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Mercredi 22 novembre 3 22 /11 /Nov 13:32

Marjorie est une jeune femme sérieuse et déterminée, nounou à domicile. L'entreprise pour laquelle elle travaille la place chez Christelle, une enseignante lesbienne qui vient de se séparer de sa compagne et cherche une baby-sitter pour son enfant. Trés vite, un lien trés fort se crée entre elles, où Marjorie la soupçonne de vouloir la séduire mais mettra peu de volonté à lui résister, troublée par des envies de sexe entre femmes....

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE...

 

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Dimanche 15 octobre 7 15 /10 /Oct 18:37

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Quand des femmes mariées ou hétéros osent une relation lesbienne, ce sont des étapes progressives qui vont briser peu à peu leurs défenses. Hésitations, troubles et incertitudes... Puis viennent enfin la sensualité, la volupté, curiosité et excitation, où plus rien ne sera maîtrisé et contrôlé, l'instant de la démesure, la fureur et les ravages de la chair... Attention danger !:  DIVINES ET INNOCENTES.

 

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Par Nicogarner - Publié dans : Romans-Photos érotiques. - Communauté : petites culottes pour grosses chattes
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Dimanche 15 octobre 7 15 /10 /Oct 13:34

le fossé est grand entre le fantasme et l'acte. D'ailleurs, lorsqu'elle femme n'a connu que des hommes, comment se retrouve-t-elle face à un corps de femme ? Comment naît le désir ? Autant de questions que ne se posait certainement pas Jade, enlisée à presque 40 ans dans une routine sexuelle qui ne l'inquiétait aucunement. Mais voilà, un soir d'orage, de fièvre érotique, d'audace, elle répond un peu trop vite au défi de son mari Yannis, et accepte stupidement de se prêter au jeu, séduire une lesbienne, sans aller plus loin. Malgré sa méfiance, elle se laisse donc prendre au jeu, sous le charme d'une femme un peu plus jeune, Anne, séduisante et charismatique, qui va l'entraîner dans un jeu de séduction beaucoup plus dangereux qu'elle ne le pensait, où elle va perdre le contrôle. Comme pour son mari, également présent dans la discothèque homo, aussi vite dépassé par les événements...

Jade va se retrouver confrontée à ses propres démons, une sexualité refoulée, où vont  émerger les ténèbres, des forces obscures, sa vraie nature. Une autre femme. Ardente, passionnée, indécente, sauvage. Elle a ouvert la boite de Pandore, sans prendre conscience du danger car cet univers lui était complètement inconnu. Trop tard. Elle va se retrouver comme prisonnière de ce rapt fou et démentiel, un continent de plaisir inconnu et intense, qui va bouleverser à jamais sa vie sentimentale et sexuelle. Excès, fureur, démesure, pulsion sauvage, ravage, ce sont ces quelques mots qui vont résumer cette expérience bouleversante, où elle a succombé corps et âme.  Pour son bonheur ? Pour son malheur ? A vous de décider en vous laissant emporter par son histoire...


Anne se retourne, allonge le bras et éprouve aussitôt un angoissant sentiment de frustration. Elle ouvre difficilement les yeux, encore plongée dans un demi-sommeil. Elle se redresse malgré tout avec brusquerie en réalisant que Carole, debout prés du lit, se rhabille, lui tournant le dos. Anne s'affole.

-     Tu t'en vas déjà ? Quelle heure est-il ?

-     Midi passé. Je dois rentrer.

Anne reste assise, les jambes sous le drap. Elle remet de l'ordre dans ses idées. Elle a dragué Carole cette nuit, à l'anniversaire de Matthias, alors que la Fête arrivait à sa fin. Elle l'a séduite assez facilement. Carole noyait son chagrin dans l'alcool, en quête d'une épaule amie, et décidée à passer du bon temps pour oublier sa fureur et sa petite amie avec qui elle venait de rompre. Anne a été là au bon moment, et elle aussi avait une déception amoureuse à oublier. Elles se sont consolées mutuellement. Déchaînées, fougueuses, elles ont fait l'amour comme on se bat, avec rage. Après chaque étreinte, leur colère intérieure et leur envie de se défouler rallumaient sans arrêt leur désir. Carole, plus âgée, d'apparence plus masculine et sportive, s'est comportée comme une tigresse affamée, en proie aux exigences d'une libido presque désespérée. Dominatrice, elle a mené au départ le jeu dans des ardeurs impérieuses, autoritaires. Mordant, griffant, léchant, sa sauvagerie égalait sa perversité. Elle semblait ne pas vouloir délaisser le moindre centimètre carré de ce jeune corps délicatement féminin, gonflé de tendres secrets, doux et grisant, dont les trésors la comblaient. Anne, emportée par cette frénésie érotique, a répondu docilement aux sollicitations qui l'embrasaient. Et, peu à peu, les rôles se sont inversés. Anne, au premier abord timide et fragile, a toujours trompé son monde. En amour elle est incomparable, tendre, câline, d'une imagination raffinée. Elle a attendu le moment propice pour affirmer son expérience, et l'a soumise à ses jeux érotiques, la guidant et l'initiant dans des voluptés infinies.

Carole s'est alors abandonnée, étourdie, anéantie, à bout de forces… Puis, aussitôt son excitation envolée, des regrets amers l'ont envahie, une lassitude doucereuse, qui est presque du dégoût… Cette jolie brune, aux allures masculines et aux courbes si féminines, lui a trop donné, et s'est acharnée avec trop d'attention, comme si elle voulait se l'attacher pour toujours. Cette avalanche de tendresse est vite devenue étouffante. Carole n'est pas mûre pour une relation sérieuse. Distante, elle se dépêche de se vêtir. Anne à compris. Les mots sont inutiles. Elle hésite à la retenir, puis s'étend sans un mot sur le coté, lui tournant le dos. Le drap qui la recouvre s'agite au rythme de ses sanglots, ses épaules nues tressautent convulsivement. Elle ne se retourne même pas lorsque, sans un mot, Carole quitte la chambre. Anne n'en est pas à sa première déception, mais elle n'arrive toujours pas à s'endurcir. Pourtant elle devrait. Sa naissance a déjà été source de malheurs. Elle est à l'origine une catastrophe, et ne sait que causer déceptions sur déceptions. Pour son père, qui ne lui a jamais pardonné d'avoir provoqué la mort de la femme qu'il aimait le plus au monde. Coralie est morte en mettant au monde leur fille, Anne. Il a aussitôt rejeté cette enfant, dans l'incapacité de l'aimer, et de lui pardonner. Il l'a confié très rapidement à un pensionnat, se limitant à de brèves visites, une ou deux fois par an. Ce rejet, ce silence lourd de reproches, a enfoncé Anne dans un effroyable sentiment de culpabilité. Sa mère était morte par sa faute. Son père était malheureux et brisé par sa faute. Et sa découverte très tôt de son homosexualité ne fit qu'aggraver son mal de vivre, son désarroi. Éduquée dans une institution religieuse, elle-même croyante et pratiquante, elle ne pouvait pas concevoir de se sentir attirée par des pulsions contre-nature, et essaya d'évacuer tous ces fantasmes dans les prières et la solitude. Elle était tentée par le diable, les démons de la chair, les pires péchés, elle était condamnée à vivre d'affreux tourments si elle ne parvenait pas à refouler toutes ces maudites pensées ! Et durant des années elle se révolta de toutes ses forces contre ces passions sataniques qui bouillonnaient dans ses veines et la possédaient d'horribles émois. La mort de sa mère n'était-elle pas une punition, parce qu'elle était née lesbienne ? Anne, en grandissant, devint homophobe, et en rejetant sa propre nature n'osait même plus se regarder dans la glace. Elle se détestait. Et c'est sa rencontre avec l'un de ses professeurs, au lycée, qui changea sa vie. Elle s'appelait Mireille, de vingt ans son aînée, et devint sa mère spirituelle, sa confidente, sa meilleure amie, tout cela à la fois. Puis enfin sa maîtresse, son amour. Cette passion lui permit de franchir le pas et de mieux s'accepter telle qu'elle était. Leur rupture la replongea dans des abîmes de profonde détresse, où le cœur brisé elle se perdit dans des aventures sans lendemain, sans amour, sans espoir, comme des pansements pour l'aider à cicatriser et oublier. Et réalisant aussi que le célibat n'était pas fait pour elle, synonyme d'angoisse existentielle où elle se sentait brutalement moche, inutile, et si vulnérable… Sa vie fut jalonnée d'instants trépidants, heureux, et brusquement des pires angoisses, au gré de ses amours ou de ses vides affectifs… Et, en ce moment elle se sent plus seule que jamais. Le cœur brisé en mille morceaux par son dernier amour, une femme mariée, sa plus belle rencontre, celle qui lui a fait redécouvrir la passion et l'extase. Bien plus que Mireille. Bien plus que Christelle, le deuxième amour de sa vie... Non, là, cela avait été plus fort, plus intense, plus magique. Sa première hétéro, elle qui avait toujours fuie les hétéros. Trop indécises, trop compliquées... Mais là les circonstances avaient été tellement insolites, absurdes, un simple jeu qui s'était accéléré et avait pris une direction déroutante et imprévisible. Où cette femme mariée avait fini par succomber à ses avances, avec toutefois certaines réserves. D'abord déroutée, un mélange de fascination, d'excitation et de peur aussi… Il lui a fallu plusieurs heures pour briser cette crainte, la mettre en confiance, et enfin arriver à ses fins, et ce qui s'était ensuivi avait été une sarabande de passion effrénée, de sexe intense, où la femme mariée s'était révélée la plus incroyable et surprenante amante. Pour finalement se détourner d'elle pour des raisons stupides de morale et de bienséance. Endoctrinée par une société bien -pensante qui l’empêche d'ouvrir les yeux et accepter sa vraie nature. Alors oui, elle se sent terriblement seule, pourchassée par la malchance, celle qui lui refuse le bonheur et une relation stable.

