus tôt...

Un éclair zébra le ciel, suivi d'un coup de tonnerre si puissant que les baies vitrées de séjour en tremblèrent. L'orage éclata soudain et des trombes de pluies s'abattirent dans le village et ses environs.  Il était tôt dans la soirée et Yannis se sentait agité et nerveux. Rien à voir avec le temps pourri. Il se retourna vers la grande fenêtre au-dessus du bureau pour jeter un coup d’œil à l'extérieur. La pluie tombait si fort qu'on aurait pu croire que le ciel déversait d'un coup des cargaisons d'eau, réduisant à  néant la visibilité. Un vrai déluge. Yannis était soulagé de ne pas à sortir ce soir, c'était son jour de repos et la fermeture de son bar, comme tout les lundis. Mais cela ne soulageait en rien sa tension. Sans savoir pourquoi, il avait cette sensation anxieuse et il n'arrivait pas à en trouver la cause. Comme si un événement primordial allait se produire ce soir, un grand changement dans sa vie.  C'est alors que sa femme sortit de la douche et entra dans la chambre, une serviette drapée autour de sa taille, splendide et le corps encore ruisselant de gouttelettes. Souple et longiligne, avec de longues jambes racées, une démarche à la fois sensuelle et d'une grâce juvénile, elle avait ce genre de sex-appeal redoutable et insolent, celui d'une femme très attirante qui n'a pas conscience de son pouvoir de séduction. En la voyant si belle et désirable, il découvrit la cause de son anxiété, qui n'était autre qu'une frustration sexuelle. Ils n'avaient pas fais l'amour depuis 4 ou 5 jours et il commençait à ressentir le manque... surtout lorsque Jade lâcha la serviette et resta nue devant lui, alors qu'elle commençait à chercher quelque chose à se mettre. La vision de ses fesses tendres et rondes, ses seins hauts perchés admirablement, fermes et provocants, lui donna des picotements dans les mains. L'envie de toucher et de caresser. Elle avait un corps qui appelait les caresses, si insolent, si attirant. Des caresses dont il était privé de plus en plus souvent ces derniers temps. Et il savait que pour la bagatelle il fallait la prendre avec des pincettes et ne pas l'attaquer de front.
Avant qu'elle ne trouve un pyjama à mettre, sa tenue préférée pour traîner le soir, il lui suggéra alors de mettre plutôt sur elle quelque chose de sexy.

Elle le regarda avec étonnement et lui demanda :

- Pourquoi ? Qui est-ce qui en profiterait à l'exception de toi ? 

Alors il la défia du regard et lui dit :

- Personne. Et c'est bien ce qui est dommage... Un corps comme le tien... Peut-être que, pour relancer ta libido et reprendre confiance en toi et tes désirs, tu devrais permettre à quelqu'un d'autre d'avoir un aperçu de ton joli corps !!!

Il avait balancé cela sans réfléchir, à la va-vite.

- Dis moi exactement ce que tu entends par là ?  lui demanda t'elle.

Son cœur commença à battre à un rythme élevé. Il ne savait pas ce qui lui avait traversé l'esprit alors qu'il lui expliquait plus précisément  sa pensée.

- Mon cœur, je sais que tu n'aimes pas ton corps et tout son potentiel érotique, et de là vient ton manque d'intérêt pour les choses du sexe.  Peut-être que si tu allumais le désir chez une autre personne tu prendrais conscience de tes charmes !

Elle haussa les épaules avec agacement, mais en rougissant légèrement, avec une petite lueur curieuse au fond des yeux. Puis, comme à chaque fois qu'un sujet l'embarrassait, elle changea vite de conversation.

- Hmm... Cela sent drôlement bon ....

Elle avait émergé de la salle de bain avec l'odeur d'une bonne soupe aux légumes. Elle s'étira longuement, ravie que son mari lui prépare le repas. Et impatiente de partager avec lui cet instant précieux où ils prendraient le temps de manger et discuter à table, avec toujours cette même complicité. Elle aimait retrouver ces gestes simples, partagés, prendre le temps des choses vraies. Mais il revint à l'attaque sur le sujet qui le préoccupait.

- Ma chérie, avant tu aimais séduire et plaire, de façon discrète certes, mais c'était un jeu entre nous quand tu t'amusais à provoquer les hommes en discothèque pour me faire râler, ou par défi. Te sentir belle et désirable... Ça t'excitait, et c'est moi après qui en profitait...

Il n'arrivait pas à croire ce qu'il disait réellement à sa femme. Et encore moins en lui suggérant par la suite d'une manière ou d'une autre d'exposer son corps à un autre homme.

- Je pense que se serait intéressant si tu excitais quelqu'un d'autre. Pour s'amuser. Comme avant...

- C'était avant, justement, mon chéri. J'avais vingt deux ans. Fofolle et inconsciente, et prête à tout pour te plaire.

- Alors retrouvons cette folie de notre jeunesse. Tu étais coquine et espiègle, tellement curieuse. Refais-le au moins une fois, et cela va raviver la flamme et notre vie sexuelle, j'en suis certain !

Les yeux de sa femme s'ouvrirent démesurément, brillant d'une lueur étrange,  et il remarqua que sa peau se hérissait en chair de poule, comme animée d'une vie propre à l'idée du fruit défendu.
- Et si je faisais cela avec une femme plutôt, ce serait plus drôle non ?

Il en resta bouche bée, mâchoire pendante.

- Une femme ?

- Oui. Avec un homme ce serait trop facile, et vous êtes tellement prévisible, si faible. Séduire et exciter une femme est un défi bien plus difficile et intéressant, moins ordinaire...

- Tu préférerais allumer une femme ?

Il n'en croyait toujours pas ses oreilles, se demandant si elle ne se moquait pas de lui pour le prendre à son propre jeu. Elle se fit taquine et sensuelle en poursuivant d'une voix chaude et caressante.

- Oui, je me suis souvent demandée ce que deux femmes pouvaient faire ensemble, et si les lesbiennes étaient aussi douées et expertes qu'on le dit. Il parait que leur savoir est incomparable...

Maintenant,  le cœur de Yannis battait réellement la chamade, alors qu'il réalisait que la conversation avait tourné en une sorte de jeu beaucoup plus poussé qu'il ne le souhaitait, et les conséquences de ce jeu pouvaient être plus importantes que ce qu'il n'avait pensé au départ.

- Tu veux dire que cela te plairait d' aller plus loin que de simplement séduire ou provoquer ?

Il avait du mal à y croire. Il savait mieux que quiconque que sa femme était fondamentalement réservée et prude et probablement ne ferait pas plus que dégrafer un bouton de son chemisier et montrer un soutien-gorge en dentelle. Que ce soit devant un homme ou une femme. Pas de doute, elle jouait avec ses nerfs.

Elle le regardait avec amusement  et poursuivit :

- Oh ! Mon cœur, je ne sais pas... Peut-être que coucher avec une femme est un fantasme enfoui en moi depuis longtemps et que j'ose enfin t'en parler. Mais quoiqu' il arrive, rappelle toi que c'est ton idée et ne me blâme pas si je me prends au jeu de tenter l'aventure avec une femme. Au risque de m'y brûler...

Elle avait un regard étrange lorsqu'elle lui dit cela et cela lui fit penser qu'elle pouvait être vraiment sérieuse, prenant le ton de la plaisanterie pour aborder un sujet qui lui tenait vraiment à cœur. Comment cela était-il possible ? Lui qui pensait si bien la connaitre. Cela dépassait l'entendement et la situation le dépassait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Lui qui aimait être surpris il était servi...

- Et tu mettrais quoi si tu voulais séduire une femme ?

Il s’allongea sur le lit et regarda sa femme se préparer pour l'occasion. Elle sortit du tiroir de la commode un string ficelle bleu turquoise très sexy. Elle le passa sur elle et il était très aisé de voir le doux triangle de sa toison pubienne à travers le tissus. Elle prit ensuite un soutien-gorge assorti au string qui couvrait à peine ses mamelons. Des mamelons tendus et grossis par l'excitation.

Yannis avait du mal à respirer. Il n'arrivait pas à croire dans quel état cela il se retrouvait à l'idée de la voir s'exhiber devant une autre femme.