- Oh, Jade, je t'aime tellement ! Reviens-moi, reviens-moi s'il te plait !

Des suppliques qui, comme d'habitude, vont se perdre dans le néant. Une vie de déceptions et d'injustice...

Le même jour, au soir, trente kilomètres plus à l'ouest, le soleil couchant embrase les eaux du canal du Midi, noyant de ses rayons mordorés une péniche qui suit pesamment le cours à quelques kilomètres de Béziers. Deux autres péniches, à cent mètres d'intervalle, se croisent, tout doucement, semblables à des jouets sur un miroir immobile.

Assis à l'ombre des platanes, Yannis se laisse gagner par la sérénité des lieux. Oubliant presque son chagrin et sa souffrance. Il sent la main de Jade sur son épaule, qui la serre doucement. Ce simple contact est comme un choc électrique. A sa grande honte, une larme s'échappe et coure, brûlante, sur sa joue. Il cligne des yeux rapidement, incapable de parler, soulagé qu'elle se tient derrière lui et qu'elle ne peut la voir. Son autre main se pose sur son autre épaule, et Yannis sent la chaleur de son souffle sur sa nuque. Une charge érotique le parcourt comme un éclair, il tremble, sentant un fourmillement envahir tout son corps.

- Je suis désolée, murmure t-elle tout doucement.

Il déglutit, sent soudain une boule dans sa gorge.

Et pose enfin la question qui lui brûle les lèvres.

- Tu vas me quitter pour vivre avec elle ?

- Oui, je pense... Elle ne le sait pas encore mais je sais qu'elle n'attend que cela. Et maintenant j'en ai envie, très envie...

La voix se brise sous l'effet de l'émotion. Elle resserre son étreinte pour tenter de le réconforter. Avec tendresse et affection. Mais plus d'amour. Un amour qu'il a perdu à jamais depuis qu'elle est tombée follement amoureuse d'une autre femme. Toutefois, il lui reste un faible espoir qu'il exprime faiblement.

- Mais ne penses-tu pas que c'est juste un égarement passager ? Si c'est le cas je t'attendrai le temps qu'il faudra... Ne précipite rien. Prends le temps de réfléchir...

- Non, Yannis, je l'aime. J'ai besoin d'elle et elle a besoin de moi. J'ai lutté un moment contre cette attirance mais c'est un combat perdu d'avance et je dois me rendre à l'évidence. Je l'ai dans la peau. J'ai cette femme dans la peau et je l'assume. C'est en moi. Ma vraie nature. Je l'ignorais mais je suis faite pour ces amours-là... Avec elle.

Elle se glisse à côté de lui tandis qu'il acquiesce péniblement, sans la regarder.

- C'est de ma faute. C'est moi qui t'ai poussé dans ses bras.

A ce souvenir, il sent ses yeux le brûler, il cligne des yeux, surpris de se découvrir aussi malheureux et vulnérable. Lui d'habitude si fort, exubérant, bon vivant, grande gueule, prenant la vie avec dérision où tout est sujet à moquerie ou cynisme, sa façon à lui de se détacher et se protéger. Mais, là, toutes ses murailles viennent de se fissurer et tout son monde vient de s'écrouler. Elle place son bras autour de ses épaules en se rapprochant davantage. Ses cheveux lui balaient le visage, il en respire le parfum, shampoing frais mêlé à son odeur propre, chaude et enivrante. Une odeur dont il ne pourra jamais plus se griser.

- Promets-moi une chose, dit-il.

- Quoi donc ?

- Sois prudente. J'ai l'impression que tout va trop vite, tu t'emballes, tu t'enflammes, alors que tu la connais à peine. C'est peut-être juste un plan cul - différent et donc excitant - et elle t'a fait tourner la tête avec des trucs de filles qui t'ont chamboulés et...

Elle tourne brusquement la tête et le regarde dans les yeux sans ciller.

- Arrête, tu te fais du mal pour rien. Cela n'a rien à voir avec le sexe. On en a déjà parlé. C'est une question de peau, d'osmose, d'alchimie, je te l'ai déjà dit. Personne ne peut lutter contre cela. Même pas toi...

Ses yeux embués de larme brillent d'une flamme résolue. Vaincu, il baisse la tête, ses épaules semblent s'affaisser. Il prends sur lui pour ne pas insister davantage, par peur de la froisser, que le ton monte. Ils sont passés par tous les excès, des larmes à la colère, et tant d'émotions l'ont vidé et éreinté. Las, il ne dit plus rien, perdu dans ses pensées. Soulagée qu'il en reste là, elle relève la tête, écarte les mèches dorées devant son visage.

Que de douleur et de souffrance ! Elle reconnait à peine son mari, d'habitude si hilare, fanfaron et survolté. Là, plus de joie ni d'énergie... Un homme anéanti. Éteint...

Elle tente de repousser les sombres pensées qui l'assaillent, cette vie parfaite qu'elle est en train de détruire par amour pour une autre femme. Réduisant à néant tout un passé et toute une histoire en commun.

Ensemble, au cœur d'Agde, prés de Béziers, ils ont trouvé la vie dont ils rêvaient : une grande et vieille maison de village à retaper dans un petit village , un bar à acheter qui a toujours été le rêve de Yannis, et une mutation pour elle à quelques kilomètres de là. Une vie simple et rurale, sans les tracas de la ville, la pollution, ou les longs trajets en voiture depuis la banlieue. Tous les deux se sont connus à Paris. Son BTS d'assistante de direction en poche, elle s'est vue obliger de quitter son Aude natale pour la capitale, à la recherche d'un emploi. Puis elle est entrée à la Poste par hasard, d'abord un boulot d'été comme guichetière au bureau, puis ensuite comme factrice. Elle y a trouvé un métier qui lui plait, ainsi que son conjoint, Yannis, facteur titulaire d'une tournée mixte en voiture, confirmant la Poste d'être "la plus grande agence matrimoniale de la fonction publique". Assez vite, il ne lui ai plus venu l'idée d'échanger sa place contre un travail sédentaire de bureau, rivée derrière un ordinateur, avec un patron en permanence sur le dos pour exiger des résultats impossibles à atteindre. Alors elle a passé le concours, l'a réussi du premier coup, et a vite demandé sa mutation. Avec la certitude que son conjoint la suivrait jusqu'au bout du monde...enfin jusqu'au bout de son terroir d'origine. Quitte à sillonner des rues bruyantes et agitées en plein centre de Paris, elle préférait autant distribuer le courrier dans des petites routes de campagne dans la région qui l'avait vue grandir. En attendant que son rêve bucolique se réalise, elle s'est mariée, attendue, pris son mal en patience, faisant de son mieux pour préserver ce que l'anonymat de la capitale s'ingénie à faire disparaitre : le dialogue, la solidarité, le lien social, le sens du service. Des vertus qu'elle peut maintenant appliquer avec gaieté et une joie communicative. Jade, ici, se sent heureuse et épanouie. Comme une abeille, vive et blonde, voletant de boite aux lettres en boite aux lettres, projetant un rayon de soleil sur le village qu'elle dessert avec bonne humeur. Fille du vent, la Tramontane, elle joue avec, l'apprivoise, en fait son alliée, s'agrippe à la sacoche, se mets en danseuse, filant en prenant les rafales, dévalant les pentes, virant souplement, dans de vieilles ruelles, et ensuite aux franges campagnardes du village, parcourant près de vingt kilomètres sur son vélo à assistance électrique. Elle adore cette vie de liberté, ouverte aux autres, ouverte aux saisons. Alors elle rit. Elle rit sans cesse, jamais avare d'une plaisanterie ou d'une gentillesse, aimant partager sa joie de vivre à ses clients. La gaité personnifiée. Conservant son innocence et son âme d'enfant qui la rendent si sympathique et populaire. Puis, quand elle ne travaille pas, passe son temps libre à construire et rénover, restaurant leur maison, sans s’inquiéter du temps qui passe. Jade a appris à avancer sans s'effrayer ou se presser. Petit à petit l'oiseau fait son nid. Et tous leurs projets se sont concrétisés tout doucement. Comme pour Yannis qui a démissionné de la Poste et a acheté le bar de ses rêves. Avec son accent  inimitable, mélange de sonorités marseillaises et gouailleuses, il manie un verbe haut et coloré, s'intégrant facilement et régalant ses clients de blagues tonitruantes et salaces.

Oui, ils ont obtenus tout ce qu'ils désiraient, lentement mais sûrement, un long fleuve tranquille... Le couple modèle... Jusqu'à cet été de canicule, six mois plus tôt.

Six mois plus tôt...

Un éclair zébra le ciel, suivi d'un coup de tonnerre si puissant que les baies vitrées de séjour en tremblèrent. L'orage éclata soudain et des trombes de pluies s'abattirent dans le village et ses environs.  Il était tôt dans la soirée et Yannis se sentait agité et nerveux. Rien à voir avec le temps pourri. Il se retourna vers la grande fenêtre au-dessus du bureau pour jeter un coup d’œil à l'extérieur. La pluie tombait si fort qu'on aurait pu croire que le ciel déversait d'un coup des cargaisons d'eau, réduisant à  néant la visibilité. Un vrai déluge. Yannis était soulagé de ne pas à sortir ce soir, c'était son jour de repos et la fermeture de son bar, comme tout les lundis. Mais cela ne soulageait en rien sa tension. Sans savoir pourquoi, il avait cette sensation anxieuse et il n'arrivait pas à en trouver la cause. Comme si un événement primordial allait se produire ce soir, un grand changement dans sa vie.  C'est alors que sa femme sortit de la douche et entra dans la chambre, une serviette drapée autour de sa taille, splendide et le corps encore ruisselant de gouttelettes. Souple et longiligne, avec de longues jambes racées, une démarche à la fois sensuelle et d'une grâce juvénile, elle avait ce genre de sex-appeal redoutable et insolent, celui d'une femme très attirante qui n'a pas conscience de son pouvoir de séduction. En la voyant si belle et désirable, il découvrit la cause de son anxiété, qui n'était autre qu'une frustration sexuelle. Ils n'avaient pas fais l'amour depuis 4 ou 5 jours et il commençait à ressentir le manque... surtout lorsque Jade lâcha la serviette et resta nue devant lui, alors qu'elle commençait à chercher quelque chose à se mettre. La vision de ses fesses tendres et rondes, ses seins hauts perchés admirablement, fermes et provocants, lui donna des picotements dans les mains. L'envie de toucher et de caresser. Elle avait un corps qui appelait les caresses, si insolent, si attirant. Des caresses dont il était privé de plus en plus souvent ces derniers temps. Et il savait que pour la bagatelle il fallait la prendre avec des pincettes et ne pas l'attaquer de front.
Avant qu'elle ne trouve un pyjama à mettre, sa tenue préférée pour traîner le soir, il lui suggéra alors de mettre plutôt sur elle quelque chose de sexy.

Elle le regarda avec étonnement et lui demanda :

- Pourquoi ? Qui est-ce qui en profiterait à l'exception de toi ? 

Alors il la défia du regard et lui dit :

- Personne. Et c'est bien ce qui est dommage... Un corps comme le tien... Peut-être que, pour relancer ta libido et reprendre confiance en toi et tes désirs, tu devrais permettre à quelqu'un d'autre d'avoir un aperçu de ton joli corps !!!

Il avait balancé cela sans réfléchir, à la va-vite.

- Dis moi exactement ce que tu entends par là ?  lui demanda t'elle.

Son cœur commença à battre à un rythme élevé. Il ne savait pas ce qui lui avait traversé l'esprit alors qu'il lui expliquait plus précisément  sa pensée.

- Mon cœur, je sais que tu n'aimes pas ton corps et tout son potentiel érotique, et de là vient ton manque d'intérêt pour les choses du sexe.  Peut-être que si tu allumais le désir chez une autre personne tu prendrais conscience de tes charmes !

Elle haussa les épaules avec agacement, mais en rougissant légèrement, avec une petite lueur curieuse au fond des yeux. Puis, comme à chaque fois qu'un sujet l'embarrassait, elle changea vite de conversation.

- Hmm... Cela sent drôlement bon ....

Elle avait émergé de la salle de bain avec l'odeur d'une bonne soupe aux légumes. Elle s'étira longuement, ravie que son mari lui prépare le repas. Et impatiente de partager avec lui cet instant précieux où ils prendraient le temps de manger et discuter à table, avec toujours cette même complicité. Elle aimait retrouver ces gestes simples, partagés, prendre le temps des choses vraies. Mais il revint à l'attaque sur le sujet qui le préoccupait.

- Ma chérie, avant tu aimais séduire et plaire, de façon discrète certes, mais c'était un jeu entre nous quand tu t'amusais à provoquer les hommes en discothèque pour me faire râler, ou par défi. Te sentir belle et désirable... Ça t'excitait, et c'est moi après qui en profitait...

Il n'arrivait pas à croire ce qu'il disait réellement à sa femme. Et encore moins en lui suggérant par la suite d'une manière ou d'une autre d'exposer son corps à un autre homme.

- Je pense que se serait intéressant si tu excitais quelqu'un d'autre. Pour s'amuser. Comme avant...

- C'était avant, justement, mon chéri. J'avais vingt deux ans. Fofolle et inconsciente, et prête à tout pour te plaire.

- Alors retrouvons cette folie de notre jeunesse. Tu étais coquine et espiègle, tellement curieuse. Refais-le au moins une fois, et cela va raviver la flamme et notre vie sexuelle, j'en suis certain !

Les yeux de sa femme s'ouvrirent démesurément, brillant d'une lueur étrange,  et il remarqua que sa peau se hérissait en chair de poule, comme animée d'une vie propre à l'idée du fruit défendu.
- Et si je faisais cela avec une femme plutôt, ce serait plus drôle non ?

Il en resta bouche bée, mâchoire pendante.

- Une femme ?

- Oui. Avec un homme ce serait trop facile, et vous êtes tellement prévisible, si faible. Séduire et exciter une femme est un défi bien plus difficile et intéressant, moins ordinaire...

- Tu préférerais allumer une femme ?

Il n'en croyait toujours pas ses oreilles, se demandant si elle ne se moquait pas de lui pour le prendre à son propre jeu. Elle se fit taquine et sensuelle en poursuivant d'une voix chaude et caressante.

- Oui, je me suis souvent demandée ce que deux femmes pouvaient faire ensemble, et si les lesbiennes étaient aussi douées et expertes qu'on le dit. Il parait que leur savoir est incomparable...

Maintenant,  le cœur de Yannis battait réellement la chamade, alors qu'il réalisait que la conversation avait tourné en une sorte de jeu beaucoup plus poussé qu'il ne le souhaitait, et les conséquences de ce jeu pouvaient être plus importantes que ce qu'il n'avait pensé au départ.

- Tu veux dire que cela te plairait d' aller plus loin que de simplement séduire ou provoquer ?