Décidément, l'orage avait de drôles d'effets sur l'humeur de sa femme...

Elle se retourna et lui demanda :

- Qu'en pense tu ? Est-ce que j'arriverais à la troubler ainsi ?

Il pouvait à peine parler.

- Peut-être... croassa t-il.

Elle continua à fureter dans le tiroir jusqu'à ce qu'elle sorte une paire de bas blanc qu'elle s'appliqua à passer sur ces longues jambes fuselées. Quand elle fut prête, elle alla à la penderie et sortit une robe bleue émeraude en dentelle se fermant par une fine ceinture de tissus. Elle la passa et noua la fine ceinture autour de sa taille. Une taille fine et souple qui avait toujours été en parfaite harmonie avec ses petits seins d'adolescente. Elle était extrêmement sexy ainsi vêtue. Le haut de ses bas était en partie visible, parce que la robe était courte, s'arrêtant au sommet de ses cuisses.

A SUIVRE ICI

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Par Nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : petites culottes pour grosses chattes
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Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 19:11

677 Dans ”le repaire des louves ”, Nadia est une jeune et intrépide journaliste infiltrée dans le milieu de la prostitution. Son enquête l’oblige à se séparer quelques jours de sa famille pour être la favorite de Maud, celle qui semble tirer toutes les ficelles d’un vaste réseau. Pour maintenir sa couverture, Nadia doit subir certains examens de passage, propulsée dans un univers de séduction et de tentation qui est à l’opposé de son éducation vertueuse.

2958 jpgSa fraîcheur et sa candeur vont faire des ravages, attisant les passions les plus inavouables, la confrontant à des intrigues amoureuses et des pièges voluptueux qui finiront par ébranler ses convictions hétérosexuelles. Happée par l’implacable mécanique de certaines pulsions sexuelles dont elle ignorait jusque là l’existence, Nadia réussira-t-elle à se sortir indemne de cette aventure ? Rien n’est moins sûr alors qu’elle sera jetée en pâture à des louves friandes de chair fraîche et de pureté…

Maud abuse de son pouvoir et lui fait passer un entretien d’embauche très particulier

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Pour ne pas griller sa couverture, Nadia doit se laisser faire et jouer la comédie…

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Mais lorsque le flirt deviendra trop poussé, Nadia pourra t- elle garder la tête froide alors que ses sens brutalement enfiévrés seront mis à rude épreuve ?

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A moins que vous ne choisissiez un autre dénouement ?

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 histoire compléte sur mon autre blog : http://nicogarner.unblog.fr/

Par nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : LesMeilleursBlogsdeSexe
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Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 15:09

 LIAISON  INTERDITE :Christelle, la quarantaine superbe, femme délaissée et frustrée par un mari qu’elle n’est plus sûre d’aimer, se laisse submerger par un flot incontrôlé de rêves et de fantasmes avec… sa belle-fille. Prête à toutes les audaces, enflammée par des pulsions incontrôlables, elle se donne sans réserve à Jennifer, jeune femme timide et introvertie qui, malgré son trouble, n’est pas prête à  partager ce genre de plaisirs. Pourtant, les deux femmes vont se perdre dans une odyssée sexuelle qui les mènera à transgresser tous les interdits...

La pluie tombe à cet instant d'un coup, brutalement. Le déluge qui vient de s'abattre est entrecoupé de grondement de tonnerre. Christelle ferme vite la baie vitrée, éclairée en une fraction de seconde par un éclair qui illumine le ciel. Charmante nuit. Mais qui n'est pas pour lui déplaire... Contrairement à beaucoup, elle adore l'orage. Un mélange de peur et de fascination qui la rend toute chose, comme possédée, attisant fièvre et fantasme. Etrange sensation qui réveille chez elle des appétits sexuels d'une force incontrôlable, décuplant sa libido. Et, hélas, qu'elle ne peut assouvir avec son mari qui, encore une fois, est absent. Il travaille beaucoup, toujours accaparé par son boulot, acceptant les heures supplémentaires, samedi inclus...

Et lorsqu'il daigne rentrer à la maison, une coquette villa au bord de mer, à Sainte Marie sur Mer, il brille par son absence.  Ordinateur, travail à domicile, coups de téléphone à son bureau. Le dimanche, son seul jour de repos, il s'amuse comme un gosse sur ses jeux vidéos sur leur écran LCD, ou trouve sinon un prétexte pour fuir la maison : un copain à dépanner, une sortie vélo, ce qui finit toujours par un apéro à l'extérieur.

Bref, il n'est jamais attentif aux désirs de sa femme, comme si leur vingt ans de mariage avait atténué toute envie de séduction. Triste constat qui l'amène souvent à remettre sa vie conjugale en question.

Pas une petite attention, pas un mot doux, pas un compliment, aucune initiative pour la surprendre, ou tout simplement un petit resto ou cinéma... Non, rien de tout cela. Le vide. Le néant.

Pour ne plus broyer du noir, Christelle chasse son mari de ses pensées.

Elle ouvre le placard de sa chambre, décidée à agrémenter dangereusement cette visite aussi imprévisible que nocturne. Un sentiment de culpabilité la fait hésiter une brève seconde, mais la fièvre érotique qui la possède lui donne toutes les audaces, chassant assez vite tous ses scrupules. Après tout, ce n'est qu'un jeu. Elle n'a pas l'intention de séduire Jennifer, mais juste l'allumer et la provoquer, pour tester ses réactions. Rien de plus... C'est sa belle fille, et Christelle n'a jamais eu de relation sexuelle avec la moindre femme. Et si, par le plus grand des hasards, cela devait arriver un jour, elle ne permettrait certainement pas que cela se passe avec la propre femme de son fils... Quelle honte !  Trahir son fils ? Elle ne peut tomber aussi bas. Même si, sans se l'avouer, Jennifer occupe depuis quelques années ses pensées, d'une façon qui la déstabilise un peu. Déjà, pour égayer une vie sexuelle d'une fadeur déplorable, Christelle s'était essayée aux sex-toys, un exutoire à sa frustration. Puis, en même temps, les fantasmes... Des aventures imaginaires avec d'autres hommes qui, bien que satisfaisantes, ne la comblaient qu'à moitié. Puis, étrangement, comme enfoui au plus profond de son subconscient, des envies inavouables étaient venues  éveiller les désirs les plus fous : coucher avec une autre femme. Un fantasme qui l'avait inquiété autant qu'il l'avait fasciné. Une plongée hallucinante au cœur de ses désirs les plus défendus, et la frontière était franchie depuis que la femme avec qui elle voulait transgresser tous les interdits avait un visage : Jennifer, sa belle-fille.

 

Jennifer est une splendide jeune femme de vingt cinq ans, timide, sensible, douce et généreuse. Christelle pourrait être sa mère, elle a vingt ans de plus. Et si différente... Fantasque, pleine d'assurance, un peu allumée des fois. Mais on dit souvent que les contraires s'attirent... Car, au fil du temps, les deux femmes avaient sympathisé, malgré leur différence d'âge et de caractère. Puis, sans pouvoir se l'expliquer, Christelle avait noué avec sa belle fille de tendres relations, elles s'entendaient à merveille, se régalant de faire du lèche-vitrine, d'aller au cinéma, ou d'être ensemble, tout simplement... A parler de tout et de rien.

 

Puis une nuit, encore un soir d'orage, elle avait été bouleversée par un rêve érotique, d'une rare intensité. Le cœur battant à se rompre, les nerfs à fleur de peau, elle s'était réveillée, en nage, dans un état indescriptible. Avec la difficulté de discerner la part de la réalité de la part du fantasme. Par la pensée, elle avait fait l'amour à Jennifer, avec une envie dévorante, un désir furieux qu'elle n'avait plus ressenti depuis longtemps. Et, avec un plaisir inavouable, ce fantasme lui était souvent revenu. Elle avait alors réalisé que plus elle s'efforcerait de considérer Jennifer comme une personne intouchable, inaccessible, et plus son envie d'elle se ferait grandissante. C'est une volupté affreuse, coupable, mais si délicieuse. Transgression ? Perversion ? Elle l'ignore..