Il avait du mal à y croire. Il savait mieux que quiconque que sa femme était fondamentalement réservée et prude et probablement ne ferait pas plus que dégrafer un bouton de son chemisier et montrer un soutien-gorge en dentelle. Que ce soit devant un homme ou une femme. Pas de doute, elle jouait avec ses nerfs.

Elle le regardait avec amusement  et poursuivit :

- Oh ! Mon cœur, je ne sais pas... Peut-être que coucher avec une femme est un fantasme enfoui en moi depuis longtemps et que j'ose enfin t'en parler. Mais quoiqu' il arrive, rappelle toi que c'est ton idée et ne me blâme pas si je me prends au jeu de tenter l'aventure avec une femme. Au risque de m'y brûler...

Elle avait un regard étrange lorsqu'elle lui dit cela et cela lui fit penser qu'elle pouvait être vraiment sérieuse, prenant le ton de la plaisanterie pour aborder un sujet qui lui tenait vraiment à cœur. Comment cela était-il possible ? Lui qui pensait si bien la connaitre. Cela dépassait l'entendement et la situation le dépassait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Lui qui aimait être surpris il était servi...

- Et tu mettrais quoi si tu voulais séduire une femme ?

Il s’allongea sur le lit et regarda sa femme se préparer pour l'occasion. Elle sortit du tiroir de la commode un string ficelle bleu turquoise très sexy. Elle le passa sur elle et il était très aisé de voir le doux triangle de sa toison pubienne à travers le tissus. Elle prit ensuite un soutien-gorge assorti au string qui couvrait à peine ses mamelons. Des mamelons tendus et grossis par l'excitation.

Yannis avait du mal à respirer. Il n'arrivait pas à croire dans quel état cela il se retrouvait à l'idée de la voir s'exhiber devant une autre femme.

Décidément, l'orage avait de drôles d'effets sur l'humeur de sa femme...

Elle se retourna et lui demanda :

- Qu'en pense tu ? Est-ce que j'arriverais à la troubler ainsi ?

Il pouvait à peine parler.

- Peut-être... croassa t-il.

Elle continua à fureter dans le tiroir jusqu'à ce qu'elle sorte une paire de bas blanc qu'elle s'appliqua à passer sur ces longues jambes fuselées. Quand elle fut prête, elle alla à la penderie et sortit une robe bleue émeraude en dentelle se fermant par une fine ceinture de tissus. Elle la passa et noua la fine ceinture autour de sa taille. Une taille fine et souple qui avait toujours été en parfaite harmonie avec ses petits seins d'adolescente. Elle était extrêmement sexy ainsi vêtue. Le haut de ses bas était en partie visible, parce que la robe était courte, s'arrêtant au sommet de ses cuisses.

A SUIVRE ICI

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Par Nicogarner - Publié dans : Romans-Photos érotiques. - Communauté : blog sexe des amis
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Vendredi 13 octobre 5 13 /10 /Oct 13:35

895  imagesCETTE LONGUE SAGA EST A LIRE COMME UN VRAI SCENARIO DE FILM X. UNE ACTION EN TEMPS REEL…    

 Paysage de carte postale.

Une plage de sable fin nichée au bord d’un profond lagon. A l’arrière plan, une montagne escarpée au sommet vallonné, d’un vert luxuriant. Une jeune femme, étendue sur le sable, se relève péniblement. Elle semble perdue, regarde tout autour d’elle d’un air apeuré. Brune, gracile, c’est une superbe femme de vingt cinq ans environ. Elle tente de marcher, titube, puis murmure avec incompréhension :

- Mon Dieu, qu’est-ce qui m’arrive ?

Ses esprits reviennent, ce qui la met dans un état d’abattement total. Elle fait deux pas en avant lorsqu’un bruit de moteur se rapproche. Livide, elle se retourne. Un petit hors-bord fend la mer d’huile à une vitesse moyenne, contournant les motu qui se dressent au milieu de lagon. Un homme tient les commandes, un européen, en short blanc et chemise à fleurs. Il a un chapeau de brousse sur la tête et, dessous, de larges lunettes de soleil qui lui mangent la moitié du visage. Il manœuvre le bateau d’une seule main et, de l’autre, tient un gros cigare. Derrière lui se trouve un autre homme en slip de bain. Aussi gras qu’imposant, sa peau est brûlée par de méchants coups de soleil, ce qui ne l’empêche pas de rester torse nu. Tous deux longent la côte et l’observent avec attention, comme cherchant quelqu’un ou quelque chose. La femme, d’un coup, se laisse tomber sur le sable, puis se met à avancer à quatre pattes, sur les genoux et les coudes. Une position qui met en valeur sa splendide silhouette. Les fesses hautes, cambrée à la perfection, avec des petits seins agressifs qui pointent sous le maillot, elle est divinement appétissante. Elle va atteindre l’ombre d’un cocotier lorsqu’un cri fuse derrière elle. L’un des hommes l’a repéré. Le pilote enclenche à fond la manette d’accélération. Le moteur rugit, poussé à plein régime. Le bateau s’arrête prés la plage alors qu’un homme bondit déjà par dessus bord. La jeune femme crie et se relève dans un bond maladroit, comme si elle n’avait pas repris le contrôle de tout son corps. La poursuite sous le cocotiers et palmiers ne durent pas longtemps. Elle heurte en plein course l’homme au chapeau de brousse qui jaillit d’un buisson. Le choc est violent, elle retombe sur les fesses. L’homme ricane victorieusement, la toisant avec mépris. Il se penche pour la soulever sans mal, la reposant sur ses pieds. Puis, à peine est-elle debout, il la gifle à trois reprises, lui tenant les poignets d’une seule poigne tandis que l’autre main libre la frappe avec une brutalité inouïe. Elle hurle mais il la baillonne aussitôt. Il lui crache au visage :

- Alors, ma jolie, on joue les fugueuses ! On peut dire que tu nous a donné du fil à retordre !

Secoué de tremblements, la jeune femme lève sur lui un regard apeuré.

- Pitié, je ne dirai rien. Bien sûr que tu ne parleras pas ! Son complice, le gros homme rougeaud, apparaît, hors d’haleine. Il s’appuie à un arbre, soufflant comme un phoque.

- La garce, elle nous a fait courir !

La jeune femme se met à pleurer.

- Je vous en supplie, je n’ai rien vu ! Je ne parlerai pas… L’homme au chapeau prend un ton menaçant :

- Ecoute-moi bien, ma petite. On sait très bien ce que tu as vu. Mon collègue et moi-même avons assommé ce fouineur parce qu’il était prêt à découvrir le pot aux roses, et à tout dévoiler ! Et ça, tu vois, il en était hors de question ! Qu’il soit ou pas le fondateur de cet hôtel ne changeait rien au problème, il en savait trop pour rester en vie ! C’est pour cette raison qu’on l’a embarqué inanimé sur notre rafiot et qu’on l’a jeté au large, derrière la barrière de corail, là où personne ne le retrouvera avant bien longtemps, si on le retrouve… Et si cela arrive, tout le monde pensera à un accident, car on a pris soin de laisser son bateau dériver dans le secteur. Voilà un plan parfait, sauf que tu as eu le malheur d’être là au mauvais endroit et au mauvais moment, et cela on ne peut pas se le permettre… Tu comprends j’espère ?

- Pitié, ne me tuez pas ! Je ne dirai rien, je vous le jure !

- Evidemment qu’on ne te tuera pas ! Deux disparitions en même temps, cela va attirer les soupçons, surtout que tu travailles dans le même hôtel. On va donc te relâcher. Mais on a avant une petite surprise à te montrer, un petit secret qui restera entre nous…Et qui te clouera définitivement le bec. Tu vois, ma jolie, on aime bien garder un œil sur tous ceux qui travaillent dans l’hôtel, question de mieux les garder sous contrôle au cas où… Tout le monde a ses petites faiblesses et ses petites préférences, et dans le monde du libertinage il nous est très facile de constituer un dossier sur tout le personnel et tous les clients qui s’adonnent librement à leurs excès… Mais toi, tu étais un vrai problème. Fidèle, bosseuse, mystérieuse et inaccessible, tu étais différente, étrangère à ce monde dans lequel tu évolues pourtant… Bref, on commençait à laisser tomber l’affaire, et à se dire aussi que tu ne constituais pas de réel danger pour tenter de te corrompre, jusqu’au jour où le miracle s’est enfin produit. Tu te souviens de ta collègue de boulot, la jolie et gentille Lucie… Tu sais, cette lesbienne de quarante ans qui pourrait être ta mère, une vraie tornade blonde au tempérament de feu… Dans le respect des mœurs libertins, elle n’a jamais tentée de t’entraîner dans son lit, alors qu’elle devait en rêver nuits et jours depuis que tu bosses avec elle comme serveuse. Et là, ô miracle, voilà que tu lui tombes du ciel, et pour atterrir droit dans son lit, en pyjama, un cadeau du Dieu des Libertins en personne ! La jeune femme écarquille les yeux de stupeur.