 

Ce qu'elle sait, c'est qu'elle y succombe souvent par la pensée, et combien de jours va t- il se passer avant qu'elle ne succombe réellement à cette passion interdite ? Quel genre de femme est-elle donc ? Elle se sent minable, si honteuse et déloyale envers son propre fils qui aurait bien raison de la renier s'il savait que sa mère  rêve d'entraîner sa femme dans son lit, pour lui faire l'amour comme elle ne l'a jamais fait. Mais, malgré ce sentiment de culpabilité, le fantasme renaît encore, plus tenace, plus obsédant... Un désir qui la laisse sur sa faim, la torture, où elle finit souvent par apaiser ses sens en se procurant seule du plaisir, ce qu'elle sait aussi très bien faire.

 

Et, cette nuit encore, alors que l'orage gronde et la fait vibrer de délicieux tourments, elle en vient presque à espérer que son fantasme va enfin se réaliser. Que sa vie va prendre un tournant définitif, et prête à en accepter les conséquences...

 

Elle se glisse donc dans une jupe très courte, presque indécente, et un débardeur assorti qui dévoile ses épaules et retient difficilement l'arrondi de ses seins. L'effet est assuré. Christelle contemple le résultat avec satisfaction. Se voir ainsi dans le miroir, si belle et si sexy, lui procure un délicieux frisson. Elle se demande la tête que va faire Jennifer, si coincée et pétrie d'innocence. La sonnette l'informe de son arrivée, elle appuie sur le bouton qui déclenche l'ouverture automatique du portail. Il lui est impossible d'entendre la voiture qui s'engage dans l'allée, l'orage est trop bruyant et couvre tous les bruits extérieurs. Sans se hâter, d'un pas un peu nerveux, elle ouvre la porte d'entrée, laissant surgir Jennifer qui entre en courant. Elle est trempée jusqu'aux os.

 

- » Quel sale temps ! »

 

Elle glisse un regard dans la direction de Christelle et se fige aussitôt dans une expression ébahie, avant de détourner rapidement les yeux d'un air confus. Christelle, pour dissimuler le sourire satisfait qu'elle est incapable de retenir, pivote sur elle-même en s'empressant de dire :

 

-   Ne bouge pas, je vais te chercher une serviette.

 

Elle se dirige vers sa chambre pour accéder à la salle de bain, prend une serviette chaude de l'armoire déchante et la lui ramène. Jennifer y enfouit son visage trempé avec reconnaissance.

 

-   Que me vaut cette visite tardive, Jenny ? Rien de grave, j'espère ?

 

-  Non, excuse-moi, ce n'est pas dans mes habitudes. J'ai besoin de parler à quelqu'un, je n'ai pas trop le moral en ce moment. Olivier est parti plus tôt que prévu à la pêche, ses amis sont venus le prendre en fin de soirée, alors que c'est lui qui devait les retrouver demain matin.

 

-   Ah ! Et c'est mauvais signe ça ?

 

-   Oui, tu peux le dire. Il trouve le moindre prétexte pour se sauver de la maison. La fuite est si facile...  Il n'y a plus aucune communication dans notre couple, on s'évite, et quand par la force des choses on reste ensemble on n'a presque plus rien à se dire. Je viens de réaliser que, ces derniers temps, nous n'avions qu'un seul sujet de discussion : notre fils, encore notre fils, toujours lui, comme si nous avions plus que ça en commun... Et en plus c'est pour nous engueuler car on est en désaccord permanent sur la façon de l'éduquer... Et quand Pierre n'est pas à la maison, c'est le silence absolu, deux étrangers obligés de vivre ensemble sous le même toit... Tu imagines le tableau ?

 

-  Assez, oui...

 

Elle est la mieux placée pour la comprendre. Maintenant, avec leurs problèmes similaires, Christelle ne s'est jamais sentie aussi proche d'une autre personne. Une connexion s'est établie. Mais ce n'est pas le moment de se confier, étaler ses états d'âme. Cela va briser le charme, les enfermer toutes les deux dans la déprime. Un malaise qu'elle ne veut surtout pas établir. Pas cette nuit...

 

Tout en parlant, elles se dirigent vers le salon. Elles s'assoient face à face, Christelle sur le canapé, Jennifer sur le fauteuil. Elle est vêtue avec goût et raffinement, un brin d'audace aussi, ce qui n'est pas pour déplaire à Christelle. Sa robe en jersey de soie, bleue électrique, est assez courte, en forme de fourreau, imprimée de dessins orientaux, et la moule comme un gant. Ses cheveux aile de corbeau ont été coupés plus courts et mettent en valeur son visage angélique, aux traits superbement sculptés. Jennifer change de jour en jour, et de mieux en mieux.

 

-  J'aime beaucoup ta nouvelle coupe de cheveux.

 

-  Merci.

 

Elle bat des cils, ravie. Son expression change lorsqu'elle demande :

 

-  Je t'ennuie avec mes soucis, n'est-ce pas ? Je te mets dans une position inconfortable avec mes problèmes de couple, du coup tu te retrouves assise entre deux chaises.

 

Christelle est obligée de le reconnaître.

 

-  C'est vrai. Je vous aime tous les deux et il m'est difficile de prendre parti. J'ai bien vu que votre couple battait de l'aile, mais je ne veux surtout pas m'en mêler. J'espère que tu comprends cela.

 

-  Oui, et je respecte autant ta discrétion que ton impartialité. Tu as raison, cela ne regarde que notre couple, c'est une épreuve que l'on doit résoudre ensemble, comme des grands.

 

-  Tu veux boire quelque chose ?

 

-  Un whisky coca, si tu as.

 

-  Je vais te chercher ça.

 

Christelle se lève promptement. Un peu trop vite d'ailleurs, car elle est aussitôt prise de vertige.

 

-  Christelle, ça va pas ?

 

-  Si, tout va bien...  C'est l'orage. Je me sens bizarre, c'est tout.

 

Sa voix pâteuse lui paraît lointaine, étrangère, et elle a de plus en plus de mal à trouver ses mots. La présence de Jennifer la trouble énormément, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait cru. Tandis qu'elle parlait, Jennifer n'a pas cessé de se passer la serviette sur ses bras nus, sur sa gorge, d'un geste lent et distrait, mais très sensuel aussi. Sa robe est toujours mouillée, collée à elle comme une seconde peau, et elle est encore plus excitante que si elle avait été nue. Tout est dévoilé dans un effet très suggestif : la souplesse de sa taille élancée, les pointes de ses seins, les lignes fermes de ses fesses cambrées. Un corps superbe qu'elle a toujours dissimulé avec une certaine pudeur, en total accord avec son éducation rigide. Malgré elle, Christelle se demande si elle a le même comportement dans sa vie intime. Elle l'imagine alors faire l'amour, essayant de deviner comment elle réagit lorsque la volupté la saisit. Elle doit être si conventionnelle, pudique et pleine d'appréhension. Elle a certainement tout à apprendre, une élève docile qui se plierait à toutes les exigences de son partenaire si celui-ci sait faire preuve de patience pour briser la glace, dévoilant une nature passionnée et insoupçonnée. Brusquement, Christelle se met à imaginer que c'est elle son partenaire. Sa partenaire. Christelle qui, en manque d'affection, si frustrée et malheureuse, pourrait enfin se laisser aller dans des étreintes intenses, réveillant des pulsions depuis trop longtemps enfouies. Sa première expérience lesbienne, mais malgré tout initiatrice et dominante dans des ébats intimes. Un rôle qui l'exciterait comme jamais elle ne l'a été. A cette pensée, un frisson voluptueux la saisit. Bon sang, il faut qu'elle se calme ! Ce genre d'idées sont impures et indignes, une aberration de la nature. Elles les repoussent de toutes ses forces.

 

A cet instant, Jennifer éternue brusquement.

 

-  Bon sang, quelle idiote je fais, je manque à tous mes devoirs ! Tu vas attraper la crève ! Ce qu'il te faut, c'est une bonne douche chaude.

 

Elle l'accompagne dans la salle de bain.

 

- Voilà, tu as tout ce qu'il te faut, dans cette armoire ... Je te laisse. En attendant, je vais voir dans ma garde-robe si je trouve des vêtements qui t'iront...