- Je ne vous crois pas… Je n’aime pas les femmes ! Je suis hétéro… D’ailleurs, je suis fiancée et…

Il la coupe sans ménagement.

- Je sais, je sais… Mais cela va être difficile à faire croire après la nuit de folie que tu as passé avec la tendre et douce Lucie. Vos ébats sont torrides, particulièrement acrobatiques pour une soit-disant hétéro…

- Vous êtes un monstre ! Si j’ai fait réellement cette chose horrible dont vous m’accusez, c’est que l’on m’a droguée ! C’est ignoble !

- Bien essayée ta pirouette, mais tu sais très bien que personne ne t’a drogué. Pas besoin, tu étais consentante et consciente de tes actes. Et ceux qui verront les photos n’auront aucun doute…

- Des… des photos ?

- Evidemment. Comme je te l’ai dit auparavant, nous aimons garder le pouvoir sur tous ceux qui gravitent autour de l’hôtel. Pour les réduire au silence si jamais ils nous causent des ennuis. Des cas comme toi. Maintenant, grâce à ces photos, nous avons les moyens de te faire chanter, c’est aussi simple que ça… Le prix à payer pour ton silence. Si tu parles, on diffuse les photos sur les emails de tous tes contacts et tes pages Facebook. Simple mais efficace.

La jeune femme est abasourdie. Elle secoue la tête avec incrédulité.

- Je ne vous croie pas… Vous n’oserez pas…

- Tu veux prendre le risque ? Et à ce que je constate, terminé tes airs de petite vierge effarouchée qui nie en bloc ! La mémoire t’est revenue ?

Evidemment qu’elle se souvient. Son seul dérapage dans toute sa vie. Son visage se fige au fur et à mesure que la scène revient à la surface. Avec de plus en plus de précisions, les détails se mettent à défiler comme dans un film.

Retour au passé, trois mois auparavant.

Elle prend quelques jours de vacances dans l’hôtel même où elle travaille, avec son amie Lucie. Une semaine de rêve, dans le luxe et l’opulence, la fantaisie et l’audace, où elle se permet des tenues osées qu’elle n’a jamais portées.

177 002 Tout autour d’elle, les clients s’adonnent sans complexe au libertinage le plus débridé, une effervescence contagieuse… Elle cède à l’atmosphère fiévreuse, riant, dansant et buvant comme une folle. Puis elle se retrouve dans la chambre de Lucie, un peu gauche et penaude de s’être un peu trop lâchée. Un embarras qui s’accentue quand Lucie, en sous-vêtement, lui offre un bouquet de fleurs,

560.vignette dévoilant peu à peu ses véritable intentions en se montrant de plus en plus caressante et empressée. Etourdie, grisée par l’alcool et la sensualité ambiante, elle cède à la curiosité, se laisse faire… Lorsque les baisers se font trop ardents, elle hésite…

278 Alors Lucie se montre patiente, tendre, attentionnée, faisant monter le désir avec un art consommé. Elle la déshabille habilement, s’arrangeant pour la déconcentrer par des baisers fiévreux et des attouchements subtils, l’amenant sur un chemin de plus en plus dangereux.

010Contre toute attente, elle se laisse emporter. Oui, elle se souvient très bien. A la perfection.

Son abandon qui la rend toute molle…

Sa docilité et sa curiosité à se laisser faire…

619Son corps qui la trahit… Les baisers langoureux, inteminables… et les caresses qui parcourent tout son corps avec une sensualité infinie, la rendant toute chose, brûlante de désir…

La soumission avec laquelle elle se laisse guider, telle une poupée sans volonté… Puis, surtout, la succession d’orgasmes qui, au lieu de la rassasier, déclenchent d’autres envies…

895 Au point d’en oublier toute retenue, prenant ensuite l’initiative des opérations, bondissant sur sa partenaire comme une chatte déchaînée… Un plaisir comme elle n’en a jamais connu, pour la nuit la plus longue et la plus brûlante de toute sa vie… Une expérience si divine et des souvenirs si délicieux qu’elle se demande même, un court instant, si elle pourrait s’en passer, et que l'alcool n’était sans doute pas le seul responsable de l’état incandescent dans lequel elle s’était livrée aux plaisirs de Lesbos.

815 Honteuse d’avoir de telles pensées, elle baisse la tête, abattue par les remords. Devinant qu’elle a saisi le message, il la lâche. Il assène le coup fatal en sortant de sa poche quelques photos qu’il lui brandit devant le nez. Dessus, on aperçoit les deux femmes dans des étreintes lascives qui ne laissent aucun doute sur leur envie l’une de l’autre.

676.vignetteLa jeune femme ne dit pas un mot. Le teint cireux, elle baisse les yeux, laissant filtrer des larmes qui glissent sur ses joues. Lentement, les épaules lourdes, elle s’éloigne et disparaît dans la végétation luxuriante. Il lui crie alors une dernière fois :

- On se reverra, ma chérie ! Et ne change rien à tes habitudes ! Silence absolu, et on saura te contacter si on a besoin de toi. Dorénavant, tu nous appartiens corps et âme ! Alors à très bientôt ! Les deux hommes échangent un regard entendu en ricanant doucement. La sonnerie d’un portable oblige l’homme au chapeau à sortir vivement son téléphone. Il répond d’un ton jovial.

- Oui, patronne, c’est fait. Elle ne parlera pas, vous pouvez me croire… On rentre tout de suite… Un faible signe à son acolyte et tous deux regagnent leur bateau qui, faisant rugir ses moteurs, part à vitesse réduite en direction du large chenal qui traverse la barrière de corail, dans une mer translucide, aux couleurs dégradées, passant du vert au bleu… La mer la plus belle qui soit, celle de l’Océan Pacifique, dans l’archipel des îles Sous-le-Vent.

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Par nicogarner - Publié dans : Romans-Photos érotiques. - Communauté : petites culottes pour grosses chattes
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Jeudi 26 août 4 26 /08 /Août 18:15

le fossé est grand entre le fantasme et l'acte. D'ailleurs, lorsqu'elle femme n'a connu que des hommes, comment se retrouve-t-elle face à un corps de femme ? Comment naît le désir ? Autant de questions que ne se posait certainement pas Jade, enlisée à presque 40 ans dans une routine sexuelle qui ne l'inquiétait aucunement. Mais voilà, un soir d'orage, de fièvre érotique, d'audace, elle répond un peu trop vite au défi de son mari Yannis, et accepte stupidement de se prêter au jeu, séduire une lesbienne, sans aller plus loin. Malgré sa méfiance, elle se laisse donc prendre au jeu, sous le charme d'une femme un peu plus jeune, Anne, séduisante et charismatique, qui va l'entraîner dans un jeu de séduction beaucoup plus dangereux qu'elle ne le pensait, où elle va perdre le contrôle. Comme pour son mari, également présent dans la discothèque homo, aussi vite dépassé par les événements...

Jade va se retrouver confrontée à ses propres démons, une sexualité refoulée, où vont  émerger les ténèbres, des forces obscures, sa vraie nature. Une autre femme. Ardente, passionnée, indécente, sauvage. Elle a ouvert la boite de Pandore, sans prendre conscience du danger car cet univers lui était complètement inconnu. Trop tard. Elle va se retrouver comme prisonnière de ce rapt fou et démentiel, un continent de plaisir inconnu et intense, qui va bouleverser à jamais sa vie sentimentale et sexuelle. Excès, fureur, démesure, pulsion sauvage, ravage, ce sont ces quelques mots qui vont résumer cette expérience bouleversante, où elle a succombé corps et âme.  Pour son bonheur ? Pour son malheur ? A vous de décider en vous laissant emporter par son histoire...