 

Elle se sent gauche et mal à l'aise. Jennifer lui adresse un sourire tout aussi embarrassé.

 

- Merci, ça ira.

 

La porte se referme. Jennifer se retrouve seule et littéralement stupide dans le couloir, ne sachant pas quoi faire. Ah, oui, des affaires de rechange !... Elle va se rendre dans sa chambre lorsqu'elle entend siffloter de l'autre côté de la porte, avec le bruit de la douche qui s'enclenche. Savoir Jennifer totalement nue à proximité la rend brusquement toute chose. Elle s'immobilise, interdite, le corps paralysé par une émotion si intense qu'elle se sent incapable de réfléchir. Qu'est-ce qui lui prend ? Le bruit du tonnerre qui retentit bruyamment dehors la fait sursauter. Et lui donne la chair de poule. Foutu orage ! Et c'est alors qu'elle fait la chose la plus insensée et incroyable de toute son existence. Elle entrouvre discrètement la porte de la salle de bain. Comme la plus abominable voyeuse ! Sans réfléchir, un acte spontané et convulsif, une tentation plus forte que tout. Comme guidée par un instinct animal. Et la voilà toute tremblante, le cœur battant la chamade, en train d'épier sa belle fille avec la même sensation qu'une adolescente s'éveillant pour la première fois à la sensualité.

 

Jennifer est sortie de la douche. Elle est entièrement nue, de dos. Au milieu d'une buée qui s'estompe lentement, elle est légèrement penchée au-dessus du lavabo, en train de se coiffer. Retenant son souffle, Christelle admire la courbe gracieuse des hanches qui se prolonge par la ligne harmonieuse des jambes d'une rare beauté, aussi douces et fermes que les fesses rondes, dures, resplendissantes de vie et de jeunesse. Un bref moment, elle se tourne sur le côté, dévoilant son corps de profil. Vite, Christelle recule vivement, mais pas suffisamment rapidement pour distinguer malgré tout l'amorce d'un fin duvet  aux reflets chatains.

 

Cette vision lui donne des vertiges. Elle sent tous ses désirs refoulés remonter à la surface avec une intensité effrayante, lui coupant le souffle. Sans pouvoir résister une seconde fois à la tentation, l'envie d'en voir plus la tenaille. Elle avance prudemment. Elle a alors son deuxième choc. Jennifer lui fait face, mais sans la voir. Fascinée, Christelle fixe les jeunes seins au galbe parfait et le  renflement à la base du pubis. Le sexe est presque rasé, dévoilant les replis intimes. Elle garde les yeux braqués à l'intérieur de ses cuisses, imaginant que ses doigts effleurent cette peau satinée, remontant lentement jusqu'au creux de l'aine, pour explorer enfin les trésors secrets d'une féminité émouvante, dont elle découvrirait les recoins les plus intimes... Ce fantasme lui enlève toute force, la laissant tremblante et fiévreuse.

 

De face, Jennifer est encore plus belle et désirable. Un vrai corps de femme alors que son visage doux aux traits puérils lui donne des airs de jeune fille effarouchée.

 

Le ventre traversé de brûlants élancements, Christelle décide de reculer avant d'être aperçue. Inutile de tenter le diable, et de se faire du mal pour rien. Cette superbe jeune femme qu'elle désire brusquement est la compagne de son fils, donc intouchable. Inaccessible... Dans un état second, elle regagne sa chambre. La voix de Jennifer qui lui parvient la sort de sa torpeur.

 

-         Tu m'as trouvée des vêtements.

 

-         Oui... Enfin, non. Prends une grande serviette pour l'instant...

 

-         D'accord...

 

Timidement, Jennifer entre lentement dans la chambre. Elle est craquante dans une longue serviette blanche, encore plus excitante.

 

Christelle en reste figée. Le désir éclate soudain en elle, violent à lui faire mal. La savoir littéralement nue dessous enflamme son désir de plusieurs degrés. Un désir presque insupportable...

 

Jennifer, comme gênée de cet examen muet, se passe les mains dans les cheveux, les repoussant en arrière d'un geste nerveux. Ce simple geste laisse glisser la serviette sur sa peau nue, laissant deviner avec quelle arrogance se dresse la pointe de ses seins haut placés.

 

-         Viens t'asseoir à côté de moi.

 

Jennifer hésite avant de s'exécuter. Elle sent brusquement une tension presque palpable et cela la déstabilise. Sa belle-mère a changé. Sa façon de la regarder, son comportement, tout est différent. Les paroles qui suivent ne sont pas faites pour la rassurer.

 

-         Jenny, tu es superbe.

 

Voix rauque, regard trouble... Jennifer ne comprend pas.

 

-         Merci.

 

Puis avec précipitation.

 

-         J'aimerai m'habiller à présent. J'ai un peu froid...

 

-         Tu plaisantes, il fait très bon.

 

-         Oui, peut-être... Mais je ne suis pas très à l'aise en petite tenue. Je suis assez pudique.

 

-         Pudique ? Avec un corps comme le tien ? Tu plaisantes j'espère...

 

-         Non.

 

Jennifer n'ose pas la regarder en face. Elle baisse les yeux, terriblement nerveuse.

 

-         Jenny, un corps comme le tien, c'est un don du ciel. Il faut le mettre en valeur, le montrer avec fierté.

 

Et, sans l'avertir, lui fait glisser la serviette sur ses épaules.

 

Le premier réflexe de Jennifer est d'avancer ses mains pour l'empêcher de continuer, mais Christelle lui saisit les bras avec fermeté.

 

- Laisse-toi faire.

 

Jennifer se crispe, croisant les bras sur sa poitrine en tremblant comme une feuille.

-      Laisse-toi faire, insiste Christelle sur un ton plus ferme.

Jennifer laisse alors retomber lentement ses bras le long du corps, docile... L'autorité de cette femme la laisse sans force, elle se sent encore trop affaiblie pour lui résister. Christelle écarte d'une main fébrile les pans de la serviette, la tenue de bain glisse sur des épaules dorées, dévoilant la troublante nudité d'un petit sein pointu. Elle finit son geste en tremblant brusquement. Les seins sont parfaits, accrochés hauts, tendres et délicats avec leurs pointes érigées qui ressemblent à des petits boutons de rose. Ils sont si attirants qu'elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cœur, le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d'un coup, aussi vite qu'une allumette que l'on gratte pour en faire jaillir la flamme.

-  Tu es vraiment très jolie, dit-elle d'une voix un peu trop oppressée.

Jennifer rentre ses épaules, reculant nerveusement. Si elle pouvait disparaitre sur place, elle le ferait sans hésiter. Elle ne s'est jamais sentie bien dans sa peau, cherchant sa place dans la société, son mariage, sa sexualité, avec un manque flagrant de confiance en elle. Une quête qui demeure toujours sans réponse, comme si l'équilibre était un trésor inaccessible. Et, brusquement, en face de cette femme qui la dévore des yeux comme si elle était l'être le plus beau et le plus précieux, elle se sent désirable, objet de désir et de convoitise, un pouvoir dont elle ignorait jusqu'ici l'existence. Cela la trouble et l'inquiète en même temps. Il est malsain que ce sentiment naisse avec une autre femme, sa belle-mère de surcroît. Aussi, lorsque cette dernière tente d'ouvrir davantage la serviette, elle se rebelle d'une voix mal assurée.

-         Non, c'est mal...

Son air farouche la rend plus désirable. Elle s'accroche désespérément à son maigre habit tandis que Christelle cherche à l'ouvrir davantage. Mais sa résistance manque de conviction et Christelle finit par obtenir gain de cause. Jennifer se retrouve la poitrine dénudée, offerte, avec des frissons sur tout le corps. Elle est d'une insolente beauté, la poitrine nue, avec les étroites aréoles qui aiguisent ses seins délicats. Christelle ne parvient pas à détacher son regard de ce corps splendide. Jennifer, consciente de l'admiration qu'elle suscite, se ferme comme une huitre, horriblement gênée. Elle lève à cet instant les yeux, leurs regards se croisent, et elle rougit, détourne la tête, puis avec une soudaine bravoure se ressaisit pour lui lancer un regard lourd de reproches. Elle a le courage de lui balancer sur un ton presque agressif :

-   Ne me regarde pas comme ça... Comme un homme.

-   Pas besoin d'être un homme pour te trouver splendide. Pourquoi, ça te gène ?

-   Je n'aime pas ça...

-  Jenny, c'est nouveau pour moi aussi...

Christelle a tellement envie d'elle qu'elle s'en mord les lèvres. La tension qui la possède la fait vaciller. Ses remords volent en éclats. Elle n'est plus en état de raisonner. Elle veut la prendre dans ses bras, la serrer tout contre elle. Se rapprochant encore, elle pose ses mains sur son visage. Jennifer se rétracte mais ne bronche pas. Elle reste impassible, figée dans un masque indéfinissable. Seule sa respiration sifflante trahit ses émotions. Dégoût ou excitation ? Christelle opte pour la seconde solution, ce qui l'encourage à persévérer.

 

Elle se met à lui caresser doucement les cheveux, jouant avec les mèches qui lui filent entre les doigts. Elle lui dégage ensuite la nuque, qu'elle effleure avec une douceur infinie, avant d'y déposer un baiser. C'est un baiser léger, furtif. Jennifer reste immobile, les yeux plongés dans son propre regard. Christelle recommence, frottant ses lèvres sur son épaule gauche, pour un contact plus franc, sans ambiguïté. Jennifer a un frémissement à peine perceptible. Elle continue donc, tout en frôlant cette fois-ci sa taille de la main droite, qu'elle fait monter et descendre, avant d'envelopper un sein que la serviette dénouée dégage gracieusement. Jennifer a un autre frémissement, plus violent, avec une petite plainte à peine audible et un geste de recul. A peine flagrant... Elles restent un instant ainsi, un instant unique et magique, savourant l'attente qui fait monter le désir à son point le plus culminant. Jamais le cœur de Christelle n'a cogné si fort, elle est nerveuse comme une amoureuse transie. Cette constatation ridicule la force à sortir de sa béatitude, ainsi que la délicieuse brûlure au creux de sa main lorsque la pointe du mamelon, tel un dard incisif, se met à grossir.

 

Elle continue donc de caresser avec passion chaque trait du visage, la dévorant des yeux. Elle l'attrape par les cheveux avec douceur et l'attire à elle, approchant son visage du sien. Elle semble fascinée par la sensualité enfantine des lèvres satinées qui, tout près, frissonnent, comme une invitation. Christelle ne peut y résister. Elle presse sa bouche contre la sienne.

 

Jennifer gémit, puis se détourne avec brusquerie.

- N’aie pas peur… la rassure Christelle.

Elle essaie une nouvelle tentative. Elle lui dépose un
baiser sur la joue, glisse dans le cou où là, malgré elle, Jennifer penche la tête en arrière, comme pour lui faciliter le passage. Christelle en profite pour couvrir sa gorge de baisers enfiévrés,

s’y attardant longtemps avant de remonter jusqu’au menton, puis à la bouche.

Nouveau refus.

Alors elle repart à l’attaque en privilégiant la gorge mais, cette fois-ci, va ensuite du menton jusqu’au  lobe de l’oreille qu’elle se met à mordiller délicatement, léchant d’une langue aiguë le pourtour.

Jennifer frissonne violemment, sans pouvoir se retenir.

-        Christelle, non !

Elle tente maladroitement de renouer la serviette
autour de ses épaules mais, à chaque fois, Christelle l’en empêche, lui attrapant les bras pour arrêter son geste. Haletante, elle se presse sur elle, s’excitant de ses faibles protestations, les étouffant de baisers affamés.

Jennifer ne sait plus quoi faire, l’air apeuré. Sa respiration se trouble, ses cils clignent presque convulsivement, son regard ne pouvant se poser ni sur le plafond ni sur le visage de Christelle.

Sa seule défense est de s’accrocher à sa serviette.
Maigre protection alors que Christelle se plaque contre elle avec des petits grognements de bête affamée. Jennifer se sent désemparée, jamais elle n’a provoqué un tel émoi presque animal, et il faut que cela se produise avec une femme, sa belle-mère. Cela est effrayant et… excitant. Elle se met à haleter comme une sprinteuse à bout de souffle, telle une biche effarouchée qui galope pour échapper au prédateur. Mais la louve qui la désire ardemment a un terrible pouvoir de persuasion.  Elle sort un petit bout de langue qui fait pression sur sa peau, la lèche, l’enflamme. Elle saisit délicatement son nez entre ses incisives et glisse encore sa langue pour exciter ses narines. De petits gestes brûlants de sensualité, préludes à des caresses encore plus lascives et redoutables… Des caresses comme seules les
femmes savent le faire et la perspective d’y succomber laisse Jennifer perdue, hésitante.

Alors elle attend…

A  SUIVRE...

Jennifer n'est pas de taille à repousser les assauts lascifs d'une femme déchaînée. Surtout que propre corps se met à la trahir, réveillant malgré elle des envies qui vont s'enflammer dans une fougue incontrôlable... Ou quand une femme fragile et trop raisonnable laisse enfin libre cours à ses pulsions les plus animales...

 

 

http://divineinnocente.onlc.fr/28-Liaison-Interdite-2.html

 

 

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Par Nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : les jeunes exhibes
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Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 14:02

max-13LE  LAGON  DU  VICE : Christine est une femme comblée, profitant de sa lune de miel dans l'un des plus beaux lagons de la Polynésie Française. Mais les vacances paradisiaques vont prendre une tournure aussi inattendue que sensuelle lorsqu'un ami de son mari, le beau et mystérieux Benoit, milliardaire cynique et libertin, va user de tout son charme pour la corrompre...

Helen refit surface et, de l'eau jusqu'à la taille, réajusta son masque. Son mari émergea derrière elle, déplaçant d'un geste vif son tuba.

-  As-tu vu cette murène, ma chérie ?

Elle hocha la tête, souriant derrière son masque et levant le pouce en guise de joie. Elle s'enfonça dans l'eau, les bras collés au corps et évoluant gracieusement grâce à un souple battement de ses palmes. Jean-Louis, son mari, tenta de la suivre, perdant vite du terrain.

Il sortit la tête de l'eau, la cherchant des yeux. Devant lui s'étendait une longue plage de sable fin qui, sous la réverbération du soleil, semblait parsemée de pépites d'or éblouissantes. Aveuglé, il cligna des yeux avant de se retourner. Son regard se porta ensuite sur le catamaran. D'une longueur de vingt mètres, il brillait à la surface de l'eau émeraude, flottant tranquillement à proximité de la passe.

Le skipper dont ils avaient loué les services avait jeté l'ancre il y' a deux heures, passant sans encombre dans l'étroit chenal naturel qui traversait la barrière de corail. Aussitôt, Helen s'était vite équipée pour explorer les fonds marins du lagon, et c'est de mauvaise grâce qu'il l'avait suivie. Il répugnait tout effort physique, mais pour une fois il ne regrettait pas son choix.

C'était une magnifique journée, l'eau était agréable, d'une limpidité incroyable, et il ne pouvait qu'apprécier tous ces éléments favorables qui rendaient chaque minute unique et magique. Il nagea paresseusement, perdu dans ses pensées, quand un mouvement furtif sur sa droite attira son attention. Avec soulagement, il aperçut sa femme qui se dirigeait vers les récifs. Il prit la même direction, mettant toute son énergie pour la rattraper. Sous lui, la végétation alternait algues et récifs de coraux. Enfin, les jambes magnifiques de sa femme apparurent dans son champ de vision. Il ne l'aurait jamais rejointe si elle n'était pas restée immobile.

Elle l'aperçut et désigna avec excitation une immense raie manta qui effleurait le fond de l'eau, se déplaçant avec lenteur. A son tour, Jean-Louis ne bougea plus. Il se laissa flotter, observant le plus longtemps possible la raie qui s'éloignait tranquillement. Helen était ravie, ses yeux étaient plissés d'une joie enfantine. Elle adressa un clin d'œil complice à son mari, puis se dirigea vers le catamaran. Jean- Louis, malgré ses efforts pour la talonner, se laissa encore distancer. Les muscles de ses cuisses le tiraillaient, il n'en pouvait plus. Il fut heureux de nager enfin le long du bateau. Benoit les accueillit avec chaleur.