Anne se retourne, allonge le bras et éprouve aussitôt un angoissant sentiment de frustration. Elle ouvre difficilement les yeux, encore plongée dans un demi-sommeil. Elle se redresse malgré tout avec brusquerie en réalisant que Carole, debout prés du lit, se rhabille, lui tournant le dos. Anne s'affole.

-     Tu t'en vas déjà ? Quelle heure est-il ?

-     Midi passé. Je dois rentrer.

Anne reste assise, les jambes sous le drap. Elle remet de l'ordre dans ses idées. Elle a dragué Carole cette nuit, à l'anniversaire de Matthias, alors que la Fête arrivait à sa fin. Elle l'a séduite assez facilement. Carole noyait son chagrin dans l'alcool, en quête d'une épaule amie, et décidée à passer du bon temps pour oublier sa fureur et sa petite amie avec qui elle venait de rompre. Anne a été là au bon moment, et elle aussi avait une déception amoureuse à oublier. Elles se sont consolées mutuellement. Déchaînées, fougueuses, elles ont fait l'amour comme on se bat, avec rage. Après chaque étreinte, leur colère intérieure et leur envie de se défouler rallumaient sans arrêt leur désir. Carole, plus âgée, d'apparence plus masculine et sportive, s'est comportée comme une tigresse affamée, en proie aux exigences d'une libido presque désespérée. Dominatrice, elle a mené au départ le jeu dans des ardeurs impérieuses, autoritaires. Mordant, griffant, léchant, sa sauvagerie égalait sa perversité. Elle semblait ne pas vouloir délaisser le moindre centimètre carré de ce jeune corps délicatement féminin, gonflé de tendres secrets, doux et grisant, dont les trésors la comblaient. Anne, emportée par cette frénésie érotique, a répondu docilement aux sollicitations qui l'embrasaient. Et, peu à peu, les rôles se sont inversés. Anne, au premier abord timide et fragile, a toujours trompé son monde. En amour elle est incomparable, tendre, câline, d'une imagination raffinée. Elle a attendu le moment propice pour affirmer son expérience, et l'a soumise à ses jeux érotiques, la guidant et l'initiant dans des voluptés infinies.

Carole s'est alors abandonnée, étourdie, anéantie, à bout de forces… Puis, aussitôt son excitation envolée, des regrets amers l'ont envahie, une lassitude doucereuse, qui est presque du dégoût… Cette jolie brune, aux allures masculines et aux courbes si féminines, lui a trop donné, et s'est acharnée avec trop d'attention, comme si elle voulait se l'attacher pour toujours. Cette avalanche de tendresse est vite devenue étouffante. Carole n'est pas mûre pour une relation sérieuse. Distante, elle se dépêche de se vêtir. Anne à compris. Les mots sont inutiles. Elle hésite à la retenir, puis s'étend sans un mot sur le coté, lui tournant le dos. Le drap qui la recouvre s'agite au rythme de ses sanglots, ses épaules nues tressautent convulsivement. Elle ne se retourne même pas lorsque, sans un mot, Carole quitte la chambre. Anne n'en est pas à sa première déception, mais elle n'arrive toujours pas à s'endurcir. Pourtant elle devrait. Sa naissance a déjà été source de malheurs. Elle est à l'origine une catastrophe, et ne sait que causer déceptions sur déceptions. Pour son père, qui ne lui a jamais pardonné d'avoir provoqué la mort de la femme qu'il aimait le plus au monde. Coralie est morte en mettant au monde leur fille, Anne. Il a aussitôt rejeté cette enfant, dans l'incapacité de l'aimer, et de lui pardonner. Il l'a confié très rapidement à un pensionnat, se limitant à de brèves visites, une ou deux fois par an. Ce rejet, ce silence lourd de reproches, a enfoncé Anne dans un effroyable sentiment de culpabilité. Sa mère était morte par sa faute. Son père était malheureux et brisé par sa faute. Et sa découverte très tôt de son homosexualité ne fit qu'aggraver son mal de vivre, son désarroi. Éduquée dans une institution religieuse, elle-même croyante et pratiquante, elle ne pouvait pas concevoir de se sentir attirée par des pulsions contre-nature, et essaya d'évacuer tous ces fantasmes dans les prières et la solitude. Elle était tentée par le diable, les démons de la chair, les pires péchés, elle était condamnée à vivre d'affreux tourments si elle ne parvenait pas à refouler toutes ces maudites pensées ! Et durant des années elle se révolta de toutes ses forces contre ces passions sataniques qui bouillonnaient dans ses veines et la possédaient d'horribles émois. La mort de sa mère n'était-elle pas une punition, parce qu'elle était née lesbienne ? Anne, en grandissant, devint homophobe, et en rejetant sa propre nature n'osait même plus se regarder dans la glace. Elle se détestait. Et c'est sa rencontre avec l'un de ses professeurs, au lycée, qui changea sa vie. Elle s'appelait Mireille, de vingt ans son aînée, et devint sa mère spirituelle, sa confidente, sa meilleure amie, tout cela à la fois. Puis enfin sa maîtresse, son amour. Cette passion lui permit de franchir le pas et de mieux s'accepter telle qu'elle était. Leur rupture la replongea dans des abîmes de profonde détresse, où le cœur brisé elle se perdit dans des aventures sans lendemain, sans amour, sans espoir, comme des pansements pour l'aider à cicatriser et oublier. Et réalisant aussi que le célibat n'était pas fait pour elle, synonyme d'angoisse existentielle où elle se sentait brutalement moche, inutile, et si vulnérable… Sa vie fut jalonnée d'instants trépidants, heureux, et brusquement des pires angoisses, au gré de ses amours ou de ses vides affectifs… Et, en ce moment elle se sent plus seule que jamais. Le cœur brisé en mille morceaux par son dernier amour, une femme mariée, sa plus belle rencontre, celle qui lui a fait redécouvrir la passion et l'extase. Bien plus que Mireille. Bien plus que Christelle, le deuxième amour de sa vie... Non, là, cela avait été plus fort, plus intense, plus magique. Sa première hétéro, elle qui avait toujours fuie les hétéros. Trop indécises, trop compliquées... Mais là les circonstances avaient été tellement insolites, absurdes, un simple jeu qui s'était accéléré et avait pris une direction déroutante et imprévisible. Où cette femme mariée avait fini par succomber à ses avances, avec toutefois certaines réserves. D'abord déroutée, un mélange de fascination, d'excitation et de peur aussi… Il lui a fallu plusieurs heures pour briser cette crainte, la mettre en confiance, et enfin arriver à ses fins, et ce qui s'était ensuivi avait été une sarabande de passion effrénée, de sexe intense, où la femme mariée s'était révélée la plus incroyable et surprenante amante. Pour finalement se détourner d'elle pour des raisons stupides de morale et de bienséance. Endoctrinée par une société bien -pensante qui l’empêche d'ouvrir les yeux et accepter sa vraie nature. Alors oui, elle se sent terriblement seule, pourchassée par la malchance, celle qui lui refuse le bonheur et une relation stable.

- Oh, Jade, je t'aime tellement ! Reviens-moi, reviens-moi s'il te plait !

Des suppliques qui, comme d'habitude, vont se perdre dans le néant. Une vie de déceptions et d'injustice...

Le même jour, au soir, trente kilomètres plus à l'ouest, le soleil couchant embrase les eaux du canal du Midi, noyant de ses rayons mordorés une péniche qui suit pesamment le cours à quelques kilomètres de Béziers. Deux autres péniches, à cent mètres d'intervalle, se croisent, tout doucement, semblables à des jouets sur un miroir immobile.

Assis à l'ombre des platanes, Yannis se laisse gagner par la sérénité des lieux. Oubliant presque son chagrin et sa souffrance. Il sent la main de Jade sur son épaule, qui la serre doucement. Ce simple contact est comme un choc électrique. A sa grande honte, une larme s'échappe et coure, brûlante, sur sa joue. Il cligne des yeux rapidement, incapable de parler, soulagé qu'elle se tient derrière lui et qu'elle ne peut la voir. Son autre main se pose sur son autre épaule, et Yannis sent la chaleur de son souffle sur sa nuque. Une charge érotique le parcourt comme un éclair, il tremble, sentant un fourmillement envahir tout son corps.