- Mes amis, après l'effort le réconfort. Votre gendre va rentrer davantage dans vos bonnes grâces lorsque vous verrez ce qu'il vous a préparé à manger. L'odeur à elle-seule est un vrai supplice, je ne cesse de saliver depuis votre départ."

-  Il faut bien lui reconnaître quelques mérites, dit Jean-Louis.  Pour ce qui est de la cuisine, je lui fais entièrement confiance.

- Tu peux lui faire également confiance sur tout le reste, déclara gaiement une superbe jeune femme qui, adossée au bar, grignotait des pistaches avec gourmandise.

Christine, vingt trois ans, affriolante dans un maillot une pièce qui mettait en valeur une silhouette souple et gracile, aurait pu en tenue légère être photographiée pour un magazine de charme et assurée de son succès. Même constat pour sa mère, Helen, qui n'avait rien à lui envier. Toutes deux étaient de très jolies femmes, leur filiation ne faisait aucun doute, avec trop de ressemblance dans les traits du visage et une silhouette identique. Lorsque la mère et la fille se promenaient bras dessus bras dessous sur la plage, elles attiraient les regards à la fois amusés et admiratifs de tous les hommes qu'elles croisaient. Helen retrouva sa fille et l'embrassa tendrement.

-   Jamais nous n'oserions mettre en doute  les qualités de Patrice. C'est un jeune homme plein de ressources.

-   Tout à fait d'accord avec vous, approuva une voix enjouée.

Patrice était entré silencieusement dans le salon et les observait avec un sourire timide. C'était un beau garçon aux cheveux coupés très courts, au visage doux et aimable. Grand et mince, il avait un regard direct et sincère qui inspirait d'emblée sympathie. Chef-cuisinier dans un restaurant huppé de la Riviera, il se sentait malgré tout  mal à l'aise en compagnie de Jean-Louis Bernier et de sa femme, tous deux propriétaires d'une chaîne de Casino sur la Côte d'Azur, et heureux possesseurs d'une des plus belles collections d'anciennes voitures de luxe qui leur permettaient de rafler tous les prix.

Patrice, issu d'une famille ouvrière, demeurait facilement impressionné devant une telle débauche de signes extérieurs, et tous les efforts de Christine pour l'intégrer dans sa famille ne pouvaient rien y changer. Même Helen l'avait accueilli à bras ouvert, maternelle et chaleureuse, car pour elle seul comptait le bonheur de sa fille, et peu importe les origines de son futur beau-fils.

Mais Jean-Louis se montrait toujours froid et réticent, ne cessant de le piquer pour lui montrer qu'il ne serait jamais à sa place parmi eux. C'était un despote autoritaire et borné, intransigeant, incarnant fermement les valeurs et la morale d'une noblesse qui tient à ses prérogatives. C'est de son air éternellement bougon qu'il s'adressa à Patrice :

-     Ces femmes ne cessent de vous prodiguer mille louanges, mon garçon ! Je ne sais pas si vous en êtes vraiment digne !

Patrice, pris au dépourvu, se mit à rougir.

-    J'essaierai de ne jamais les décevoir.

-    Si on veut réussir dans la vie il ne faut pas se contenter d'essayer, mon garçon !

-    Oh, papa, arrête de le taquiner !  le défendit Christine avec une moue boudeuse.

Elle enlaça son mari avec un air protecteur, jetant à son père un regard plein de défi. Agacé, il haussa les épaules avec résignation, se tournant vers le docteur Winns.

-     Vous voyez, c'est ça la nouvelle génération. Ce sont les femmes qui portent le pantalon !"

Son visage se rembrunit. Souvent, il se heurtait à sa fille, une vraie révoltée, refusant l'autorité et s'enflammant pour ses rêves de jeune écervelée qui veut changer le monde, rester libre et indépendante. Il se demandait si son intérêt pour ce jeune homme faible et stupidement idéaliste n'était pas exclusivement guidé par un sentiment de rébellion, juste pour le contrarier.

Si tel était le cas, c'était réussi.

De son côté, Christine en voulait aux deux hommes de l’énerver autant. A son père de se montrer toujours aussi condescendant, prenant plaisir à rabaisser son gendre. Et elle en voulait autant à son mari de se montrer si malléable, baissant l’échine et ravalant toute dignité à se laisser ainsi marcher sur les pieds. Même leur mariage, la semaine dernière, avait été à cause de cela un vrai désastre. Un bras de fer perdu d’avance, où son père avait pris d’emblée les rênes sur tous les préparatifs, de A à Z, avec cette autorité naturelle qui le caractérisait tant. Le pouvoir de l’argent… Et Patrice et ses parents n’avaient fait que subir, pauvres petits pions impuissants dans une spirale qui les avait broyés. Et, comble de l’horreur, c’est Jean-Louis qui avait décidé aussi de la destination de leur voyage de noces, sur son catamaran, en leur compagnie et celle d’un ami de la famille, Benoit  Attal, PDG d’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques de France.

Là, les limites étaient dépassées. Christine, dès leur retour en France, était décidée à remettre les pendules à l’heure et échapper à l’emprise de son père. Puisque son mari était incapable de faire preuve de fermeté, c’était à elle de prendre cette décision.

Son père, de son regard perçant, ne cessait de l’observer. Comme cherchant à lire dans ses pensées, pour mieux la contrôler. Il se laissa distraire lorsque sa femme installa l'apéritif. Les trois hommes s'installèrent dans des fauteuils profonds disposés autour d'une table basse en crstal. Le salon était luxueusement meublé, décor high tech avec un sentiment d'espace et de confort qui ne laissait en rien supposer l'intérieur d'un bateau.

De grandes dimensions arrondies, aux couleurs chaleureuses et une forte présence de verre ciselé qui transpire le luxe Sa femme les servit en silence, puis descendit pour se changer. Jean-Louis la suivit un instant du regard, puis reporta son attention sur Benoit.

-     Merci encore, cher ami, de nous avoir servi de guide aujourd'hui. Jamais nous n'aurions pu trouver cette île sans votre aide.

-      Le plaisir fût pour moi.

-      Alors trinquons à cette belle journée.

Ils levèrent leur verre. Patrice but une gorgée avant de se lever.

-      Excusez-moi, je vous abandonne un instant.

Il se dirigea vers la cuisine. Jean-Louis le regarda s'éloigner avec un air de mépris.

-     Gentil, ce garçon, mais il n'a rien d'un battant, j'espère que ma fille s'en rendra vite compte…

C’est un murmure, pour éviter que Christine n’entende. Elle venait d’entrer et jeta un regard hautain à Benoit. Celui-là, elle ne pouvait pas le sentir. Grand, musclé, mal rasé, il avait plus l’air d’un mauvais garçon qu’un millionnaire. Des yeux sombres et perçants, pleins d’ironie et d’assurance, une bouche sensuelle et moqueuse. Il se la jouait voyou et baroudeur, à pratiquer sports extrêmes avec une aisance déconcertante, tout cela pour impressionner les filles qui bavaient devant lui. Célibataire, il sautait sur tout ce qui bougeait, avec la rapidité d’un requin.

Elle le toisa de haut en bas avant de s’asseoir. Patrice réapparut en même temps.

-    Alors, de quoi parliez-vous ? s'enquit-il gaiement.

-    Jean-Louis ne cessait d'énumérer toutes vos qualités. Vous l'avez dompté, cher Patrice.

Ce dernier sourit jusqu'aux oreilles.

-     J 'en suis heureux.

Christine lança à Benoit un regard assassin. Elle n’était pas dupe, connaissant parfaitement son père pour savoir qu’il était bien incapable de complimenter Patrice. Bernier se tourna vers son  gendre, tout jovial.

-      Alors, quand est-ce que vous me ferez l’honneur d’être grand-père ? Pour ma femme, ce sera un vrai bonheur.

Encore un mensonge ignoble. Helen, de noblesse américaine, était une femme coquette et superficielle qui usait de tous les stratèges pour se rajeunir. Alors l’envie d’être grand-mère était certainement son plus grand cauchemar.

Et Patrice, tout naïf qu’il était, se laissait abuser.

Surpris, il se mit à balbutier :

-      Je ne sais pas… On y pense, on y pense…

-     Pensez-vite, j'aimerai être grand-père avant ma retraite, et Dieu sait qu'elle approche à grand pas !

Il rit de ses propres paroles, emporté par sa bonne humeur excessive.

 Rigolant

Jamais un repas ne lui parut aussi long. Benoit bouillait d'impatience, perdu dans ses fantasmes. Son regard brûlant de fièvre caressait Christine. Elle était si fraîche et si délicieuse, mais tellement inaccessible. Et c’est cela qui l’émoustillait. Christine était tellement différente des autres filles qui se pâmaient devant lui, si faciles, si fades… Mais, bientôt, il la posséderait, lui ferait ravaler ses airs hautains et coincés, la ferait hurler de plaisir comme une chienne en chaleur. Elle obéirait à toutes ses exigences, céderait à tous ses caprices.

Elle deviendrait son esclave, son jouet.

Il frissonna, ferma les yeux de plaisir. Impatient, il dévora son dessert, et poussa un soupir de soulagement lorsque Verdier avala sa dernière bouchée. Enfin, il sortit du salon pour récupérer ses affaires de plongée. Le strict minimum. De quoi nager jusqu’à la plage de sable fin, se mettre à l’ombre d’un palmier et piquer une sieste bien méritée. Avec sa femme. Helen, après avoir desservi la table, disparut à son tour, sautant dans l’eau avec un grand bruit d’éclaboussure. Son corps fendait l’eau d’émeraude dans un crawl parfait.

-         Je vais faire le tour de l’ile en bouteille, dit Patrice à sa femme. Tu viens ?

-         Après manger ? Ce n’est pas trop prudent.

-         Je ne descendrai pas trop. De toute façon, le lagon n’est pas trop profond.

-         Après, peut-être… Là, j’ai plutôt envie de me reposer dans notre cabine.

-         Bon, j’y vais tout seul.

-         Sois prudent.

Ils échangèrent un bref baiser.  

Benoit, assis sur un large fauteuil en cuir, faisait semblant d’être plongé dans son journal. Celui-ci, ouvert à hauteur de son visage, dissimula le sourire satisfait de Benoit. En silence, il jubilait. C’était la première fois qu’il allait se retrouver seul sur le bateau avec Christine. Sa seule et unique occasion de la séduire. Il en frissonna de plaisir.

 

Christine, assise sur le lit, ouvrit le tiroir de la table basse pour en sortir un livre. Elle s'était totalement dévêtue avant de mettre un maillot de bain. Elle ouvrit le placard, hésitant sur l’un des nombreux maillots qu’elle possédait, lorsque la porte de sa cabine s'ouvrit en grand, laissant apparaître Benoit qui, d’un geste impérieux, la referma derrière lui, s’y appuyant en croisant les bras.

-       Alors, Christine, en forme pour une petite sieste crapuleuse ?

Sa voix était étrangement rauque, et elle remarqua le voile de ses yeux troubles. D’instinct, elle croisa ses mains sur son sexe, prenant un air choqué.

-       Ne vous gênez surtout pas ? Dehors, ou je me met à hurler !

Roulant des épaules, d'une démarche chaloupée, il vint vers elle. Christine en demeura sans voix. Ce comportement inhabituel avait de quoi la surprendre. Benoit était un dragueur invétéré mais il ne s’était jamais permis de lui faire la moindre avance. Juste des regards concupiscents, rien de plus… Et là, il lui fait clairement comprendre ses intentions, alors qu’elle se retrouve nue et impuissante devant lui. Jamais elle ne s’était sentie aussi vulnérable. . Il avança la main, lui effleura la poitrine avec douceur, glissant vite vers son bas-ventre. Elle l'arrêta à temps.

-         Benoit, que fais-tu ? croassa-t-elle péniblement.

Sans répondre, il se colla à elle, pectoraux gonflés, muscles saillants. Il l'enlaça fougueusement, suspendu à son cou, lui griffant la nuque, vibrant de désir. Elle tressaillit comme si on l'avait piqué à vif, incapable de le repousser. Il y’avait en lui tant de force, de vigueur, que cela la laissait toute faible. Comme un oiseau effrayé qui se laisse prendre dans les griffes d’un matou affamé, et qui ne peut échapper à son emprise. Brusquement, elle se sentit si fragile, si désorientée, avec l’envie inavouable de se laisser guider, posséder.

Avec son mari, c’était elle qui menait le jeu.

Mais là, elle savait d’instinct que les rôles seraient inversés, qu’elle deviendrait le jouet docile des ardeurs masculines, et que cela ne devait pas être déplaisant de se laisser aller à des pulsions trop impétueuses pour y résister.  Elle poussa un grognement éperdu lorsqu'il l'embrassa avec une frénésie animale. Elle essaya de ne pas répondre à son baiser, tournant la tête, mais il ne lui laissa aucun répit, repartant ardemment à l'attaque. Sans force, elle n'eut pas le courage de lui résister une seconde fois. Leurs langues se trouvèrent hâtivement, voraces, affamées.

  Il la serra davantage, frottant son bassin et sa poitrine contre lui, remontant un genou entre ses cuisses. Ivres de désir, ils tanguèrent dans la cabine, emportés par une frénésie aveugle qui les emporta sur les marches qui menaient au salon. Avec une force incroyable, il la porta dans ses bras comme s’il s’agissait d’un plume, Elle se sentit emportée par un tourbillon si tumultueux qu’elle se laissa grisée, enlaçant la nuque noueuse, se blottissant dans ses bras comme une petite fille perdue. Elle se sentait si fragile, si docile… Sans cesser de la porter, leur bouche se meurtrissait dans la même ardeur.

Elle voulut poser une question mais des lèvres gourmandes l'en empêchèrent. Bientôt, elle n'eut plus du tout envie de parler. Lorsqu'elle rouvrit la bouche, ce fût uniquement pour haleter comme un poisson que l’on sort de l’eau.

La posant sur un fauteuil, Benoit enlaçait sa partenaire avec une fougue croissante, lui communicant son envie d’elle. Il s'excitait à l'odeur de sa peau, se coulait sur elle, comme s’il voulait que leur chairs se confondent, qu'elles ne fassent qu'une. En descendant, il lui écartait les jambes avec ses genoux tandis qu'elle commençait à coller son pubis contre sa cuisse d'un souple mouvement du bassin.

Il glissa le long de son corps, suçant ses seins avec un appétit goulu, et l'une de ses mains caressait la courbe des hanches, se faufilait entre la douceur satinée des cuisses. Sadique, il immobilisa un instant sa main avant de  reprendre la caresse là où il l'avait laissé. Ses doigts parcouraient toute la longueur de la fente intime, avant de s'attarder sur le clitoris qu'il percevait très sensible à ses attouchements.

 Les jambes écartées au maximum, le corps agité de mouvements encore plus spasmodiques, Christine ne faisait que pousser des gémissements extasiés. Mais Benoit en voulait plus, un abandon total et aveugle. Il voulait que Christine lui donne tout, se livre corps et âme, sans retenue.  Ce qu’elle n’avait jamais osé avec son mari.

-         Je veux ton sexe maintenant ! Je veux le lécher ! Dis-moi que t'en as envie !

-         Oui, oui…

-         Ton mari ne le faisait jamais, hein ? Dis-moi la vérité maintenant.

-         Il le fait très rarement…

-         Et tu veux que je le fasse ? Mieux que lui… Dis-le moi…

-         Oui, oui, je t'en prie, fais-le… murmura Christine sourdement.

-         Plus fort, crie-le haut et fort, lâche-toi pour une fois !

Il la poussait à s'extérioriser, à être un animal guidé par ses pulsions les plus primitives. Christine était dans un tel état de surexcitation qu'elle en perdait toute dignité et toute pudeur. Elle supplia en criant :

-         Oui, oui, lèche-moi le sexe, je t'en prie !

Benoit n’y tint plus.