- Je suis désolée, murmure t-elle tout doucement.

Il déglutit, sent soudain une boule dans sa gorge.

Et pose enfin la question qui lui brûle les lèvres.

- Tu vas me quitter pour vivre avec elle ?

- Oui, je pense... Elle ne le sait pas encore mais je sais qu'elle n'attend que cela. Et maintenant j'en ai envie, très envie...

La voix se brise sous l'effet de l'émotion. Elle resserre son étreinte pour tenter de le réconforter. Avec tendresse et affection. Mais plus d'amour. Un amour qu'il a perdu à jamais depuis qu'elle est tombée follement amoureuse d'une autre femme. Toutefois, il lui reste un faible espoir qu'il exprime faiblement.

- Mais ne penses-tu pas que c'est juste un égarement passager ? Si c'est le cas je t'attendrai le temps qu'il faudra... Ne précipite rien. Prends le temps de réfléchir...

- Non, Yannis, je l'aime. J'ai besoin d'elle et elle a besoin de moi. J'ai lutté un moment contre cette attirance mais c'est un combat perdu d'avance et je dois me rendre à l'évidence. Je l'ai dans la peau. J'ai cette femme dans la peau et je l'assume. C'est en moi. Ma vraie nature. Je l'ignorais mais je suis faite pour ces amours-là... Avec elle.

Elle se glisse à côté de lui tandis qu'il acquiesce péniblement, sans la regarder.

- C'est de ma faute. C'est moi qui t'ai poussé dans ses bras.

A ce souvenir, il sent ses yeux le brûler, il cligne des yeux, surpris de se découvrir aussi malheureux et vulnérable. Lui d'habitude si fort, exubérant, bon vivant, grande gueule, prenant la vie avec dérision où tout est sujet à moquerie ou cynisme, sa façon à lui de se détacher et se protéger. Mais, là, toutes ses murailles viennent de se fissurer et tout son monde vient de s'écrouler. Elle place son bras autour de ses épaules en se rapprochant davantage. Ses cheveux lui balaient le visage, il en respire le parfum, shampoing frais mêlé à son odeur propre, chaude et enivrante. Une odeur dont il ne pourra jamais plus se griser.

- Promets-moi une chose, dit-il.

- Quoi donc ?

- Sois prudente. J'ai l'impression que tout va trop vite, tu t'emballes, tu t'enflammes, alors que tu la connais à peine. C'est peut-être juste un plan cul - différent et donc excitant - et elle t'a fait tourner la tête avec des trucs de filles qui t'ont chamboulés et...

Elle tourne brusquement la tête et le regarde dans les yeux sans ciller.

- Arrête, tu te fais du mal pour rien. Cela n'a rien à voir avec le sexe. On en a déjà parlé. C'est une question de peau, d'osmose, d'alchimie, je te l'ai déjà dit. Personne ne peut lutter contre cela. Même pas toi...

Ses yeux embués de larme brillent d'une flamme résolue. Vaincu, il baisse la tête, ses épaules semblent s'affaisser. Il prends sur lui pour ne pas insister davantage, par peur de la froisser, que le ton monte. Ils sont passés par tous les excès, des larmes à la colère, et tant d'émotions l'ont vidé et éreinté. Las, il ne dit plus rien, perdu dans ses pensées. Soulagée qu'il en reste là, elle relève la tête, écarte les mèches dorées devant son visage.

Que de douleur et de souffrance ! Elle reconnait à peine son mari, d'habitude si hilare, fanfaron et survolté. Là, plus de joie ni d'énergie... Un homme anéanti. Éteint...

Elle tente de repousser les sombres pensées qui l'assaillent, cette vie parfaite qu'elle est en train de détruire par amour pour une autre femme. Réduisant à néant tout un passé et toute une histoire en commun.

Ensemble, au cœur d'Agde, prés de Béziers, ils ont trouvé la vie dont ils rêvaient : une grande et vieille maison de village à retaper dans un petit village , un bar à acheter qui a toujours été le rêve de Yannis, et une mutation pour elle à quelques kilomètres de là. Une vie simple et rurale, sans les tracas de la ville, la pollution, ou les longs trajets en voiture depuis la banlieue. Tous les deux se sont connus à Paris. Son BTS d'assistante de direction en poche, elle s'est vue obliger de quitter son Aude natale pour la capitale, à la recherche d'un emploi. Puis elle est entrée à la Poste par hasard, d'abord un boulot d'été comme guichetière au bureau, puis ensuite comme factrice. Elle y a trouvé un métier qui lui plait, ainsi que son conjoint, Yannis, facteur titulaire d'une tournée mixte en voiture, confirmant la Poste d'être "la plus grande agence matrimoniale de la fonction publique". Assez vite, il ne lui ai plus venu l'idée d'échanger sa place contre un travail sédentaire de bureau, rivée derrière un ordinateur, avec un patron en permanence sur le dos pour exiger des résultats impossibles à atteindre. Alors elle a passé le concours, l'a réussi du premier coup, et a vite demandé sa mutation. Avec la certitude que son conjoint la suivrait jusqu'au bout du monde...enfin jusqu'au bout de son terroir d'origine. Quitte à sillonner des rues bruyantes et agitées en plein centre de Paris, elle préférait autant distribuer le courrier dans des petites routes de campagne dans la région qui l'avait vue grandir. En attendant que son rêve bucolique se réalise, elle s'est mariée, attendue, pris son mal en patience, faisant de son mieux pour préserver ce que l'anonymat de la capitale s'ingénie à faire disparaitre : le dialogue, la solidarité, le lien social, le sens du service. Des vertus qu'elle peut maintenant appliquer avec gaieté et une joie communicative. Jade, ici, se sent heureuse et épanouie. Comme une abeille, vive et blonde, voletant de boite aux lettres en boite aux lettres, projetant un rayon de soleil sur le village qu'elle dessert avec bonne humeur. Fille du vent, la Tramontane, elle joue avec, l'apprivoise, en fait son alliée, s'agrippe à la sacoche, se mets en danseuse, filant en prenant les rafales, dévalant les pentes, virant souplement, dans de vieilles ruelles, et ensuite aux franges campagnardes du village, parcourant près de vingt kilomètres sur son vélo à assistance électrique. Elle adore cette vie de liberté, ouverte aux autres, ouverte aux saisons. Alors elle rit. Elle rit sans cesse, jamais avare d'une plaisanterie ou d'une gentillesse, aimant partager sa joie de vivre à ses clients. La gaité personnifiée. Conservant son innocence et son âme d'enfant qui la rendent si sympathique et populaire. Puis, quand elle ne travaille pas, passe son temps libre à construire et rénover, restaurant leur maison, sans s’inquiéter du temps qui passe. Jade a appris à avancer sans s'effrayer ou se presser. Petit à petit l'oiseau fait son nid. Et tous leurs projets se sont concrétisés tout doucement. Comme pour Yannis qui a démissionné de la Poste et a acheté le bar de ses rêves. Avec son accent  inimitable, mélange de sonorités marseillaises et gouailleuses, il manie un verbe haut et coloré, s'intégrant facilement et régalant ses clients de blagues tonitruantes et salaces.

Oui, ils ont obtenus tout ce qu'ils désiraient, lentement mais sûrement, un long fleuve tranquille... Le couple modèle... Jusqu'à cet été de canicule, six mois plus tôt.

Six mois plus tôt...