 

Il plongea littéralement sur son bas-ventre, colla sa bouche sur son sexe, s'attaqua sérieusement au sensible bourgeon qui se gonflait à la commissure de la féminité éclose. Christine, avec un râle surpris, enfonçait sauvagement ses ongles dans les épaules de son partenaire qui commençait aussi à gémir, emporté par cette même frénésie qu'il éveillait dans ce splendide corps féminin.  Il collait sa bouche sur le clitoris qu'il aspirait en le titillant de la langue, un clitoris d'une longueur et grosseur surprenantes.

Il le délaissa assez vite, préférant glisser sa langue dans le sillon humide, aussi loin que possible, allant et venant, s'acharnant impitoyablement. Christine criait. Elle n'existait plus que par cette chose vivante qui se frayait partout un chemin, explorait, tournoyait et vrillait, la sondant à lui en arracher l'âme.

Jamais elle n'avait connue de sensation si agréable, elle se laissait emporter, comme aspirée par une tornade dévastatrice qui bouleversait ses sens comme jamais. Un instant, elle eut la force de se redresser, pour voir. Elle trouva qu'il n'y avait rien de plus beau que cet homme viril, étendu entre ses jambes, fesses levées, la tête enfoncée dans la fourche de ses cuisses, en train d'explorer amoureusement son sexe comme personne ne l'avait fait, avec un tel appétit qu'il semblait vouloir la dévorer vivante.

Avec un râle d'abandon, elle se laissa retomber sur le canapé. Tétanisée par les brûlantes crispations qui incendiaient son bas-ventre, sa croupe accentuait les profonds mouvements de houle qui l'agitaient. Elle perdit le contrôle, criant, suppliant, divaguant, tétanisée par un tel foisonnement de sensations si délicieuses, si intenses, qu'elles en devenaient presque insoutenables.

Impitoyable, Benoit accéléra la pression de sa bouche et la vibration de sa langue. Il empoigna à pleines mains les fesses de Christine, y enfonça ses doigts, plaquant davantage le bas-ventre contre sa bouche vorace. Traits tendus, lèvres entrouvertes sur une plainte autant sensuelle qu'enfantine, Christine finit par se laisser aller. Ses doigts se crispaient dans la chevelure et elle accompagnait les mouvements de la tête pendant que ses hanches ondulaient.

Elle fut comme frappée par mille flèches brûlantes qui semblèrent la transpercer, et ce fut enfin l'explosion fulgurante, un orgasme fabuleux, extraordinairement puissant qui l'ébranla toute entière. Elle fut incapable de contenir les spasmes qui partaient de son bas-ventre, et continua de se vider sur la bouche gourmande qui, ayant perçue les contractions annonciatrices de l'orgasme, avait redoublé d'attention pour laper jusqu'à la dernière goutte le calice capiteux dont elle se désaltérait avidement.

Christine avait l'impression d'être bue jusqu'au cœur. Avec des gémissements de bonheur, elle s'accrochait de plus belle à Benoit en le serrant contre son ventre, comme si elle voulait le garder enfoncer au plus intime de son être pour toujours, bien au-delà des derniers sursauts qui la faisaient encore trembler. Eperdue de reconnaissance, elle l'obligea ensuite  à se redresser et lui enfonça dans la bouche une langue frétillante, excitée de retrouver sur ses lèvres la saveur de sa propre liqueur intime.

Tout en l’embrassant, elle le caressait par-dessus le jean, pressant ses doigts sur la virilité dressée avec un art consommé, le torturant sans pitié. Il n'y tint plus, se déshabillant fébrilement. Comme si elle n'attendait que ça, elle s'empara avec empressement du sexe mâle qui s'allongea encore plus entre ses doigts. Il se tendit en vibrant à sa rencontre, l'embrassant avec une telle sauvagerie qu'il la mordit. Les yeux fous, suffocante, elle se redressa, lui offrant ses seins qui, petits et aigus, se dressaient comme des dards insolents. Benoit les prit à pleines mains, surpris encore par leur douceur, ravi de sentir les bouts réagir à ses caresses.

Elle se déplaça, lui échappant comme une anguille en glissant sur lui, puis il cria encore lorsque, penchée sur son bas-ventre, elle l'effleura de ses lèvres, glissant la pointe de sa langue sur ses poils, à quelques millimètres du pénis.

Il se cambra violemment, le sexe durci à lui faire mal. Elle ne répondit pas à ses attentes, jouant avec ses nerfs. Il réussit à se contorsionner, lui collant son sexe contre le visage, la suppliant de passer aux choses sérieuses. Elle ne pût refuser l'invitation, autant au supplice d'éviter ce sexe tout chaud et frémissant qui la narguait impitoyablement.

D'un coup, elle le prit  à pleine bouche, l'avalant presque entièrement d'une aspiration goulue, si voracement qu'il hoqueta de plaisir et de soulagement. Elle le ressortit de sa bouche pour le happer encore plus profondément, allant et venant à une cadence accélérée, l'affolant de temps à autre d'habiles glissades de la langue pour faciliter la prochaine fellation. Elle se prenait au jeu, excitée comme jamais de la longueur de ce sexe qui semblait vivant, grossissant encore et encore. Alors qu’il la caressait en même temps, elle réussit à se tortiller pour lui échapper. Elle voulait rester seule maitresse du jeu. Pour l’instant…

Se sentant absorbé tout entier, il grogna de plaisir, se tordit en tout sens, pris de tremblements convulsifs à l'approche d'une éjaculation imminente. Elle le sentit au bord de l'orgasme et s'arrêta à temps, bien décidée à faire durer le plaisir, pour son plaisir.

Elle remonta sur lui pour se déplacer au-dessus, se frottant fébrilement contre son sexe. Il ne fallut aucun effort pour qu'il s'enfonça en elle d'un puissant coup de reins. Elle hurla, la tête penchée en arrière. Il lui saisit les fesses pour lui imposer son rythme, la percutant de fougueux déhanchements qui s'accélérèrent. Elle se souleva d'un coup de reins, retomba, s'empalant à fond, l'obligeant à modérer ses ardeurs pour lui donner sa cadence, plus lente et appuyée.

Vaincu, il se laissa guider. Elle oscilla sur lui, souple comme une liane, et chaque ondulation lui arrachait un long soupir animal. Bientôt, ses mouvements se firent plus impétueux, elle se cambra avec un frémissement incontrôlé, tendue et crispée, marmonnant des " oh oui !" dans un râle extasié. Soudés l'un à l'autre, ils s'étreignirent rageusement dans un rythme désordonné, emportés par la même frénésie sexuelle. Ils renversèrent la table basse, roulèrent sur le canapé, mêlant leur corps, leurs cris et leur gémissement. Avec un tel désordre que les corps s’emboitaient l’un dans l’autre dans les acrobaties les plus improbables, se perdant dans toutes sortes de positions incongrues.

  

Avec un plaisir sans cesse renouvelé. Dans leur délire, aucun d'eux n'aperçut une porte s'entrouvrir légèrement, et encore moins Jean-Louis Vernier qui, un sourire ironique derrière son camescope numérique, filmait leurs ébats amoureux.

Avec la satisfaction de mettre enfin un terme définitif à un mariage désastreux. En jetant Benoit dans les bras de sa filles, il n’avait fait que précipiter l’inévitable.

Sans remord, il était fier de constater que son plan s’était déroulé à la perfection. Et que la somme promise à son ami était largement méritée…

FIN.

 

   

Beaucoup d'autres histoires sur mon 2éme Blog : http://divineinnocente.onlc.fr/0-Accueil.html        

Par nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : blog sexe des amis
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Mardi 31 octobre 2 31 /10 /Oct 11:39

 

Un stage professionnel oblige Isabelle à quitter sa famille pour se rendre à Lyon, partageant une chambre d’hôtel avec Selena. Celle-ci va vite chercher à l’attirer sur les chemins tortueux d’une liaison interdite. Prête à tout pour l'initier aux délices lesbiens... Mais Isabelle, femme mariée et mère de famille, n'est pas une conquête si facile... Pourtant, entraînée malgré elle dans une suite d'expériences sexuelles de plus en plus extrêmes, elle se découvrira des aptitudes inimaginables pour les amours entre femmes....

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Par Nicogarner - Publié dans : Histoires Erotiques. - Communauté : LADYBOYS
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