Un éclair zébra le ciel, suivi d'un coup de tonnerre si puissant que les baies vitrées de séjour en tremblèrent. L'orage éclata soudain et des trombes de pluies s'abattirent dans le village et ses environs.  Il était tôt dans la soirée et Yannis se sentait agité et nerveux. Rien à voir avec le temps pourri. Il se retourna vers la grande fenêtre au-dessus du bureau pour jeter un coup d’œil à l'extérieur. La pluie tombait si fort qu'on aurait pu croire que le ciel déversait d'un coup des cargaisons d'eau, réduisant à  néant la visibilité. Un vrai déluge. Yannis était soulagé de ne pas à sortir ce soir, c'était son jour de repos et la fermeture de son bar, comme tout les lundis. Mais cela ne soulageait en rien sa tension. Sans savoir pourquoi, il avait cette sensation anxieuse et il n'arrivait pas à en trouver la cause. Comme si un événement primordial allait se produire ce soir, un grand changement dans sa vie.  C'est alors que sa femme sortit de la douche et entra dans la chambre, une serviette drapée autour de sa taille, splendide et le corps encore ruisselant de gouttelettes. Souple et longiligne, avec de longues jambes racées, une démarche à la fois sensuelle et d'une grâce juvénile, elle avait ce genre de sex-appeal redoutable et insolent, celui d'une femme très attirante qui n'a pas conscience de son pouvoir de séduction. En la voyant si belle et désirable, il découvrit la cause de son anxiété, qui n'était autre qu'une frustration sexuelle. Ils n'avaient pas fais l'amour depuis 4 ou 5 jours et il commençait à ressentir le manque... surtout lorsque Jade lâcha la serviette et resta nue devant lui, alors qu'elle commençait à chercher quelque chose à se mettre. La vision de ses fesses tendres et rondes, ses seins hauts perchés admirablement, fermes et provocants, lui donna des picotements dans les mains. L'envie de toucher et de caresser. Elle avait un corps qui appelait les caresses, si insolent, si attirant. Des caresses dont il était privé de plus en plus souvent ces derniers temps. Et il savait que pour la bagatelle il fallait la prendre avec des pincettes et ne pas l'attaquer de front.
Avant qu'elle ne trouve un pyjama à mettre, sa tenue préférée pour traîner le soir, il lui suggéra alors de mettre plutôt sur elle quelque chose de sexy.

Elle le regarda avec étonnement et lui demanda :

- Pourquoi ? Qui est-ce qui en profiterait à l'exception de toi ? 

Alors il la défia du regard et lui dit :

- Personne. Et c'est bien ce qui est dommage... Un corps comme le tien... Peut-être que, pour relancer ta libido et reprendre confiance en toi et tes désirs, tu devrais permettre à quelqu'un d'autre d'avoir un aperçu de ton joli corps !!!

Il avait balancé cela sans réfléchir, à la va-vite.

- Dis moi exactement ce que tu entends par là ?  lui demanda t'elle.

Son cœur commença à battre à un rythme élevé. Il ne savait pas ce qui lui avait traversé l'esprit alors qu'il lui expliquait plus précisément  sa pensée.

- Mon cœur, je sais que tu n'aimes pas ton corps et tout son potentiel érotique, et de là vient ton manque d'intérêt pour les choses du sexe.  Peut-être que si tu allumais le désir chez une autre personne tu prendrais conscience de tes charmes !

Elle haussa les épaules avec agacement, mais en rougissant légèrement, avec une petite lueur curieuse au fond des yeux. Puis, comme à chaque fois qu'un sujet l'embarrassait, elle changea vite de conversation.

- Hmm... Cela sent drôlement bon ....

Elle avait émergé de la salle de bain avec l'odeur d'une bonne soupe aux légumes. Elle s'étira longuement, ravie que son mari lui prépare le repas. Et impatiente de partager avec lui cet instant précieux où ils prendraient le temps de manger et discuter à table, avec toujours cette même complicité. Elle aimait retrouver ces gestes simples, partagés, prendre le temps des choses vraies. Mais il revint à l'attaque sur le sujet qui le préoccupait.

- Ma chérie, avant tu aimais séduire et plaire, de façon discrète certes, mais c'était un jeu entre nous quand tu t'amusais à provoquer les hommes en discothèque pour me faire râler, ou par défi. Te sentir belle et désirable... Ça t'excitait, et c'est moi après qui en profitait...

Il n'arrivait pas à croire ce qu'il disait réellement à sa femme. Et encore moins en lui suggérant par la suite d'une manière ou d'une autre d'exposer son corps à un autre homme.

- Je pense que se serait intéressant si tu excitais quelqu'un d'autre. Pour s'amuser. Comme avant...

- C'était avant, justement, mon chéri. J'avais vingt deux ans. Fofolle et inconsciente, et prête à tout pour te plaire.

- Alors retrouvons cette folie de notre jeunesse. Tu étais coquine et espiègle, tellement curieuse. Refais-le au moins une fois, et cela va raviver la flamme et notre vie sexuelle, j'en suis certain !

Les yeux de sa femme s'ouvrirent démesurément, brillant d'une lueur étrange,  et il remarqua que sa peau se hérissait en chair de poule, comme animée d'une vie propre à l'idée du fruit défendu.
- Et si je faisais cela avec une femme plutôt, ce serait plus drôle non ?

Il en resta bouche bée, mâchoire pendante.

- Une femme ?

- Oui. Avec un homme ce serait trop facile, et vous êtes tellement prévisible, si faible. Séduire et exciter une femme est un défi bien plus difficile et intéressant, moins ordinaire...

- Tu préférerais allumer une femme ?

Il n'en croyait toujours pas ses oreilles, se demandant si elle ne se moquait pas de lui pour le prendre à son propre jeu. Elle se fit taquine et sensuelle en poursuivant d'une voix chaude et caressante.

- Oui, je me suis souvent demandée ce que deux femmes pouvaient faire ensemble, et si les lesbiennes étaient aussi douées et expertes qu'on le dit. Il parait que leur savoir est incomparable...

Maintenant,  le cœur de Yannis battait réellement la chamade, alors qu'il réalisait que la conversation avait tourné en une sorte de jeu beaucoup plus poussé qu'il ne le souhaitait, et les conséquences de ce jeu pouvaient être plus importantes que ce qu'il n'avait pensé au départ.

- Tu veux dire que cela te plairait d' aller plus loin que de simplement séduire ou provoquer ?

Il avait du mal à y croire. Il savait mieux que quiconque que sa femme était fondamentalement réservée et prude et probablement ne ferait pas plus que dégrafer un bouton de son chemisier et montrer un soutien-gorge en dentelle. Que ce soit devant un homme ou une femme. Pas de doute, elle jouait avec ses nerfs.

Elle le regardait avec amusement  et poursuivit :

- Oh ! Mon cœur, je ne sais pas... Peut-être que coucher avec une femme est un fantasme enfoui en moi depuis longtemps et que j'ose enfin t'en parler. Mais quoiqu' il arrive, rappelle toi que c'est ton idée et ne me blâme pas si je me prends au jeu de tenter l'aventure avec une femme. Au risque de m'y brûler...

Elle avait un regard étrange lorsqu'elle lui dit cela et cela lui fit penser qu'elle pouvait être vraiment sérieuse, prenant le ton de la plaisanterie pour aborder un sujet qui lui tenait vraiment à cœur. Comment cela était-il possible ? Lui qui pensait si bien la connaitre. Cela dépassait l'entendement et la situation le dépassait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Lui qui aimait être surpris il était servi...

- Et tu mettrais quoi si tu voulais séduire une femme ?

Il s’allongea sur le lit et regarda sa femme se préparer pour l'occasion. Elle sortit du tiroir de la commode un string ficelle bleu turquoise très sexy. Elle le passa sur elle et il était très aisé de voir le doux triangle de sa toison pubienne à travers le tissus. Elle prit ensuite un soutien-gorge assorti au string qui couvrait à peine ses mamelons. Des mamelons tendus et grossis par l'excitation.

Yannis avait du mal à respirer. Il n'arrivait pas à croire dans quel état cela il se retrouvait à l'idée de la voir s'exhiber devant une autre femme.

Décidément, l'orage avait de drôles d'effets sur l'humeur de sa femme...

Elle se retourna et lui demanda :

- Qu'en pense tu ? Est-ce que j'arriverais à la troubler ainsi ?

Il pouvait à peine parler.

- Peut-être... croassa t-il.

Elle continua à fureter dans le tiroir jusqu'à ce qu'elle sorte une paire de bas blanc qu'elle s'appliqua à passer sur ces longues jambes fuselées. Quand elle fut prête, elle alla à la penderie et sortit une robe bleue émeraude en dentelle se fermant par une fine ceinture de tissus. Elle la passa et noua la fine ceinture autour de sa taille. Une taille fine et souple qui avait toujours été en parfaite harmonie avec ses petits seins d'adolescente. Elle était extrêmement sexy ainsi vêtue. Le haut de ses bas était en partie visible, parce que la robe était courte, s'arrêtant au sommet de ses cuisses.

A SUIVRE ICI

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Par Nicogarner - Publié dans : Romans-Photos érotiques. - Communauté : Arts érotiques
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